1363 maux, 6 minutes 38 secondes pour le vivre.

Derrière ce titre équivoque, un soupçon de corruption SEO, surtout un retour sur la dernière valse de tonton Iwata,  sa dernière oeuvre, peut être ma dernière aussi.

Flingué. Comme des milliers d’autres morceaux de viande sur la planète, tonton Satoru -The Last Of Us- a pris une cartouche de type cancer, bam, touché-coulé, drame au bal de Kyoto. Parti trop tôt, en même temps l’autre coté -pas l’obscur, l’autre encore- semble être le seul endroit où on arrive jamais trop tard. Mais lui, sa bouille attachante et son salam' de génie vous manqueront. Vous, c’est vous. Vous qui vous rassemblez sous le label "Les Joueurs", donc pas moi le simple stoner socialisé qui joue quand il peut, moi qui sait mieux que les autres (Sleepy sisi), moi qui n’ai jamais boudé le dernier opus de tonton,  ouais encore à raison. J'avais plutôt aimé son précédent album, c'était accessible, le délire lo-fi avait son charme, c'était atypique et rien que pour ça ça vallait le coup. À l'arrivée du nouveau fin 12, on y'est allé optimiste donc. C'est moins accessible, déjà au premier abord tu cherches où il a voulu en venir, tu sens qu'il y'a de l'intelligence, mais ça n'a pas l'immédiateté d'un tube pop. En bon fan de jazz, ça m'a pas rebuté, au contraire l'objet m'intriguait encore plus. Et finalement, ce court album est devenu l'un des meilleurs que j'ai pu écouter, de ceux qui vous surprennent des années après.  Pourquoi ? (faut toujours mettre un pourquoi dans un article de blog, pis aussi hash, tag, PS4) Pourquoi pas.