De Miller à Sin City

« A Sin City, si tu prends la bonne ruelle, tu trouveras ce que tu cherches »

Miller est à n'en plus douter un grand du comics américain parfois controversé (on y reviendra plus tard d'ailleurs) parfois acclamé à la limite de l'adulation pour certains. Mr Miller Frank est scénariste / dessinateur de comics mais pas que puisque le monsieur en question est aussi Réalisateur, Producteur et Acteur (notamment des adaptations de ses comics), mais je vais revenir sur chacun de ses métiers point par point juste ci-dessous :

 Miller en Dessinateur sa donne :

  •  Captain America
  •  John Carter
  •   Marvel Team Up
  •   Weird War Tales
  •    ... 

En règle générale Miller a surtout œuvré chez Marvel en tant que dessinateur, mais n'a jamais été le roi de la scène pour autant même si déjà à l'époque tout le monde lui reconnaissait un certain talent. C'est surtout en tant que scénariste qui commencera à prendre de l'ampleur avec des commandes de la part de DC Comics.

 

Miller en Scénariste sa donne :

  •  Batman : Year One (Dessin : Mazzuchelli)
  •   All Star Batman & Robin (Dessin : Lee)
  •   Elektra
  •   Daredevil: L'homme sans peur
  •   Robocop
  •   Spawn
  •   Bad Boy (Dessin: Bisley)
  •     ...

Pour la partie scenario, je pense que l'on peut dire ouvertement que Miller à relancé un attrait pour Daredevil, tout comme il a réussit avec ses Batman (et un peu Elektra) et à l'heure actuelle, je pense que c'est surement les meilleurs Daredevil que j'ai pu lire avec un côté très psychologique ou Murdock est dévoilé comme jamais.

Le Batman : Year One est un reboot plutôt déroutant mais au combien agréable, même si j'ai pour une fois une grosse préférence pour la version anime qui renforce Batman !

Pour finir avec Bad Boy, je proposerais une review en fin d'article !

Et là, PAF !!! Tout de suite Miller prend beaucoup plus de charisme, bon dieux ! C'est fou comme en quelques lignes je peux vous donner envie, plait-il ? Non redevenons sérieux, ce qu'il a fait (cité ci-dessus) sont devenu des classiques et se doivent limite d'être dans votre bibliothèque de Comics.

Mais les plus grandes sont dans celle de mon voisin du dessous, et ce sont surtout celles que tout les monde connait grâce aux différentes adaptations en films surtout !

 

 Miller en Scénariste/Dessinateur sa donne :

  •    Ronin
  •    300
  •    Batman : Dark Knight Returns
  •    Terreur Sainte (tu cliques et hop!)
  •    Sin City (oui celui qui lance cette chronique par ailleurs)
  •     ...

Et si il y a retenir de Miller, je pense que tout se passe dans le « ci-dessus », avec un travail graphique impeccable et des scénarii parfois cru mais souvent très psychologique.

 

Miller n'est pas que cela puisqu'il porte à l'écran comme un véritable artiste de nombreuses adaptations :

  •    The Spirit
  •    300
  •    Sin City
  •    Robocop
  •     ...

Je pense sincèrement que cette semaine dédiée à Sin City comme vous l'aviez choisi est un bon choix, car selon moi, Sin City est l'œuvre primordial de Miller, ou l'on sent la moindre odeur provenant de ses tripes, c'est bon bébé !

Je vous laisse en compagnie pour finir la journée de mon avis sur le film Sin City ainsi qu'un avis sur « Bad Boy » et place demain au premier tome de Sin City, d'ailleurs la semaine sera coupé en un tome par jour ce qui amènera à une semaine complète sur Sin City en espérant que cela vous convienne.

 

Réalisateur : Miller, Rodriguez, Tarantino

Acteurs / Actrices : B.Willis, M.Rourke, J.Alba, J.Harnett, B.Del Toro, B. Murphy, C.Owen, M.Clarke Ducan, F.Miller, ...

Producteur : Miller & Rodriguez

Scénario : D'après les Comics éponymes de Miller, Miller & Rodiguez

 

On revient à ma grosse INTRO (oui oui intro, non mais oh, je n'ai pas cette prétention), sur la partie Cinema, Il faut avouer que Miller est fort ici-bas car seul ou avec l'aide de comparse il arrive à retranscrire parfaitement l'ambiance de ses comics et dans ce film c'est exactement le cas, tout y est fait pour une adaptation quasi parfaite et satisfaire avant tout l'afficionados du comics, mais Miller en tant que Réalisateur arrive transmettre ce je ne sais quoi qui permettra aux gens ne connaissant pas Sin City à la base d'apprécier l'œuvre à son sens viscéral.

La seule chose contre lequel le fan peut pestiférer c'est un film trop décousu par rapport aux comics, cependant je pense que Miller a entendu les pleurs de ses fans car la version Director's Cut séquence le film par histoires ce qui rend le visionnage plus propre en comparaison à la lecture.

Pour en venir au contenu du film on suivra Marv, Dwight et Hartigan ce qui correspond aux Tomes 1, 2 & 4, j'avais dit décousu, oui c'est une découpe totale après, je pense que Miller a surtout pris les parcelles les plus intéressantes du RUN de 7 tomes sur Sin City en y ajoutant des petites phases comme celle du début qui balance les cinéphiles que vous êtes dans l'ambiance en quelques minutes, et c'est pas une mince affaire au vu de la complexité de l'univers ! Ce qui pose problème c'est le prochain film qui devrait par tarder à arriver et qui prend lui place sur le tome 2 et 5 si je ne m'abuse ce qui risque de rendre la chose complexe pour les simples cinéphiles, comprenez par-là, les non lecteurs à la base, mais juste un Wait & See suffira !

Au final, il y a des gens comme cela qui ont le don pour réussir et à l'instar d'un certain Zack Snyder arrivant à sublimer des comics en œuvres cinématographiques, Miller arrive à faire de même sur ses adaptations pour notre plus grand bonheur.

 

  

Si certains d'entre vous connaisse Little Kevin, je trouve que l'on ait dans un comics ou le personnage principal « Jason » reprend beaucoup de point commun cependant il ne faut pas oublier que l'on ait dans un scénario écrit par Miller évidement (sinon la chronique perdrais de sons sens), et dessiner comme dit plus par Simon Bisley, c'est très organique, très déroutant de lire Bad Boy, on se tape beaucoup de retour en arrière dans un univers très spécial ou tout n'est pas très clair sauf sur les 2 dernière pages, et c'est peut-être le bémol, c'est un One-Shot qui est court et même si j'ai apprécié l'ambiance bizarre dégagé, j'admets l'avoir fini en me posant des questions sans réel réponse.

Si l'on a l'impression que Miller s'est perdu dans les méandres de son scénario par moment mais qui s'avère finalement bien ficelé tel un bon rôti, Bisley assure carrément sur le plan graphique ayant un coup de main très ciselé et parfois brouillon mais qui apporte un véritable plus à l'ambiance que veut dégagé le comics.

 

Avant d'acheter et de devenir un BAD BOY:

Scénario : Frank Miller

Dessins : Simon Bisley

Editeur : Panini Comics

Collection : Dark Side

Sortie : 2009

Bad Boy : Le jour où le petit Jason découvre que ses parents ne sont pas ses parents naturels, il réalise aussi qu'il fait partie d'une communauté expérimentale stérile. Il tente alors d'échapper à ce monde étrange, mais il est chaque fois rattrapé par des robots chargés de la sécurité.

  

Je suis un BAD BOY

Je fini cette lecture décousu, tiraillé entre le talent des deux compères à nous emmener là où ils le veulent dans une œuvre qui ne vole pas agrémenté d'un langage grossier qui permet une détente totale, et tiraillé entre le fait d'avoir une œuvre pas finit (ou mal finit) ou l'on sent Miller et Bisley ayant travaillé sur Bad Boy à leur temps perdu, ce qui parfois désappointe complétement car 55 pages c'est très court quand même et j'ai eu la grande impression qu'ils ne sont pas allé là où ils voulaient tous les 2.

Au final, néanmoins j'ai apprécié Bad Boy à sa juste valeur et étant un inconditionnel de Miller, je n'avais que d'autre choix de possédé ce comics après, pour un premier Miller, je ne le conseillerais vraiment pas à contrario d'autre de ces œuvres qui sont des cultes du comics US aujourd'hui, après pour ceux que cela intéresserait quand même attendez-vous à quelque chose de rapide à lire, mais loin d'être désagréable pour autant.