Rockabilly Zombie Superstar, ce fut tout d'abord une découverte et à la fois une attente. Une « découverte » grâce aux excellents Doggybags qui m'ont permis de me lancer dans le Comics made in Ankama (Label 619) et une « attente » par rapport à l'univers abordé par la BD. Je parle pas du côté « Zombie » qui, je pense, est trop exploité mais bien du Rockabilly grâce à des groupes (ou chanteurs) comme :

Le maître, Elvis Presley

Mais comme vous commencez à me connaitre, vous savez qu'il y aura (presque) toujours un « mais » et ce fameux mot que j'ai déjà trop écrit en une ligne est assez conséquent ici, et je vais m'expliquer immédiatement.

RZS (car c'est surtout plus court de l'écrire comme cela) est graphiquement réussit. Les couleurs tapent à l'œil, le côté zombie est présent, l'univers rockabilly aussi, au final les dessins en eux même apportent beaucoup de dynamisme aux différentes scènes. Mais ce dynamisme, soyons sincère, est grandement nécessaire à l'histoire puisque le scénario est long à démarrer, un peu casse-gueule car l'œuvre de référence côté zombie c'est Walking Dead et il est vrai que passer derrière une telle œuvre n'est pas chose facile, et pour moi RZS se plante malgré le côté rockabilly. C'est long, la fin ne prend même pas comme une mauvaise mayonnaise et c'est pourtant pas faute d'avoir essayé en y balançant à droite, à gauche des pointes d'humour qui feront sourire, des petites références à Elvis également, sans jamais aller plus loin qu'un saupoudrage de tout cela !

 

Le rock à Billy est Mort!

Scénario : Lou / Nikopek

Dessin : Nikopek

Editeur : Ankama

Collection : Label 619

Sortie : 2012 (pour l'intégrale)

Rockabilly Zombie Superstar : Billy Rockerson est l'un des innombrables sosies du King. Un soir où il se produit dans un bar, des zombies envahissent les lieux et l'un d'eux ébranle la vie jusque-là (trop) paisible du chanteur en le mordant... Un mort vivant, Billy ?

Trop de rock, tue le rock! Trop de zombie, tue le zombie!

Dans le Comics, si il y a bien un éditeur dont je me méfie par-dessus tout, c'est bien Ankama qui tente de surfer sur différentes vagues et dont les œuvres sont bien trop inégales pour foncer tête baissée. Néanmoins, si cela plaît (car il en faut pour tous les goûts), les dessinateurs signant sur ce fameux label 619 sont vraiment très bon !

Le point faible du titre serait avant tout son scénario qui semblait au départ intéressant mais qui, au final, est très quelconque. A la fin du 1, il grimpe en flèche pour appâter le lecteur et lui donner envie (ce qui doit marcher dans les versions originales), mais dans l'intégrale, la sauce prend vraiment pas car si la fin du 1 prend un peu d'ampleur crescendo le début du 2 est decrescendo, qui plus est durant tout le tome.