On entre dans le vif du sujet cette fois ci avec une série 100% Turner, même si ce n’est pas encore la série qui la porter au sommet selon moi. Cependant, pour les gens voulant voir et lire du Turner, c’est clairement une bonne entrée en matière, puisque la série est publié chez Delcourt, et ne compte que 3 tomes, cela permet aussi je pense de se faire les dents sur cet artiste emblématique.

Après avoir découvert Fathom, il y a de ça quelques années et de tomber complètement amoureux du style Turner, je me devais de me lancer dans Soulfire et je dois vous avouer que je trouve cela vraiment très très bon. Ah il fallait attendre la fin pour le dire, et bien tant pis !

Ce qu’il faut savoir avant de s’attaquer au dragon :

Scénario : Turner / Loeb

Dessins : M. Turner

Editeur : Delcourt

Collection : Contrebande

Sortie : 2007

Soulfire 1, Catalyseur : 2211 San Francisco est en flammes suite aux attaques L I répétées d'un immense et terrifiant dragon, contrôlé par Rainier, mégalomane avide de pouvoir. Au même moment, trois orphelins - Malikaï, P.J. et Sonia - sont entraînés dans un périlleux voyage par Grâce, une jeune femme ailée. Elle est persuadée que le jeune «mal» est appelé à un grand destin : celui de rétablir la magie dans notre monde.

Dragons cybernétiques et fées d'un nouveau genre peuplent cet univers de fantasy futuriste créé par Michael Turner. La grâce et la générosité de son style font de Soulfire l'une des séries les plus originales du moment. [Amazonou [Dans vos Librairies]

Catalyser Turner !

Ce n’est même pas la peine d’y penser, il faut profiter un maximum de son style hors norme, comme je vous l’ai dit hier par moment on reste bloqué sur certaines pages (surtout les immenses dragons), et on en prend plein les yeux. Rien que pour cela Turner est un maitre, son style propre, fin, détaillé à souhait donne naissance à une oeuvre d’art à chaque page.

 On pourrait regretter peut être des visages quasiment semblable d’un personnage à l’autre, femme, ou homme, mais au final c’est ce qui fait la force de Turner et puis si l’on prend cela en guise de point négatif, on le retrouvera tout au long de cette semaine, et surtout tout au long de l’été !

Ce qui est agréable avec Soulfire, c’est de voir ce grand artiste, oeuvré sur quelque chose de différent, et je n’aurais jamais cru aimé la fantasy et les dragons à ce point depuis que j’ai découvert ce qu’il était capable de faire (je compte aussi O. Ledroit dans les artistes m’ayant donné goût à ce mythe), mais Soulfire, c’est une ambiance, un ensemble qui pousse l’oeuvre vers le haut, tel un dragon prenant son envol. (C’est bizarre, ça fait un peu phrase forcée !).

 

 

 

Soulfire, ce n’est pas que des dessins !

Parce qu’il est vrai que Turner est avant tout connu pour ses talents de dessinateur, et cela se comprend, au premier coup d’oeil sur n’importe quel tomes de ses séries. Pourtant comme vous le verrez au fur et à mesure de l’été, ce n’est vraiment pas que cela, il développe vraiment des univers très large avec des histoires fantastiques, vraiment belle, incluant un mélange d’action fantastique teinté d’amour, de magie et de dragons.

Ce premier tome, pose dès le départ les bases de l’histoire, vous serez immédiatement de quoi il retourne, et pour une série courte, c’est un vrai plus, surtout quand le spectacle commence d’entrée de jeu. Et puis au fur et à mesure du tome, cela se calme en introduisant au mieux le récit, tranquillement mais surement comme on dit, et c’est certainement cela qui fait que l’on a tendance à s’attacher aux personnages. Ce qui est sûr, c’est que l’histoire ne tourne pas autour du pot et une fois les pieds bien ancré, il ne vous restera plus qu’à lire la suite.

Pourquoi d’abord Soulfire ?

L’avantage, c’est que M. Turner arrive directement à nous mettre dans le bain avec Soulfire, à contrario peut être de Fathom qui prend plus son temps, prend le temps de mettre en place l’histoire, les personnages, cette ambiance aquatique, et n’assaille pas le lecteur de planches à tomber. Ici c’est le cas Turner était déjà connu grâce à Fathom et n’y va pas par quatre chemins pour vous en mettre plein la vue. Et c’est donc pour cela que je pense que si vous voulez découvrir Turner avec une série courte, vous avez tout ce qu’il vous faut ici.