J’ai vu le nom de Tim Sale aux dessins et immédiatement, je me suis précipité dessus sans même allé voir plus loin, la synopsis sur la quatrième de couverture n’annonce rien d’extra mais intrigue fortement. Je me suis donc lancé dans l’aventure sans trop savoir à quoi m’attendre mise à part un comics sale (tim) et malsain et si vous voulez faire un essai dans ce domaine, je crois que Grendel est maître (Enfin celui-ci) car si vous voulez découvrir ce comics (L’enfant du démon), à mon humble avis, il est indispensable d’avoir lu « L’évangile du démon »  qui donne gout aux origines de Grendel.

Cela peut se lire néanmoins sans rien n’y connaitre aux comics et sans avoir lu quoi que ce soit au préalable, c’est d’ailleurs loin d’être désagréable mais il faut être malgré tout sacrement accroché et je vais vite vous dire pourquoi !

Avant de rencontrer Grendel, ce qu’il faut savoir :

Scénario : Diana Schultz

Dessin : Tim Sale

Editeur : Semic

Collection : Carabas

Sortie : 2007

Grendel : L’enfant du démon : L'histoire commence avec Stacy Palumbo qui se souvient de ses premières règles. Elle est en fait adulte et elle suit une psychothérapie dans un établissement spécialisée où elle est pensionnaire à demeure. Elle se confie à Erik Olliver, son thérapeute. Ce dernier lui demande d'analyser ses actions qui ont conduit à la chute d'Argent et sa paralysie, et à la chute de Grendel. Stacy évoque donc l'image du père au travers d'Hunter Rose. [Amazon]

Un demon, un Grendel!

On est dans un comics très torturé qui donne aux lecteurs l’impression de na pas savoir sur quel pied danser et c’est vrai que c’est assez décousu et vos donnera du fil à retordre si vous lisez cela en étant un peu fatigué, il faut vraiment se plonger dedans et ne pas décrocher pour en savourer pleinement chaque morceaux, cependant le récit à un gouts amère car c’est malsain et assez violent que ce soit en dans les dialogues ou scène ou la jeune Stacy se fait violer au final et cela proche d’un Rape & Revenge au final.

Visuellement Tim Sale ne fait pas de grandes prouesses ici comme on a pu le voir sur « Les Héros Marvel », Batman : A Long Haloween, Superman : Kryptonite, … et pourtant son style contribue au côté malsain de Grendel à n’en pas douter, bizarrement même si c’est loin d’être ce qu’il a fait de mieux à mon gouts, j’ai du mal à imaginer ce comics sans lui en fait, qui aurait pu retranscrire cela comme il l’a fait !

Voici un petit comics qui change, qui se lit rapidement sans prétention mais qui ne pourra être mis entre toutes les mains, pour ma part j’ai apprécié la lecture, mais n'en retiendra malheureusement pas grand chose et c'est pour ca que je ne mettrais pas de "Approved"