Note préliminaire : dans ce top 5 de l'année 2010, les différents intervenants à la vie du site ont choisi cinq jeux auxquels ils ont joué cette année, ce qui ne signifie pas que les jeux soient effectivement sortis cette année. Car c'est aussi cela, le quartier libre du jeu vidéo !
Nouveauté de cette année, chacun des intervenants a également choisi le jeu qu'il attendait le plus pour l'année 2011!

 

TOP 5 DE YAKUKUESU

Notre cher Webmestre étant cette année plus dans les moteurs que dans les jeux vidéo, il nous présentera simplement un Top 4, forcément orienté automobiles!

1) Minecraft (PC, 2010) : En réalité je ne me rappelle plus bien de la raison exacte qui m'a fait acheter ce jeu. Moi qui prends généralement des semaines à me décider à en acheter un, je me souviens très bien que la durée entre le moment où j'ai entendu parler du jeu et le moment où je l'ai acheté n'a pas dépassé 1 heure. Le pire c'est que je ne suis toujours pas déçu de par cet achat impulsif! Mais le plus intéressant dans ce jeu a surtout été mon analyse sur ma propre manière de jouer, le fait que finalement la pyramide des besoins élaborée par Maslow semblait parfaitement convenir à ce jeu: je ne me suis mis à vraiment m'épanouir dans le jeu et à profiter des paysages et de la beauté de ce monde aléatoire qu'à partir du moment où je me suis senti assez bien équipé pour me défendre, je fut étonné de voir que je faisait très attention à mes besoins physiologique en récoltant des tonnes de nourriture que je disséminais dans des caves secrètes ou près de mon point de régénération et c'est seulement lorsque je me sentis vraiment épanoui, en sécurité et sans manque que je commençais à créer des œuvres d'art, un peu trop cubiques certes, mais réellement inutiles...

2) Richard Burns Rally (PC, 2004) : Vous ne le savez peut-être pas encore, et vous vous en moquez sûrement, mais je suis passionné de mécanique et de pilotage. C'est donc une nécessité pour moi d'avoir quelques jeux PC axés simulation, des jeux qui ne sont exploitables qu'avec un volant notamment. Richard Burns fut de ceux là. Lors de sa sortie je n'y aie pas joué énormément j'avoue. Mais là une confrérie de joueur a sorti il y a peu un patch 100% gratuit qui regroupe toutes les voitures de rallye des 30 dernières années, contre 8 dans le jeu original, qui vous rajoute également une vingtaine de spéciales sur les 36 originales mais surtout qui vous permet de jouer une spéciale originellement sur terre en mode tarmac ou vice-versa. On se retrouve donc en réalité avec 200 spéciales différentes. Mais le plus beau c'est sans conteste que ce mod vous permet de jouer en réseau sur une série de spéciales où vous vous retrouvez, comme en vrai, tout seul sur la route et c'est aux intermédiaires ou à la fin de la spéciale que vous pouvez vraiment savoir où vous vous situez pour par exemple gérer votre avance pour ne pas faire d'erreur ou au contraire prendre des risques si vous êtes au milieu du classement, sachant qu'en faisant des temps canon à la prochaine spéciales vos concurrents directs se sentiront obligés de vous prouver qu'ils sont meilleurs ce qui les amènera eux à prendre des risques. Cette bataille de pilotage mais aussi tactique avec des adversaires invisibles mais humains apporte une touche passionnante à ce vieux jeu qui reste toujours dans le coup côté pilotage et se situe, par exemple à 10.000 lieux devant un pathétique WRC 2010...

3) Gran Turismo 5 (PS3, 2010) : J'avais juré ne pas perdre mon salaire dans les consoles nouvelles générations, me mentant en affirmant que les jeux PCs me suffisaient, mais lorsque l'on parle de Gran Turismo... Ce jeu qui est une légende pour moi tient ses promesses d'un parc de véhicules phénoménal et de nouvelles expériences de sport auto (Nascar, Rallye,...). Il n'y aura presque rien à redire sur les graphismes, j'avoue avoir été également agréablement surpris par ce qu'il m'a semblé être une meilleure gestion des transferts de masses et de la réaction de l'ensemble châssis-ressorts-amortisseurs qui donnent lieux à de très réalistes soubresauts dans certains grands virages ou lors des enchainements rapides, mais aussi lors de freinages en devers ou lors de la montée des vibreurs qui occasionne d'ailleurs des changements d'adhérence très intéressants.
Mais ce jeu m'a aussi terriblement déçu. Déjà parce que mon volant G25 (l'un des 3 meilleurs volants au monde) n'est pas proposé dans les configurations du jeu, c'est à dire que la gestion du retour de force, des vibrations et autres effets est pathétique, mais autre déception concernant l' IA qui est absolument aberrante. Je crois bien que depuis la PS1 je n'avais pas revu ce genre d'IA, en dehors du fait qu'elle n'est pas opportuniste et prend le temps de ralentir avant de s'engouffrer dans l'énorme porte que vous avez laissé ouverte par un freinage un peu tardif, que la moindre touchette les fait paniquer et que leurs réactions ultra agressives conduirait dans la vraie vie à se faire retirer leur licence de pilote manu militari.

4) Settlers 2 (PC, 1996) : Comme il est difficile d'expliquer la nostalgie d'un amour de jeunesse! Ce n'est évidemment pas la beauté de ses lignes qui m'y a fait revenir, ni même la relation que nous avons eu ensemble, peut-être un souvenir des meilleurs moments ? Tout ces temps où nous étions seuls, dans le noir, jusque tard le soir à se cacher de mes parents, ces après-midi fantastiques à se construire notre propre monde, où nous étions les rois, à ces matins difficiles où je te quittais après une formidable nuit blanche, fatigué mais heureux.
Pour être honnête je ne saurais dire pourquoi ce jeu m'a autant marqué. Simple mais efficace faussement complexe mais surtout évident dans sa gestion il était pour moi une base du jeu de stratégie. L'aspect économique était le plus important mais l'enfant que j'étais arrivait à comprendre les aboutissants de chacune de mes actions. Par exemple le simple fait de pouvoir gérer les routes et d'avoir la nécessité de les modifier et les améliorer était une obligation pour gagner, le moindre embouteillage empêchant vos marchandises d'arriver à bon port. Cela vous fait perdre de très longues minutes de jeu à devoir trouver une solution à une voie de communication ne pouvant assurer autant de passage de marchandise, quitte à devoir détruire de précieux bâtiments pour y construire une route.

Le jeu le plus attendu 2011
The Legend of Zelda : Skyward Sword (Wii) : Parce que les jeux de voiture c'est marrant mais ça manque quelquefois d'immersion et d'aventure, c'est bel et bien un Zelda que j'attends le plus. J'ai hâte de pouvoir plonger dans un autre univers fantastique, hâte d'apprécier le choix de l'aspect graphique de ce volet, hâte de découvrir le gameplay et l'évolution des idées concernant l'ensemble Wiimote/Nunchuck. Hâte de m'assurer que j'ai eu une bonne intuition concernant ce jeu.

 

TOP 5 D'UPSELO

1) Rock Band (PlayStation 3, 2008-10) : Que ce soit Rock Band 1, le 2, l'épisode Beatles, le Lego, ou la vraie mise à jour de fin d'année Rock Band 3, sans oublier les DLC, la série Rock Band aura sensiblement marqué mon année de joueur (et mon portefeuille). Ce jeu a tout pour lui : une accessibilité qui permet de faire jouer les personnes les plus étrangères au jeu vidéo, un plaisir de jeu immédiat et partagé, une marge de progression fantastique et un contenu quasi inépuisable. Que ce soit mes sessions quotidiennes avec mes colocs, les heures passées en solo à tenter d'apprivoiser le clavier, celles à jouer avec ma mère ou mon frère à la batterie, les soirées mémorables au micro, ou encore les défis en ligne avec les amis, Rock Band m'a procuré toute l'année un plaisir simple et à chaque fois renouvelé.

2) Fallout : New Vegas (PlayStation 3, 2010) : J'avais juré qu'on ne m'y reprendrait pas après Fallout 3, et pourtant... Le jeu est toujours aussi scandaleusement buggé, techniquement honteux, avec un doublage VF calamiteux (une poignée de mauvais doubleurs pour une centaine de personnages). Mais la taille du monde, qui s'explore et se conquière mètre par mètre, la peur, la faim, la soif et la fatigue au ventre, ces lieux anodins ou exceptionnels qui racontent des centaines d'histoires cette fois-ci complexes, entremêlées, intéressantes, où l'on a un vrai rôle à jouer, tout cela ne me laisse pas indifférent. Oublié le bourrinnage obligatoire de son grand frère, ici chaque skill a son utilité, et pourra être mise à contribution pour peu que vous vous en donniez la peine, vous permettant de forger les destinées des habitants du Mojave et la vôtre selon vos désirs. Une immense liberté, de vraies responsabilités, une large place à l'initiative, des histoires pertinentes que l'on peut imprimer de sa marque, c'est le jeu vidéo auquel j'aspire.

3) Red Dead Redemption (PlayStation 3, 2010) : L'histoire incohérente, les missions souvent trop stéréotypées et conventionnelles, le système de moralité hors sujet, les meta-challenges trop intrusifs, les ennemis plus nombreux et scriptés que malins : ma liste de griefs envers ce jeu est longue. Il ne manque cependant pas de qualités pour se rédimer.
Son vaste monde, désert et vivant à la fois, sa direction artistique à tomber, les tentatives de dynamiser l'univers avec les événements aléatoires, l'écosystème animalier et les repaires de bandits, les émotions portées par Bonnie et par le dénouement en font tout de même une expérience ambitieuse et unique, invitant à la balade et à la contemplation dans l'Ouest Sauvage.

4) Uncharted 2 : Among Thieves (PlayStation 3, 2009) : Un an après sa sortie, Uncharted 2 n'a pas perdu beaucoup de sa superbe, et continue de me scotcher de longues heures. Mais, malgré mes nombreuses revisites du solo, c'est surtout le multijoueur qui m'a occupé, une semaine de temps effectif si j'en crois les statistiques. Une première pour moi ayant toujours été rebuté par les multis compétitifs. Celui-ci a su me faire plonger comme jamais, avec ses joutes dans des niveaux très verticaux, ses esquives presque chorégraphiées et surtout son rythme moins frénétique que la concurrence. Moins de réflexes, (un poil) plus de réflexion, pour des affrontements que la tension omniprésente rend toujours épiques. Le mouvement du bassin pour provoquer un adversaire fraichement occis est le joyau qui couronne cette réussite.

5) Kane and Lynch: Dead Men (PlayStation 3, 2007): Animée par deux personnages loin des clichés héroïques, à l'arc narratif sans concession, cette aventure m'a fait vivre des scènes spectaculaires et inventives, avec une tension de chaque instant, dans un univers sombre et crédible, ou les balles fusent sans toucher, ou les hommes sont égoïstes et moches, et ou la rédemption n'est qu'une chimère. Un jeu qui ose déranger, pour mieux marquer, quand bien même ce serait à coups de crosse ou de pelle en pleine tête.

Le jeu le plus attendu de 2011
Uncharted 3 : Drake's Deception (Playstation 3) : J'ai envisagé de nombreux jeux pour cette distinction remarquable d'être mon jeu le plus attendu. Des jeux ambitieux pour le médium, avec des possibilités à foison, des scénarios profonds, ou encore de l'originalité à revendre. Ceci dit, au niveau le plus viscéral, j'attends Uncharted 3 Drake's Deception comme un petit garçon, avec des étoiles plein les yeux. (NDbleubleubleu : Upselo n'est pas le seul possesseur de PS3 à attendre Uncharted 3).

 

TOP 5 DE FATE

1) Brütal Legend (PlayStation 3, 2009) : Depuis Brütal Legend, je surveille les titres du studio Double Fine. J'aime les jeux qui possèdent une identité forte. Il est impossible de dire qu'il s'agisse d'un jeu standard, qu'il ressemble à un autre. Brütal Legend est si unique malgré la reprise de différents gameplay (un peu de GTA, de beat'em all et de STR). Il fournit une aventure simple, drôle, et surtout plaisante, avec des dialogues amusants. Ce qui est assez rare pour être souligné. J'ai pris un pied fou à parcourir ce monde en voiture avec du rock en fond sonore, et à chercher les secrets du jeu. Intestable !

2) Bayonetta (PlayStation 3, 2010) : Pas plus convaincu de ses qualités, lors de sa sortie. C'est grâce à son bas prix - merci Zavvi - que je me le suis procuré. Que ses cinématiques furent lourdes. Que l'histoire fut incompréhensible. Fort heureusement, on s'en tape ! Le gameplay est bon. Débutant et confirmé peuvent apprécier le système de combat totalement permissif. Le plus plaisant reste de combattre avec des capacités améliorées bien chères qu'on s'achète en magasin, surtout après l'avoir fini une première fois. Il n'y a clairement rien de mieux que de dérouiller un ennemi avec ces techniques achetées. C'est pour cette raison que Bayonetta est si génial.

3) Borderlands (PlayStation 3, 2009) : Je l'ai essayé avec un ami parce que nous cherchions des jeux en coopération, pendant une période. Je ne suis pas un grand fan de FPS - même si c'est un Diablo avec une vue FPS, je sais - alors je m'attendais à un jeu sympa. Ce fut tout le contraire. Ce fut un plaisir d'abord de parcourir un univers aussi gigantesque sans être assisté comme dans les jeux actuels. Seul le gameplay compte, et j'ai tiré tout mon plaisir des combats et de la récupération de nouvelles armes.

4) Pac-Man Edition Championship DX (PlayStation 3, 2010) : J'ai acheté Pac-Man récemment, et c'est une véritable drogue. Il m'est difficile, voire impossible de m'arrêter. Même si c'est le cas, j'y reviens. Tout ça, parce que Namco l'a modernisé ! Il ne s'agit pas d'un bête et simple jeu d'arcade. A travers les différents modes (contre la montre, tuer les fantômes...), on remarque toute l'intelligence de son game design. Rien n'est laissé au hasard. La compréhension du placement des fantômes et des chemins à prendre pour Pac-man nécessitent de l'entraînement. Ce qui offre une belle marge de progression. De plus, cela ne fait pas de mal quand la majorité de titres nous assiste trop.

5) Super Street Fighter IV (PlayStation 3, 2010) : Parce que j'adore les jeux de combat. Parce que depuis Blazblue, je n'ai rien à me mettre sous la dent. Parce que j'aime mémoriser des combos et apprendre des timings. Parce que c'est du bonheur de progresser. Parce qu'il y a du online. Parce qu'à part Guilty Gear XX Accent Core et KOF XI, je ne trouve aucun jeu de combat aussi plaisant à jouer. Et parce que c'est Street Fighter et qu'il y a la plus belle : Makoto.

Le jeu le plus attendu 2011
Aucun. Mais vraiment aucun jeu. C'est parce que je les achète plutôt au feeling. J'aurais bien mis Little Big Planet 2 (PlayStation 3), comme je me transforme en grand gamin chaque fois que j'en vois une vidéo. Allez, va pour LBP 2 ! Je sens que ce sera à nouveau l'occasion de voir les délires, l'ingéniosité de créateurs en herbe. Puis, les sackboys sont si mignons...

 

TOP 5 DE BOKURANO

En temps normal, cataloguer mes jeux dans un Top 5 serait impensable. Mes expériences vidéo-ludiques sont tellement variées et répondent à des aspirations si différentes qu'il m'est impossible de les hiérarchiser dans un ordre de préférence. Mais que ne ferait-on pas pour Numericity ?

1) Demon's Soul (PlayStation 3, 2010) : Je n'oublierai jamais mon errance dans le royaume maudit de Boletaria. Demon's Soul est une harmonie du désespoir. Son atmosphère, sa musique, son gameplay, le game design, jusqu'à sa difficulté sont autant d'ingrédients qui se font échos et vibrent comme une seule note. A l'heure où le mot émotion est sur toutes les lèvres et envahit les discours marketing, j'ai retrouvé ces sensations irremplaçables qui caractérisent le jeu vidéo. Je me suis perdu au beau milieu d'une nature sauvage et impitoyable dont j'ai tout à apprendre. Ce n'est pas la mort qui règne dans Demon's Soul mais la vie ! C'est la malédiction des hommes que de vivre dans l'ignorance d'un monde qui les dépasse et éprouve leur cœur. Les morts sont les plus chanceux dans Boletaria, les survivants sont fous, désillusionnés, cyniques ou obsédés par de vaines convictions. C'est un monde intimidant où le joueur est invité à en comprendre les mystères en tâtonnant. Il faut se tromper, aviser, savoir persévérer et abandonner, pour finalement faire appel à toutes nos ressources et expérimenter l'engagement total de son être. J'ai retrouvé avec Demon's Soul, cette liberté propre au jeu vidéo : une interactivité qui ne se limite pas à la vision d'un auteur mais celle d'un univers entier laissé à l'appréciation de chacun.

2) Silent Hill Shattered Memories (PlayStation 2, 2010) : Le dernier Silent Hill mérite amplement sa place dans mon Top 5. Les développeurs ont revisité le mythe de la ville silencieuse pour en faire une fable psychologique, ils expérimentent à l'occasion une narration originale et remarquablement inventive. La ville se confond avec la personnalité du joueur, sans que le jeu sacrifie la profondeur de son histoire et transforme le joueur en simple spectateur. Bien au contraire ! Mon seul regret est que toute la richesse du jeu soit sous-estimée par les critiques qui l'ont comparé à ses prédécesseurs sans approfondir sa singularité. Comme quoi, l'originalité n'est qu'une affaire de réputation.

3) Blazblue : Continuum Shift (PlayStation 3 & Xbox 360, 2010) : J'ai toujours privilégié les jeux de combat, mais il m'a fallut attendre les jeux d'Arc System Work pour transformer ce penchant en véritable passion. Le petit dernier, Blazblue : Continuum Shift, est idéal pour se bastonner dans les règles de l'art. Le jeu est imaginatif, les combattants sont éclectiques avec des stratégies et des possibilités spécifiques. La vitesse de jeu met nos réflexes à l'épreuve tandis que la passivité et la glandouille sont carrément une punition. Blazblue est aussi technique, bourré de subtilités avec le Roman Cancel pour créer nos petits combos et surprendre nos adversaires. Entre amis ou sur une borne d'arcade, j'attends la phrase qui annonce un combat épique, phénoménal, transcendant : Here comes a new Challenger !

4) Red Steel 2 (Wii, 2010) : Pas besoin d'épiloguer sur le sujet, je me suis éclaté comme un gosse sur Red Steel 2. J'ai brandi mon Katana et dégainé mon revoler pour découper des samurais/cowboys. C'était carrément viscéral d'enchainer les coups d'estoc pour se créer une ouverture, de repérer le point faible des adversaires et de les achever d'un coup sec et rapide. Le jeu a beau être répétitif, on passe son temps à découper les ennemis, il s'apprécie pour son gameplay intuitif et se renouvelle avec l'apprentissage de nombreuses techniques. Même son scénario, complètement nanar, aura réussi à me faire sourire avec un final expéditif, comme dans les jeux d'antan où le voyage comptait plus que la destination.

5) Amnesia The Dark Descent (PC, 2010) : Je ne vais pas surjouer mon aventure, Amnesia m'a laissé de marbre. En fait, j'ai même beaucoup ri. J'avais l'impression d'être poursuivi par des monstres aveugles doublés d'une déficience cérébrale. Au début, je me cachais au moindre son et j'attendais que la créature finisse de grogner et veuille bien s'en aller. A la fin, je me faufilais dans le dos des monstres et je leur jetais des chaises à la figure. Le manque de danger m'a empêché d'être effrayé, sans compter les astuces faciles pour détourner les problèmes rencontrés. Pourtant, j'admire ce jeu, la peur qu'il inspire se nourrit exclusivement de notre imagination. On peut autant s'ennuyer qu'être happé dans son angoissante atmosphère, tout dépend de notre bonne volonté... et sens de l'humour.

Le jeu le plus attendu 2011 :
Evil Twin, ça fait au moins 2 ans qu'il traîne sur mon étagère. En attendant, je lis des previews et des test pour me préparer mentalement. Sinon, histoire de rester dans le coup, j'attends le prochain jeu d'Atlus : Catherine... Pourquoi ? Huhuhuhuhuhu

 

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