Sorti au mois de novembre de l'année dernière sur le Xbox Live dans la catégorie Indie Games, dark a été réalisé par l'Australien Andrew Russel dans le cadre de son premier Dream Build Play Competition en 2009, une compétition entre les développeurs utilisant le XNA (des
outils pour permettre à des développeurs de sortir leurs jeux sur les
plates-formes de Microsoft, de Windows à la Xbox 360 en passant par
Zune) avec à la clé, une récompense sonnante et trébuchante : des sous.
Ne gagnant rien (le jeu n'a pas même pas été sélectionné dans le Top
20), dark a néanmoins réussi à se forger une petite réputation
grâce au système de notation des joueurs qui lui a été favorable quand
son auteur s'est décidé à le mettre en vente sur le Xbox Live (80 MS,
soit environ 1€) ou sur PC (gratuit).

dark est un puzzle-game relativement simple qui se décompose
en quatre niveaux. Le jeu se termine en une trentaine de minutes
environ. Tout le travail du jeu est de créer une atmosphère basée sur
les ombres et les lumières. Ainsi, Andrew Russel a utilisé un système de jeux d'ombres appelé « Soft Shadows », c'est-à-dire des ombres qui ne s'arrêtent pas de façon nettes mais
qui s'atténuent petit à petit. Il en va de même avec les éclairages. Le
joueur contrôle un simple losange noir. Le jeu des lumières lui fera
prendre, par illusion d'optique, des formes différentes donnant
l'impression de contrôler une entité assez vaporeuse et mouvante comme
un spectre (d'où la nécessité de deux yeux sur ce losange pour indiquer
ou se trouve le joueur). Pareillement quelques énigmes ont pour
principal attrait que des objets sont cachés dans l'ombre, mis en
évidence par de la lumière, là où le joueur ne décèle au premier abord
rien de particulier, si ce n'est l'obscurité.

Mais avant tout, dark est un travail d'un jeune développeur
sur l'atmosphère, entre jeux de couleurs et d'ombres, où le joueur est
invité à prendre autant de plaisir à avancer dans le jeu qu'à se laisser bercer par les différents effets - esthétiques - qui parsèment le
chemin, sans le presser. Les quelques notes de piano installent le
joueur dans une ambiance à la fois douce et mystérieuse. Et la fin
arrivera même à étonner le joueur par la petite audace visuelle...

A lire :
Interview d'Andrew Russel par le site JeJeuJeux


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