TOKYO GAME SHOW!

 

Se repérer dans le réseau ferré tokyoïte est relativement aisé, comme j'en faisais part il y a cela deux années déjà ! Cependant, la taille de la mégapole faisant, je suis parvenu à
atteindre le Makuhari Messe situé en bordure Est de la ville (« près »
de Disneyland) au bout de trois heures de transport. C'est donc sur le
coup de midi que j'ai enfin pu entrevoir le dôme du centre de convention et d'exposition, sous un soleil qui se réfléchissant dans le blanc-gris d'une atmosphère lourde, étouffante, humide. Nous avons souvent écho
que ces longues ribambelles d'une foule pressée mais civilisée pouvaient s'étendre des heures entières pour cet évènement, a fortiori cette
année où le Tokyo Game Show (TGS) peut se vanter d'avoir battu un record d'affluence.
Pourtant, profitant sans doute d'un moment de calme,
j'ai attendu à peine quelques minutes - et ce sera bien la seule fois -
pour glisser 1200 yens sous la vitre des cabines destinées aux simples
visiteurs. Muni de mon ticket, j'ai alors passé l'inspection des sacs
avant de rendre quasiment aussi vite mon ticket. En contre partie, les
portes du TGS m'étaient ouvertes.

Une grande porte lumineuse
blanche et jaune accueille les visiteurs, avec inscrit en grandes
lettres noires le nom du salon. Le gimmick est toujours le même, mais il marche à tous les coups : une fois celle-ci passée, l'impression d'être passé dans un autre monde. Et la proximité avec Disneyland semble résonner jusqu'ici. En effet,
derrière cette porte, un monde d'artifice, de pyrotechnie et
d'étincelles se dévoile. Les écrans crachent toutes leurs couleurs sur
des écrans rivalisant de grandeur, parfois adoptant des formes
audacieuses, incrustés dans les différents stands des éditeurs et des
développeurs. Si la plupart ont des designs plus ou moins classiques,
d'autres développent des thématiques en accord avec les jeux proposés :
un château pour Ni no Kuni, un décor éthéré pour El Shaddai, un vrai bâtiment typique en bois pour Monster Hunter. Plus encore, chaque installation, en plus de ce déluge d'images et de
flashes - conséquence d'une concurrence féroce pour attirer le visiteur - rivalisent d'effets sonores et de thèmes musicaux. Les rythmes se
mélangent les uns aux autres et se transforment en un capharnaüm. Et
bien sûr, c'est avec un délicat relent machiste que beaucoup de ce que
l'on appelle les babes (les hôtesses) viennent comme des
rabatteuses inviter le public à s'immiscer dans l'obscénité de cette
gloire à la concurrence libérale...

 

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