Si une région du monde résiste encore aux assauts répétés de Microsoft, c’est bien le Japon et par extension l’Asie. En cause, un scrupule lié au poids historique des relations entre l’archipel et les États-Unis, compliquant d’autant la carrière commerciale des consoles Xbox lancées sur ce territoire. A l’aune d’un nouveau départ, piloté par un Phil Spencer habité d’une philosophie d’approche tout en humilité, les opérations séductions se multiplient…

Après avoir été pris d’une crise de boulimie aigue, avec pas moins de huit studios de développement acquis à grand frais, le département Xbox ne semble pas être rassasié. L’appétence de son chef de file s’oriente désormais en direction du pays du soleil levant. « Nous serions bien inspirés d’acheter un studio asiatique, en particulier japonais » , déclarait Phil Spencer dans les colonnes du site économique GI.biz. La présence toute symbolique du groupe informatique, représentée par « une petite équipe » , n’est plus conforme aux ambitions affichées par le dirigeant.

Si bien que ce dernier entouré de son équipe, s’est envolé pour le Japon afin d’être au plus près des développeurs locaux. A cette occasion, P. Spencer s’est fendu d’un bref communiqué sur Tweeter dans lequel il vante « l’enthousiasme et l’énergie » que manifeste la communauté du développement et éditeurs à propos de l’avenir du jeu vidéo. Un avenir qu’il espère commun. C’est un rituel presque obligé pour Phil Spencer. En mars 2019, le haut dirigeant était du voyage dans le but d’arracher à Sony des titres très en vue sur PS4 (Yakuza…).

Hasard du calendrier (?), le bien nommé Doug Bowser, président de Nintendo of America, se trouve également au Japon…