Grâce au cloud gaming, Microsoft semble enfin être en position d’arracher le leadership qui lui fait tant défaut sur consoles de salon. Jusqu’à dicter à ses futurs concurrents la règle fondamentale de réussite commerciale qu’il a lui-même écrite…

 

La confusion généralisée autour de Stadia à quelques jours de son lancement, conforte la promesse commerciale de xCloud. Technologie, jeux et communauté encadrent solidement l’offre de Microsoft quand pour la plate-forme de Google, un lancement en deux temps semble se dessiner. « Nous pensons fermement que les facteurs clés se résument par la lettre C : Contenu, Communauté, et Cloud » , déclare Kareem Choudhry, vice-président du département Gaming Cloud dans les colonnes de GI.biz.

Une manière insidieuse de dénoncer l’impréparation de son concurrent direct en dépit de la puissance financière et de l’expérience réseau de Google. « Azure est déployé dans 54 régions du monde, couvrant 30 voire 40 pays. La distribution ainsi que la couverture représentent un avantage décisif » , argumente le dirigeant. Mais pas seulement. La technique aussi maîtrisée soit-elle n’est pas suffisante si rien ne circule dans les tuyaux à destination de la dynamique client : « Nous possédons une force de frappe éditoriale puissante avec l’abonnement Game Pass. Nous fédérons d’ores et déjà une large communauté multijoueur » , se gargarise K. Choudhry.

Neuf sur le marché du jeu vidéo, c’est-à-dire tout à prouver aux yeux des joueurs, Google comme « toute entreprise souhaitant réussir dans le domaine de la diffusion en continu doit disposer d’investissements, d’avoir une histoire, un patrimoine, des succès probants afin de les combiner avec justesse » , liste le vice-président.

Une belle leçon d’économie d’entreprise…