Ubisoft semble monopoliser l’actualité du moment. Pas seulement pour l’innovation technologique de ses titres, à l’exemple de Watch Dogs Legion dont la folle ambition est de redéfinir les règles trop bien installées des jeux en monde ouvert. Mais aussi par des partenariats noués avec les acteurs neufs de l’industrie vidéoludique.

 

Et depuis quelle puissance technologique si ce n’est celle de Stadia, l’éditeur français brûle d’envie d’assouvir sa soif de grandeur ? « Nous assimilons très vite les nouvelles technologies, qu’il s’agisse de la Wiimote ou Kinect » , argumente Alain Corre, directeur exécutif de la région EMEA dans les colonnes du magazine. Plus qu’une adoption opportuniste, c’est une véritable culture d’entreprise qui habite Ubisoft. Il poursuit : « nous avons la conviction que le streaming comme le jeu en nuage apportent une réelle valeur ajoutée à notre industrie » pour in fine « attirer de nouvelles catégories de joueurs ».

Le noyau dur des joueurs n’est pas oublié pour autant : « nous, à Ubisoft, allons créer des jeux au concept innovant. Avec les capacités des serveurs dans le cloud (…) les possibilités nouvellement offertes aux créateurs en termes d’IA, d’intégration de personnages seront démultipliées. Nous sommes face à véritable une technologie de rupture » s’enthousiasme le dirigeant. Pour cette raison et d’autres bassement contractuelles, « Stadia concentre toute notre attention, c’est la première grande société à se lancer dans le jeu en nuage avec dynamisme et moyens ».

Mais avant de développer sous un jour nouveau sa force de frappe éditoriale, la pépite nationale se contente d’adapter ses classiques (The Division 2, The Crew 2…) sur la plate-forme de Google.