Hello tous,

Je viens de boucler le test de Gears of War 3, qui m'a littéralement soufflé. Comme d'habitude, vous retrouverez le test c-dessous...

 

L'air de la guerre [ 7.10.2011]

 

Devenue culte en deux opus mémorables sur Xbox 360, la saga Gears of War s'offre aujourd'hui un final digne de sa légende au fil d'un troisième volet en forme d'apothéose. De l'émotion, du grand spectacle, de l'action non-stop, un univers apocalyptique plus que convaincant... L'escouade de Marcus Feenix, en bonifiant encore les recettes de la franchise, confirme qu'elle est bien désormais un standard incontournable du jeu vidéo.

 

L'enfer sur terre. Lorsque débute Gears of War 3, le monde est plus que jamais est au bord du gouffre. Les locustes, ces intra-terrestres qui ont décidé d'envahir la planète dans les deux premiers volets, sont désormais eux-mêmes menacés par les Lambents, redoutables mutants apparus durant le deuxième opus. Et cette double menace a beaucoup coûté au monde des hommes: la population est décimée, il ne reste plus guère, depuis la destruction de la cité de Jacinto, que quelques poches de résistance pour tenter de faire front contre l'adversité. La formation militaire de la CGU est elle-même débordée, à la limite de la dissolution qui plus est. L'escouade delta de Marcus Feenix pourrait bien être le dernier espoir de l'humanité.

Un dernier espoir

 


L'escouade delta rempile pour une dernière aventure. Un ultime volet Gears of War en forme d'apothéose.

Les hommes ont trouvé refuge sur les îles, alors que deux années ont passé depuis la destruction de Jacinto qui a valu aux Gears d'être désavoués dans la population civile. Mais aujourd'hui, même ces dernières zones de refuge sont prises d'assaut. L'action de Gears of War 3 débute ainsi alors que la CGU doit prendre la fuite suite à une attaque Lambent. Marcus et ses compagnons montent sur un navire, bientôt pris d'assaut par l'ennemi. Et, d'emblée, le ton de cet ultime volet est donné: la bataille prend des proportions immédiatement gargantuesques, face à des créatures de plusieurs dizaines de mètres de haut. Le combat, visuellement époustouflant, est désespéré.

Pourtant, c'est dans cette situation dramatique que les Gears trouvent un espoir. Le président Prescott, disparu dans le deuxième opus, réapparaît avec une nouvelle qui pourrait tout changer: le père de Marcus Feenix, Adam, est toujours en vie. Et le scientifique aurait en sa possession une solution pour en finir avec les Lambents, mais aussi avec les Locustes, infectés par un virus redoutable. De quoi remobiliser l'escouade delta, qui s'offre une ultime vendetta.

(...)

Difficile de prendre en défaut ce Gears of War 3. Dense, varié, doté d'une excellente rejouabilité, le titre d'Epic reste de surcroît dans la droite lignée de l'excellence graphique des deux précédents volets. Si le moteur 3D commence à montrer quelques petites limites -sans doute liées aux capacités mêmes de la Xbox 360-, les développeurs ont encore réussi à améliorer le rendu esthétique du produit, en accentuant la profondeur de champs des environnements, en enrichissant la palette de couleurs du jeu, en proposant toujours plus de diversité dans les créatures et situations rencontrées. En faisant la fine bouche, on pourra peut-être tout juste regretter une petite baisse de rythme dans certaines missions solo et quelques bugs erratiques dans les cinématiques lorsqu'un ami rejoint une partie en coopération. Mais pour le reste, c'est le sans-faute, ou presque. Gears of War 3 confirme tout le bien que l'on pensait de la franchise, et s'impose sans peine comme l'un des titres majeurs de cette année 2011. Et comme l'un des titres les plus forts de la console de Microsoft, tout simplement.

Le test complet sur https://www.dna.fr/fr/les-plus-multimedia/jeux-videos/index.html