Hello tous,

Comme d'hab, vous trouverez ci-dessous le début du test que j'ai rédigé sur Resistance 3, après une bonne quinzaine d'heures de pied total en compagnie du dernier bébé d'Insomniac.

 

En bon père de famille [ 8. 9.2011]

On appelle ça une surprise. Après deux opus en demi-teinte, la franchise Résistance s'offre un troisième volet de nature à tenir la dragée haute aux meilleurs FPS du moment. Une prouesse des développeurs d'Insomniac qui viennent d'offrir une exclusivité majeure à la PS3.

Voilà qui ne nous rajeunit pas. Présenté comme un titre majeur du line-up de lancement de la PS3, Resistance n'avait guère convaincu lors de sa sortie, au printemps 2007. Le premier first-person shooting de la console next-gen de Sony, victime de ses faiblesses techniques, n'avait guère laissé un souvenir impérissable aux joueurs. Et sa suite, à l'été 2009, était de la même veine: décevante, parfois rageante, celle-ci souffrait de plus de la pléthore de bons action-shooters sur des consoles alors mieux maîtrisées par les développeurs. Insomniac Games avait perdu deux batailles de suite, et l'on pouvait penser que c'était suffisant pour sonner le glas d'une franchise dont on avait appris à se méfier.

Autant dire que ce n'est pas forcément avec un grand enthousiasme que l'on a appris le développement d'un Resistance 3. Lourde erreur cependant, car il suffit de quelques minutes, pad en main, pour prendre la mesure des progrès accomplis par la saga. Cette fois-ci, Resistance 3 joue dans la cour des grands. Plus mature, mieux scénarisé, techniquement enfin abouti, il s'impose comme l'une des nouveautés majeures de cette rentrée.

Intelligent, varié, bien amené

Insomniac a tiré les leçons de ses erreurs. Cette fois, plus question d'incarner un héros solitaire surpuissant. Pour affronter les chimères, ces créatures extraterrestres qui ont envahi la planète et converti les humains dans le premier opus, un homme, un père de famille qui n'a plus le goût de la guerre. Joseph Capelli a vécu le début du conflit. Nous sommes dans les années 1950, dans un monde alternatif où 90% de l'humanité a été soit contaminée, soit éradiquée. C'est dans cette ambiance de fin du monde que Joseph veut vivre son amour avec sa femme, veut offrir un avenir à son enfant. Et c'est cet amour familial qui le pousse à accepter une mission suicide qui, si elle réussit, pourrait sauver ce qui reste des hommes de la menace extraterrestre. Une dernière chance pour laquelle le joueur prend fait et cause, tant sa mise en scène est réussie. C'est galvanisé par l'enjeu qu'il se lance dans la bataille, en route pour New-York où doit se dérouler l'affrontement final.

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