Avant de se lancer, il faut une marque et une identité graphique pour renforcer la mémorisation de ladîte marque. C'est pas moi qui le dit, ce sont les marqueteurs chargés de nous faire dépenser des mille et des cents chaque année. J'ai eu beau fouiller dans ma tête de trentenaire dégarnie, tout était déjà pris.



Que faire ? Jeter l'éponge ? Faire appel à ces boîtes spécialisées dans la création de marque ? Inaccessibles... Alors je me suis regarder dans la glace de ma salle de bain. Et qu'est ce que j'ai vu ? Un vieux con attardé et mal rasé qui joue toujours aux jeux vidéo au lieu de se trouver un vrai travail (banquier ?).



Et paf, j'aurai pu faire le tour du monde et y revenir bredouille, l'idée était inscrite sur mon front, entre mes sourcils fournis et la désertification désespérante de mon cuir chevelu. J'ai grandi avec Nintendo, je suis un vieux garçon... Voyons, en français c'est pas la peine.... en anglais, ça passera nettement mieux, c'est certain. NintendoldBoy ? Trop long, imprononçable et trop péjoratif. Nintendo-boy ? Bof, bof... Je me rappel de mes cours de marketing, mon prof, un ancien responsable marketing de Christian Dior, nous le criait dans les oreilles. Une marque doit être courte pour être suffisamment mémorisable, descriptive, positive... Faut faire court donc. On essai cette contraction : Nintenboy ? Bingo ! On garde la racine et en plus, cela évoque la Gameboy. On glissera Baby Mario pour appuyer le graf'' Nintenboy. Ca fait réac embourgeoisé, au poil !


 
Vite, sans plus attendre, il faut acheter le nom de domaine, déposer la marque, lancer une grande campagne nationale, crier au monde entier que l'on existe... Euh, on se contentera du nom de domaine, Nintendo veille au grain, déteste la ressemblance, même venant de ses plus grands supporters. Alors on va s'la jouer furtif, humble et non exclusif. Nintenboy traduit bien plus qu'un attachement à la marque. Parce qu'ayant connu la même disette en 95 qu'avec la Wii (je ne sais plus s'il faut la détester celle-ci), j'ai été séduit par les sirènes des 32 bits de Sega et Sony. Pour mieux revenir vers Nintendo, cela va de soit. Ce n'est pas de l'amour vache, juste de la nostalgie de mes meilleures années passées sur consoles 8 et 16 bits qu'il m'est difficile de retrouver. Alors Nintenboy ira bien au delà du périmètre Nintendo, parce que la concurrence a beaucoup appris depuis. Sackboy de Little Big Planet, est une création digne de Nintendo. Difficile donc de rester indifférent...

Reste le logo, l'allure que l'on peut lui décliner afin de rester toujours dans le ton. Pas facile de se fixer un genre. En voici plusieurs, du style cartoon, graffiti et un autre un peu lugubre. J'ai longtemps hésité à insérer un personnage mais sa présence renforce l'identité du logo. Quitte à aller en contradiction avec l'ouverture aux autres consoles citées plus haut, les fondamentaux de cette publication restent Nintendo, mon premier amour.
 
Aaah, les affres de la création...

Et si vous me disiez quel est votre préféré ?