Take2, l'éditeur à qui tout réussi s'est exprimé sur les consoles nouvelle génération à la faveur de la présentation de ses résultats financiers. Même si pour le moment, l'ensemble de l'industrie est suspendu au lancement du prochain Grand Theft Auto, les milieux financiers s'inquiètent à juste titre de la transposition des projets pharaoniques de l'éditeur américain sur consoles nouvelle génération. L'envolée des coûts de production risque en effet d'étrangler financièrement l'éditeur. Son pdg, Strauss Zelnick se montre cependant rassurant sur ce point.
 
Lors d'une conférence accordée aux actionnaires et investisseurs privés, ce dernier a fait une surprenante déclaration : "croyons-nous à une flambée des coûts de fabrication des jeux nouvelle génération ? La réponse est non". Alors que le consensus validé par les acteurs de l'industrie veut qu'une hausse exponentielle des charges (l'effectif des équipes de développement grossit inévitablement), Zelnick prétend le contraire. Il affirme que l'introduction de nouvelles technologies ne signifient pas systématiquement des dépenses de fonctionnement supplémentaires. Elles seraient également porteuses d'une meilleur maîtrise des techniques de production "facilitant la création d'un jeu" sans l'étayer.
 
Prendre le contre-pied d'une vérité gravée dans le marbre relève-t-il d'un excès de confiance ou d'une raisonnabilité retrouvée ?