Grand absent du catalogue de lancement de la Wii U, Retro Studios serait visiblement chargé d'une priorité plus urgente pour le compte de Nintendo. Avec les réserves d'usage à observer, il semble que le studio américain travaille conjointement avec des développeurs externes dans la réalisation sur mesure d'un ou plusieurs moteurs 3D. Les prouesses techniques d'un des prototypes auraient même été montrées à Epic afin qu'il reconsidère leur expertise vis à vis de la puissance de la Wii U, incapable selon ce studio de supporter la dernière version de leur moteur graphique vedette, l'Unreal Engine 4.
 
Cette rumeur, lorsqu'elle est recoupée avec certaines déclarations d'officiels de Nintendo prend un peu plus de consistance. Ainsi, Eiji Aonuma déclarait il y a peu que Nintendo envisageait "d'établir des partenariats avec des sociétés extérieures dans la prise en charge d'éléments nécessitant une gestion considérable de ressources graphiques." La normalisation HD sur le tard pousse dorénavant Nintendo à déployer des efforts inhabituels qu'elle souhaite de préférence déléguer : "il est pas nécessaire pour nous de mobiliser en interne un grand nombre de personnes dans le but de développer de tels jeux [...] au moment où nous avons besoin d'une puissance supérieure à nos capacités, nous externaliserons notre production" signalait le président Iwata.
 
Comme la plupart de ses homologues nippons Konami (Fox Engine) et Square Enix (Luminous Studio) ou occidentaux tels que Unity Technologies, Nintendo serait tenté de mettre à la disposition de ses équipes internes et partenaires d'un jeu des outils de développement standardisés afin de contenir l'inflation galopante des coûts de production. Une culture d'entreprise nouvelle pour Nintendo dont le principal instigateur est Satoru Iwata, homme d'ouverture.