Mettre au point un processeur central ultra puissant en est une, le produire en quantité industrielle en est une autre. C'est ce que semble avoir compris à leurs dépends Microsoft et AMD qui feraient les frais de cette barrière technique à laquelle tous les fondeurs se sont un jour violemment heurtés. Le site SemiAccurate.com aurait eu vent de cette indiscrétion dès 2012 et la relance de nouveau à la faveur d'éléments plus précis en sa possession.
 
Ainsi, la puce en question au nom de code Oban est devenue un réel problème lorsque les usines de fabrication située en Extrême-Orient ont commencé à en produire en grande quantité. La trop grande complexité d'Oban freine sa puissance effective après qu'AMD ait réalisé des contrôles qualité pointus. Selon le site, il faudrait un délai minimum de huit semaines pour venir à bout de cette difficulté que tous les constructeurs connaissent lors de l'assemblage en série de la carte mère des consoles de jeux. Par prudence et pour ne pas réitérer le fiasco du RROD, les deux partenaires se seraient convenus d'un glissement calendaire de la date de commercialisation de la Xbox Durango.
 
C'est en effet toute la ligne de production du prochain format de Microsoft qui doit être stoppée sur l'autel de la rationalisation des chaînes d'approvisionnement propre à l'organisation de toute usine de fabrication de puce informatique. Si la solution n'est pas trouvée avant novembre 2012, il faudra attendre février 2013 pour que Microsoft puisse être fournit en puce. Par conséquent, la prochaine Xbox raterait les fêtes de fin d'année 2013 pour un hypothétique "courant 2014".
 
Nous arrivons tout doucement à un pic où tous les coups sont permis entre constructeurs. Les rumeurs se succèderont bientôt à l'intox organisée dans le but de propager un écran de fumée afin de ne rien laisser deviner de leurs intentions réciproques. L'hypothèse formulée par l'analyste Patcher corroborée par SemiAccurate.com un jour plus tard pourraient être le fait des stratèges en communication de Microsoft, spécialisés dans la guerre économique. Dans ce contexte à couteaux tirés entre les deux belligérants, l'information est constamment la première victime.