Au pied du mur, le président d'Electronic Arts défend un bilan que les marchés financiers contestent. L'action au plus bas depuis de nombreuses années souffre de la défiance généralisée des investisseurs. Ses choix stratégiques sont au centre de leur critique. Riccitiello qui n'en n'est pas à son premier bras de fer (il a démissionné de son poste en 2004 avant de revenir en 2007), estime que l'avenir s'annonce sous les meilleurs auspices pour le géant américain.
 
Selon ce dernier, le marché est en attente d'un électrochoc prévu "sans doute l'an prochain". L'arrivée des nouvelles consoles de salon donnera "de la visibilité" à des investisseurs marqués par la crainte de voir un géant incapable de s'adapter aux nouvelles tendances du marché. Malgré que le chiffre d'affaires de l'activité en ligne de l'éditeur américain soit en forte hausse d'années en années, seule l'introduction des prochaines Xbox Durango et PlayStation Orbis donnera le coup de fouet nécessaire à la relance du marché des jeux vidéo : "c'est le plus grand catalyseur" ajoute-t-il, priant le ciel pour que Sony ou Microsoft se presse de commercialiser leur nouvelle plate-forme.
 
EA est très peu exposé sur Wii U considérée comme un marché à risque et peu profitable aux éditeurs tiers.