L'imminence de la clôture de l'année fiscale 2011 aidant (ce 31 mars), les milieux financiers ont dorénavant les yeux rivés sur les prévisionnels des éditeurs. Ces derniers sont en effet obligés de dévoiler leur ligne de bataille pour l'année à venir qui est synonyme de gros bouleversements provoquées notamment par l'arrivée des consoles nouvelle génération.
 
Strauss Zelnick, le patron de Take2 s'est plié hier à l'exercice et tient à rassurer les investisseurs et actionnaires sur la baisse sensible de son chiffre d'affaires. Si ses précédents résultats financiers étaient portés par les succès commerciaux que sont Red Dead Redemption, Boderland ainsi que la réédition intégrale de GTA IV: Complete Collection, le président de Take2 assure que sa société est confortablement positionnée face aux défis posés par le renouvellement des consoles. << Lors de la transition de marché, les plus forts se ragaillardissent tandis que les canards boîteux disparaissent >> résume le très libéral Zelnick. Et cela en raison des faibles perspectives économiques liées au lent démarrage des prochaines plates-formes : << nous avons pour obligation de réfléchir à la gestion de notre portefeuille produits. >> Une rationalisation de son catalogue qui 's'impose << à nous et à nos concurrents >> prévient le pdg de Take2. Autrement dit, il ne faut pas s'attendre à voir une grande franchise être commercialisée au lancement des futures Wii U, Xbox 720 et PlayStation 4.
 
Par le passé, il a été reproché à l'éditeur nord-américain d'être financièrement trop dépendant du best-seller GTA, c'est désormais de l'histoire ancienne. L'insolente santé financière de Take2 est gage d'investissement stratégique, confortée par une << gamme de titres forts plus étendue que jamais [...] et les meilleurs développeurs >> L'éditeur est donc bien armé pour battre le fer, << mieux que quiconque >> s'emporte Zelnick. Qui pourrait en douter ?