John Carmack, illustre développeur qui n'a jamais caché sa préférence pour la 360, glisse quelques détails sur les forces en présence et se risque à dessiner le futur des consoles de salon.

Selon lui, Microsoft et Sony qui ont choisi de se lancer dans une course technologique effrénée dans la guerre commerciale qui les oppose depuis maintenant depuis 8 ans feront rapidement face aux seuils physiques incompressibles: « encore une génération et nous atteindront l'apogée des limites physiques fondamentales [...] il existe un mur de densité de puissance contre lequel un surcroît de Mégahertz n'aurait qu'une fine conséquence » sur le plan visuel professe-t-il.

Pour la génération en préparation, plusieurs thèses se confrontent. Soit les deux constructeurs opteront pour un lissage technologique à l'image de la Wii, soit Sony et Microsoft se tiendront à leur feuille de route respective en cédant à la prochaine étape esquissés par Intel et Nvidia (l'intégration massive multicellulaires de processeurs) ou peu probable mais tellement prometteur aux yeux de Carmack : « le Ray-tracing en temps réel », abolissant les limites physiques des processeurs. Enfin, le concept du cloud computing d'ores et déjà appliqué au monde de l'entreprise pourrait être le St Graal, à condition toutefois « que les problèmes de lags soient réglés. »

Echaudé par l'avance calendaire de la 360, Carmack pense que Sony commercialisera le premier sa PlayStation 4 même s'il souhaite, casquette du financier sur la tête, que cette génération actuelle perdure tout en rêvassant « à un possible effet de surprise d'un constructeur. »