Les médias comme les joueurs ont, semble-t-il, trop vite enterré Kinect. En tout cas au goût de Microsoft. Très en verve en ce moment avec des promesses tous azimuts formulées par des CEO, senior engineer, PR et que sais-je encore, celle qui intrigue le plus est assurément un appel à candidature déniché par Dualshockers.com. Et ce ne sont pas les têtes tombantes une à une qui prouveront le contraire.
 
Passée l’autosatisfaction du libellé de l’offre d’emploi où l’on apprend que le géant américain a “redéfini la façon dont les utilisateurs interagissent” avec leur interface machine, il est fait mention de la création d’une nouvelle équipe issue de l’écurie Xbox dévolue à la haute technologie “d’aujourd’hui et de demain”. Elle est composée de la crème des ingénieurs x360, xLive et Kinect. Excusé du peu. Face au bond technologique qui autorise désormais de traduire en ligne de code l’imagination la plus folle des membres de cette équipe d’élite, un nouveau collaborateur à l’inventivité débridée est recherché.
 
Mais attention, il faudra accepter de travailler sous astreinte, décrite de la même façon que les romans d’espionnage. Car faire partie de l’élite “comporte des risques”, il faudra préserver des fuites malencontreuses des documents et technologies “top-secret” selon l’appel d’offre. Alors, pour ceux qui rechercheraient une carrière ronflante au sein de Microsoft, “merci de ne pas poser candidature”. Non, ce poste à pourvoir parle “au passionné” convaincu des potentialités de Kinect et déterminé à lui assurer un avenir radieux, voire plus largement contribuer “au futur du divertissement”.
 
La réorientation de Rare que l’on croyait acquise à Kinect ajoutée à la puissance libérée de la xOne dorénavant accessible aux développeurs laissait pourtant penser du retrait progressif de l’interface sensorielle au profit de jeux au gameplay classique. Les récentes fuites sur l’entrée du numéro un de l’informatique dans le domaine de la réalité virtuelle pourraient relancer l’intérêt de Kinect et accessoirement sortir du passif les centaines de millions de $ investis.