Depuis quelques semaines, il y a comme un léger glissement dans la rhétorique guerroyeuse des dirigeants d’Oculus VR. Après s’être émus du peu d’empressement de Sony à finaliser le développement de Morpheus et exprimés des doutes sur sa réelle détermination, leurs attaques médiatiques se déplacent désormais sur un autre champ de bataille. Celui de l’épineux problème du plagiat industriel.
 
 
Si Nate Mitchell, vice-président de la branche produit de la jeune pousse se déclare à présent « optimiste » dans les colonnes d’Eurogamer.net sur la probabilité de la commercialisation à grande échelle du casque VR réalisé par le géant japonais, c’est pour mieux dénoncer une inspiration évidente à ses yeux  : « Beaucoup d’idées ont été reprises de la conception de Rift au profit de Morpheus. » Prudent, il s’est abstenu d’étayer ses observations. Elles préfigurent néanmoins d’une prévisible dispute de brevet(s) que Sony se hâte de déposer afin de prévenir toute velléité en provenance de son concurrent direct.
 
 
 
Dernier en date, la mesure automatique de l’IPD (pour écart pupillaire). Déposée mi-avril de cette année, cette innovation exempte l’utilisateur de trouver par lui-même (de façon manuelle sur Oculus Rift) l’IPD optimal grâce à une caméra insérée à l’intérieur de Morpheus. En comparant la distance des yeux dans des positions multiples, cette fonctionnalité ouvre également d’autres hypothèses (eye tracking) encore tues.
 

 

Pour l’heure, Morpheus se contente de faire le show à chaque grand rendez-vous régional. La prochaine étape sera celle du Tokyo Game Show de ce mois-ci (18/09) durant lequel la Tekken Team présentera plus en détail son projet un brin racoleur Summer Lesson. Sauf autre surprise.