L’industrie du jeu vidéo n’est pas seulement rythmée par la commercialisation de gros blockbusters. Les salons représentent aussi une dynamique non négligeable dans la promotion des titres et matériels mis en avant par les éditeurs et constructeurs. Jusqu’ici l’E3 (juin) ainsi que le Tokyo Game Show (septembre) représentaient deux rendez-vous incontournables inscrits dans leur agenda avant que l’Europe ne s’invite aussi avec l’organisation en août de la Gamescom.
 
Bien plus qu’une attraction transitoire inconfortablement calée entre deux salons majeurs comme ce fût le cas il y a plusieurs années de cela avec l’ECTS de Londres (fermé en 2004), la Gamescom semble jouer les trouble-fêtes dans le calendrier marketing de Sony notamment. En témoigne l’indécision exprimée par Shuhei Yoshida (président de SWS) quant à la présence ou non de Morpheus lors du TGS de septembre prochain. À l’expo de Cologne, le constructeur a presque tout donné après plusieurs mois de discrétion. Même l’E3 n’a pas été aussi bien achalandé avec l’annonce de signatures accompagnée d’une première liste de titres en cours de développement et de démos inédites de nouveau interdites au public.
 
À quel autre ordre du jour la prochaine édition du Tokyo Game Show pourrait-elle nous éclairer sur les avancées de Morpheus ? Rien pour ainsi dire, si ce n’est de mettre en avant un casque de réalité virtuelle en direction d’une audience encore en délicatesse avec les jeux en vue subjective. Sony s’y refuse, mais le remuant Yoshida n’est pas de cet avis. Selon ce dernier, toutes les occasions sont bonnes pour promouvoir ce dispositif. À plus forte raison qu’Oculus VR est très présente au Japon, certains développeurs de l’archipel ont réalisé des démos après avoir commandé la version 2 du kit. Réponse le 18 septembre.