En plus d’être la cible judiciaire de ZeniMax Media pour violation de propriété industrielle, l’augmentation constante des coûts de production du casque de réalité virtuelle Oculus Rift fait sourciller Facebook. Jusqu’à « donner des maux de tête » à certains dirigeants du géant des réseaux sociaux rapporte Cnet.com. Selon ses sources proches du dossier selon la formule consacrée, les coûts associés à la recherche et au développement du dispositif VR, sa distribution ainsi que la réalisation des jeux ont été largement sous-estimés.

 
En mars dernier, les observateurs spécialistes de ce secteur avaient salué cette acquisition. Ils pointaient notamment le bénéfice de la jeune pousse Oculus VR d’être désormais adossée à la corne d’abondance Facebook. La pénurie des levés de fonds, véritable plaie de cette activité en quête de rédemption (les déboires passés de la réalité virtuelle sont encore dans toutes les têtes) n’est plus qu’un mauvais souvenir. Du moins le croyait-on, car la facture s’avère tout de même salée. « Ce qui a échappé à Zuckerberg, c’est l’effort financier à consentir dans la fabrication d’un produit de grande consommation, et plus encore pour Oculus Rift », écrit le journal spécialiste de la high-tech.

Récemment, l’équipe a été renforcée par l’embauche des plus grandes expertises de l’industrie vidéoludique (Carmarck, Rubin...). Le studio s’est également offert Carbon Design Group, une société auteure du pad de la x360 et Kinect.  Des dépenses qui se justifieraient par « la consolidation de ses efforts d’expansion », quand d’autres mentionnent « la volonté de modifier des éléments techniques de l’appareil. » En effet, les cadres de la jeune pousse souhaiteraient entre autres améliorer le confort audio du casque, jusqu’ici en deçà du concurrent Morpheus avec ses effets sonores “3D”.