Les voici. Vous les attendiez impatiemment. Ils sont là. La cérémonie de récompenses des meilleurs articles paru sur mon blog est enfin en orbite. 4 ans que j'attendais ça. Rendez-vous compte, c'est le seul procédé que j'ai trouvé pour remporter une médaille, un macaron, un pin's - tout ce que vous voulez. Alors, ça ne traduit pas d'un manque de reconnaissance par mes pairs ou d'un snobisme à mon égard, simplement d'une lutte acharnée, à la régulière avec les meilleurs d'entre nous. Cependant, ne pouvant vérifier si les bulletins de votes ne comptent pas doubles dans les cérémonies aussi prestigieuses qu'opaques que sont les Krystawards ou les Gameblog Community Awards, je me devais de "maitriser" les données d'entrée (mes posts de blog) ainsi que celles de sortie (les votes) pour espérer remporter ne serait-ce qu'une cacahuète périmée depuis 3 ans. J'en ai donc profité pour établir une charte me permettant de gagner à coup sûr. Cette dernière se déclinant en une seule et unique règle : les billets de blog résidant dans les paradis fiscaux sont interdits. Ne résulte donc que les miens.

Meilleur jeu qui ne manque pas de races. Lui.

40 heures

Premier jeu effectué en 2017 et première claque. Bon, déjà graphiquement, ça renvoie effectivement aisément 10 ans en arrière mais peu importe. Grâce au jeu des exclusivités plus ou moins temporaires, Mass Effect se targue d’être le premier jeu que j’ai dû acheter en démat’ pour pouvoir y jouir sur ma PS3, et ça en soi, c’est déjà une performance énorme. Le but n’est pas de revenir sur le jeu, le test/critique étant déjà paru dans nos colonnes, par contre, je comprends bien mieux la frénésie autour de cette série clairement unique dans la jeuvidéosphère. C’est vraiment très bon et j’ai dévoré la 40-aine d’heures nécessaires pour finir l’aventure et même si l’on regretta les baraquements identiques entre les colonies qui atténuent quelque peu la sensation de faire partie intégrante de la grande Aventure, Mass Effect conserve bien trop d’atouts dans sa poche pour ne pas succomber. Un très grand jeu, un peu délavé 10 ans après mais qu’est-ce que j’ai adoré l’univers, les DCM (dialogues à choix multiples), le scénario, le doublage, les musiques et le gameplay.

 

Meilleur jeu que je n'ai pas vu venir

MotorStorm (18 heures)

Aka le jeu adoubé (avec Killzone) par Blacklabel. Vous m’arretez si je me trompe. Franchement, j’ai mis un temps de dingue avant de finalement céder sur l’exclusivité de Sony. A vrai dire, cette exclu de lancement ne me faisait ni chaud ni froid et il a bien fallu attendre 2012 pour que j’envisage la possibilité de la voir s’intégrer à mon catalogue. C’est dire si je suis long à la détente. Et lorsque je découvris la structure du jeu – un brun trop classique à mon gout – je ne pus m’empêcher de pester. J’ai vraiment cru que j’allais m’ennuyer pendant la douzaine d’heures du jeu. Bon, je me trompais lourdement. Déjà, le jeu ne dure pas 12 heure, il en compte seulement 17. Et ensuite, mais qu’est-ce que c’est que cette jouabilité et les règles qui le régit ? C’est vachement bien pensé. Je n’aurais pas cru m’éclater à jouer des gaz dans la gadoue ! Le revêtement des pistes, le type de motricité/liaison au sol, l’adhérence des différentes catégories de bolides casse-cou finalement, c’est du tout bon ! En plus, y a petit côté Mario Kart avec cette satané mécanique du boost dont il ne faut pas trop abuser et rabuser sous peine de faire surchauffer et exploser l’engin, une superbe dose de stratégie ! Et si finalement, Tempête de Moteurs ne se résumait pas à ce chrono’ où je coiffe la première place de la course au poteau avec un chrono identique à mon second ? Sacré putain de bonne surprise. Et encore, en dépit d’un nombre assez restreint de circuit, et que dire des différents moments de la journée ou encore des raccourcis permettant d’éviter (ou non XD) la jungle (ou le ring de boxe) des concurrents aussi fou que vous pour s’être placé de plein gré au départ du festival.

 

Meilleur jeu tiré d’un conte pour enfants

Demon’s Souls (45 heures)

Bon ? C’est à ce moment-là que vous vous dite que je suis un joueur rétro sur des nouveaux anciens jeux. Ce n’est pas moi qui le dis, c’est Liehd ! Oui donc je me suis « infligé » (et qu’est-ce que terme est mal choisi) un autre jeu qui a dépassé la date de péremption (et vous inquiétez pas, c’est pas fini !). Un peu comme MotorStorm, j’ai longtemps refusé d’accéder à la toute puissante. Et pourtant, j’ai suivi le phénomène depuis ses prémisses en 2009 avec les premiers tests en import de la bizarrerie  japonaise qui ressemblait à un truc occidental à première vue. Mais bon, quand tu penses que mon premier JRPG est Final Fantasy XIII, t’es plus surpris de rien.XD Donc mon premier ARPG est Demon’s Souls. Et il faut savoir que j’ai pendant longtemps pas compris quel plaisir on pouvait prendre à taper avec une épé sur un autre bonhomme. Pourtant je jouais au chevalier étant gosse, allez comprendre ! Bon, bref, j’ai rapidement changé d’avis. Effectivement, c’est très cool cette tension de bien faire sous peine de se faire éclater fiça. Le titre n’a pas besoin de présentation et son succès doit aussi bien en ses qualités plaisirstiques dans les combats que sa douce vision de la Faucheuse. La mort est punitive dans l’esprit des concepteurs et ça fait toute la différence quand sont en jeu une tonne de stuff, de buff et de bœuf vilement glâné après des heures de jeu. Le seul truc qui me les brise totalement, ce sont les boss. Parce que même avec les raccourcis et les affrontements dont on s’affranchit pour les rallier après trépas, c’est juste chiant de prendre 25 minutes pour les retrouver pour se faire ensuite éclater la gueule en moins de 2. Sinon, j’adhère au concept. Et au sadisme donc. Jeu pas encore fini. La moitié en 45 heures, j’avais besoin de souffler.

 

Meilleur jeu faisant l'unanimité

FF XIII (30 heures cette année - 70 au total)

Chapitre 11 à 13 je crois cette année, pour 30 heures de jeu. Le reste avait déjà été fait entre 2013 et 2016. Qui a dit que j’étais long pour faire un jeu ? Et c’est marrant parce que j’ai l’impression d’avoir joué à la partie la plus stimulante du jeu. Pourquoi ? Parce que. (Oui, je fais les questions ET les réponses). Parce que c’est à ce moment de l’aventure que l’on maîtrise (en tout cas pour moi) les subtilités, les nuances du système de combat. Et aussi à ce moment, surtout le dernier chapitre du jeu où l’on affronte les sets d’ennemis les plus à même de mettre à mal nos nerfs, capacités et performances. J’ai trouvé ça entrainant, entêtant, addictif et je reprendrais bien un rail si il vous en reste encore. Voilà, pour moi, Final Fantasy XIII est le meilleur Final Fantasy auquel j’ai joué. Voilà, c’est dit. C’est aussi le seul.

 

Meilleur jeu pas du tout conseillé aux flippettes dans mon genre mais ça va, je n’ai utilisé que 18 slips.

Dead Space (16 heures)

Comment vous rendre compte de mon aversion pour les productions d’horreurs. Ah oui, voilà, j’ai trouvé. Je suis le genre de joueurs qui a flippé dans Bioshock. Juste parce qu’en fouillant un bureau, j’ai vu l’ombre d’un chrosome sur le mur en face de moi. Donc, ça partait mal avec Dead Space. Surtout que j’ai fait la grossière erreur de jouer ma première session d’une heure (je pensais partir pour 2 heures mais vu le résultat, je l’ai écourté direct) en pleine pénombre, ambiance Whitechapel. Je m’y suis remis quelques temps plus tard en journée (quelle chance, j’ai joué à ce sujet au Printemps, j’aurais été dans la mouise avec le jour qui ne montre jamais son jour maintenant) et tout de suite, on se sent moins oppressé, plus libre de ses émotions. Et quel jeu ce Dead Space, j’ai adoré du début à la fin. Un titre se renouvelant bien au niveau des phases de jeu et proposant une panoplie meurtrière à recommander dans toutes les écoles primaires. Ça va, je déconne. Mention spéciale pour la disqueuse et l’absence de cinématique, moi qui d’habitude ne peut pas m’empêcher d’en déplorer le recours pour accentuer l’emphase sur le récit. Et cette fin de tarba ! J’en redemande, je veux mon rab’ de Dead Space !

 

Meilleur jeu dôté du pilotage automatique

Uncharted 3 (11 heures)

Bizarrement, la série Uncharted n’est pas très réputée pour ses phases de tir. Dissonance ludo-narrative par ci, mollesse de l’arsenal conféré de l’autre. Je m’insurge. Il est clair que le rictus de Drake ne colle pas tellement avec la folie meurtrière dont ce dernier se fait l’auteur. Par contre, je m’insurge pour le second point. J’ai joué à Uncharted Drake’s Forturne en niveau moyen à l’époque. Normal me direz-vous pour qui découvre la saga ; dans l’ordre. Puis, j’ai opté pour un peu plus de difficulté à l’aube d’entamer le Among Thieves ; parce que la courbe d’apprentissage des contrôles fut parcouru lors de la réalisation de son prédécesseur. C’est donc tout naturellement que j’en ai fait de même pour l’Illusion de Drake. Mon propos n’est pas là de revenir sur la différence de comportement de l’IA et de son influence sur le challenge de ces phases de tir mais bien ici de causer balistique, physique, animation ainsi que règle de jeux. Je vais tâcher faire court parce qu’il ne s’agit pas là du test. J’ai vraiment trouvé qu’au niveau sound-design, contrairement aux idées que je vois être véhiculées, le roaster d’armes d’Uncharted n’a pas grand-chose à envier aux auto-proclamés meilleurs de la catégorie. Ensuite, quelque chose d’essentiel pour moi et qui me fait bien chier niveau réalisme/immersion et challenge du coup sur les nombreux titres qui ne le font pas, c’est la tremblote simulée du joueur. Ce qui différencie clairement le jeu « tir au pigeon » du titre clairement orienté « fusillade réaliste ». Oui dans Uncharted, tirer à côté de la cible n’est pas signe de noobitude, c’est la physique/balistique du titre qui veut ça. Et bon dieu que ça fait du bien. Alors oui, les animations des ennemis qui se prennent une volée de plomb semblent et sont un brun caricatural mais représentent à mon sens parfaitement dans le registre « jeu vidéo » le souffle de toutes ces bastos. Enfin, pour prouver qu’une bonne conception d’un jeu vidéo passe aussi par le mélange d’un certain degré de réalisme et de fantasme, j’apprécie le choix de ne pas compter une balle = une blessure handicapante. Cela rehausse clairement le niveau de challenge. J’aime le fait d’avoir aussi ce genre de proposition même si je salive à l’idée de voir son procédé inverse du côté de la série Max Payne.

 

Meilleur road trip sans voiture

Resistance 3 (10 heures)

J’avais pas mal d’appréhension avant de lancer le 3ème épisode d’une série que j’apprécie. Essentiellement parce qu’à une époque, je ne consultais que le site jeuvidéo.com pour me renseigner sur l’actualité du jeu vidéo et que cet épisode avait été moins bien noté que le 1er et le 2nd. Et bien vous savez quoi ? C’est mon épisode préféré ! Déjà, le thème musical du menu est sublime, on n’a pas touché la manette qu’on se sent déjà bien ! Ensuite, niveau écriture, y a un gros progrès pour nous marier des enjeux personnels (pour ne pas dire familiaux) à une cause bien plus grande pour l’humanité. Ou comment accentuer l’empathie pour le personnage principal. Tout ça compté via de magnifique cinématique aussi bien artistiquement que techniquement. On sent que l’aide conférée par Naughty Dog sur celle du 2 qui tranchaient déjà avec le 1 s’est poursuivi pour le 3 ! Si à cela on ajoute un changement de paradigme avec une résistance face à l’invasion chimérienne non plus frontale (à l’instar des 2 premiers opus) mais urbaine. Il ne s’agit plus de résister face à une invasion mais face à une occupation. Et le sentiment d’être traqué, épié, écouté sur les ondes radios secrètes ne fait qu’accentuer l’ambiance d’une justesse sans commune mesure du titre d’Insomniac Games. Mais les qualités du titre ne s’arrêtent pas là. Les structures gigantesques au loin, les panoramas de couleurs chaudes, là encore, Insomniac démontre ses talents d’artistes. L’écriture des personnages n’est pas en reste et le destin de certains des protagonistes octroiera un pincement au cœur au vu du sort ainsi que de la longévité avec laquelle ils accompagnaient le joueur dans la trilogie. Enfin, finissons par ce road trip démarrant dans le Missouri et aboutissant dans l’hiver polaire d’un New York transfiguré par les installations chimériennes. Un road trip sans voiture qui nous verra vivre moult péripéties, embuches, compagnons d’infortunes permettant de mettre en exergue une science de la loofoquerie niveau capacité armoriales ; pas les développeurs du Groovitron pour rien ^^. Seul ombre au tableau : le moteur de jeu techniquement pas folichon. Bien dommage quand on voit les moyens du studio désormais avec les claques qu’ont pu être Sunset Overdrive, Ratchet&Clank et bientôt Spiderman. Je persiste et je signe, un jeu bon, c’est bien. Un jeu bon et beau, c’est mieux.

 

Meilleur copy/paste du gamedesign d'un autre jeu

Killzone 3 (8 heures)

Sacré impressionnant la façon dont se renouvellent les phases de jeu dans ce 3ème opus de la série originelle de Guerilla Games. Ayant déjà écrit et publié un test cette année, j’ai un peu plus que moyennement la flemme de me répéter. Sachez juste que je n’ai pas aimé le scénario du jeu, ni l’histoire, ni le ton (que ce soit entre la caricature ratée du côté des méchants ou le discours de gosse de 6 ans entre chef et subordonnés côté gentils). En dehors de ça, le jeu est très plaisant et jamais chiant à parcourir. Tant qu’on garde la manette entre les mains.

 

Meillleur jeu de coupé-décalé

Killer is Dead (9 heures)

Petite anecdote qui n’intéressera que moi. Si vous avez remarqué, en dehors de quelques jeux dont j’accuse un retard encore plus monstre, tous les jeux auxquels j’ai joué cette année appartiennent à la cuvée 2011. Et je croyais fermement que Killer is Dead était sorti en 2011. Vous en tirerez les conclusions que vous voudrez. Le jeu est développé par La Fabrique de Sauterelles et son créateur est Suda 51 – géniteur du titre – présenté sur ARTE dans ses documentaires très bien réalisés sur le jeu vidéo comme le Tarantino du jeu vidéo. Informations vous l’avez compris terriblement essentielles. J’avais flashé sur le jeu à l’époque pour sa direction artistique que je trouvais sublime. Et puis bon, un justicier au bras bionique, en costard et avec un katana, comment résister ? Le titre est plutôt bon même si faiblard techniquement malheureusement. Je n’ai pas compris le principe de drague donc j’ai vite abandonné. J’y ai joué en japonais sous-titré anglais, ‘fin je crois, vous me mettez le doute maintenant, bravo. Le système de combat est assez simple, pas trop de combines compliqués mais ça se laisse jouer agréablement. J’en retiens surtout une petite fille qui s’énerve beaucoup lorsqu’on presque-meurt, un boss inutilement pette-doigt avec ses QTE démentiels à réaliser, une lune omniprésente et surtout l’un des plus belles pistes (je n’ai pas dit OST) qu’il m’ait été donné d’entendre cette année.

 

Meilleur jeu qui est bon mais qui n'aurait pas du avoir ce nom prestigieux

Driver San Francisco (7 heures)

Je n’ai rien de personnel contre Driver San Francisco. La ville est bien modélisée. L’histoire est développée avec intention, ce qui est rare dans un jeu de voiture. La carte « google map » à plusieurs niveaux de zoom est à reprendre dans toutes les écoles de foot. Le mariage osé entre véhicules d’époque Bully/Starstky et contemporaine ne fait pas tâche bizarrement. Et le principe de pouvoir « shifter » de véh en pleine poursuite pour se rapprocher de sa cible ou foncer sur elle en se plaçant en sens inverse n’est vraiment pas piqué des hannetons. Mais voilà, je suis de ceux qui ont passé des heures sur l’ambiance/atmosphère de Driver premier du nom dans New York et surtout Driver 2 à Chicago et La Havane. Driv3r ? Ne parlez pas de malheur. Et même si j’apprécie la tentative de renouveler un concept potentiellement moins vendeur en 2011 qu’en 1998, c’est justement le shift et les tonnes de missions secondaires à faire façon jeu de bagnole en monde ouvert qui m’ont sorti de l’expérience Driver telle que je la connaissais. Comme on dit, pas un mauvais jeu, mais un mauvais Driver.

 

Meilleur jeu qui part bien scénaristiquement mais qui a vu ses scénaristes se faire remercier avant la fin du développement

Rage (20 heures)

ID Software s’est pourtant bien démerdé avec son titre. Le Wasteland donne envie, le mélange farwest/post-apo fait mouche. Le concours d’une organisation essayant d’exercer de tout son poids son contrôle sur la région, le fait d’être l’un des élus pour permettre à la civilisation libre de retrouver sa place, le mélange FPS/combat motorisé à la Max Payne sont autant d’éléments à mettre en faveur de Rage. La composante RPG aussi n’est pas dégueulasse avec son système économique, ses armes à améliorer, les véhicules aussi. On s’amuse bien à vrai dire. On décèle des morceaux de level-design brillant, une IA très élastique et travaillée ; là je parle surtout du traumatisme que confère les mutants bondissants en zigzagant vers vous, un vrai cauchemar pour tout tenancier de la manette et de ses sticks limités question visé. Mais je m’attendais à vraiment mieux, à beaucoup mieux question scénario. Ça se met en place tranquillement, on a le temps de comprendre et appréhender les enjeux, de se faire à l’univers et puis arrivé à la quinzaine d’heures, ça expédie l’affrontement final, on ne sent pas assez le phénomène de progression pour y arriver. Ok, on s’est fait un nom dans la région, on n’est pas n’importe qui mais la façon dont on arrive finalement à faire face à l’Autorité est trop expédiée. Et ça, je n’ai vraiment pas aimé. D’autant plus con, parce que le titre est vraiment bon à côté de ça.

 

Meilleur jeu de chaises musicales

Gran Turismo 5 (20 heures cette année)

Bon, en fait, je n’ai joué à GT5 cette année seulement parce qu’il me restait la partie endurance du titre (la dernière partie du jeu donc) que j’avais pris la liberté de remettre à plus tard lorsque je jouais pour la première fois au titre en 2016. Il faut dire que 60 heures, mêmes excellentes, ça nécessitait une pause.  Mais ô surprise lorsque je revins quelques mois plus tard. J’avais écrasé les 10 Go installé sur le DD parce que PS3 modèle 40 Go donc 37 + Mass Effect en démat’ car pas disponible autrement = pas le choix. Donc je l’ai réinstallé, j’ai lancé le jeu avec mes données sauvegardées de l’année précédente et patatras : bug prenant la forme d’une loop où l’on ne peut que sélectionner « ok » pour faire revenir la même fenêtre. GE-NIAL. Donc, tout ça pour dire que je n’ai fait cette année – sur GT5 – que rattraper ma session corrompue de 60 heures de l’année passée en 20 heures. Allez comprendre. Ceci dit, il doit y avoir un trou dans la caisse, il me manque 4 millions de crédits.

Ah, mais vous vouliez savoir comment je juge le jeu ? Référez-vous au bilan de l’année dernière. Réponse corrompue. Elle aussi.

 

Meilleur jeu de Gran Tourisme

Assassin’s Creed Revelations (25 heures)

Faute d’avoir pu dégoter un billet pas cher pour İstanbul, je me suis rabattu sur une destination à ma portée : Constantinople. D’abord très défiant vis-à-vis de cet épisode – pour ce qu’on en disait sur les forums – je n’ai pas mis très longtemps avant de retourner ma veste. Le test de Vicporc ayant eu raison de mon amateurisme. En fait, Revelations est très plaisant. Alors, certes l’esbroufe « révélation » est totale tant on se moque des chamaillades entre 2 assassins quant à l’utilisation de la pomme d’Eden mais le jeu en lui-même parvient à renouveler une formule déjà bien rôdée après 3 épisodes. Le scénar’ « historique » n’est pas fou-fou mais la conspiration royale ou plutôt sultanale y va toujours de son petit effet. Contantinople est très plaisante à parcourir/varapper. La mise en scène des missions principales jouit toujours d’un soin particulier (je me souviens encore de celle du 1er …) et surtout les missions secondaires à la recherche de l’artefact perdu remplacent habilement les tombeaux avec leur gigantisme aussi bienvenu que déroutant. Bon après Assassin’s Creed fait du Assassin’s Creed avec une difficulté toute relative, de la caricature d’infiltration parfois ou l’exact opposé quand ça lui prend. Un épisode que j’ai bien aimé. Même si la mise en scène dégueulasse des quêtes annexes ne passent plus.

 

Meilleur « pas de bras, pas du chocolat »

Rayman Origins (18 heures)

Je me souviens d’un Rayman PSOne très violet (mais pas que, ce serait être mauvaise langue). Je le retrouve tout coloré. Quel moteur de jeu cet Ubi Art Framework, très impressionnant. Que dire sur cet Origins qui n’aurait pas déjà été dit. Le jeu est magnifique artistiquement comme techniquement. L’ensemble des mondes auxquels on est en droit de s’attendre d’un plateformer sont balayés : jungle, glace, lave, profondeurs sous-marines, désert et même robotique. Le jeu est admirablement découpé avec ses phases de plateformes, ses phases de speed run à haut niveau de reflexe, ses phases de shoot’em up à défilement horizontal et enfin ses phases de boss. Le charme opère d’autant plus que le gameplay est très bon et prend en compte les différents états de surface. Rayman voit gagner des capacités au fur et à mesure de sa progression. Les bruitages et compositions musicales sont aussi entêtants qu’agréables à écouter. Mon seul reproche vis-à-vis du jeu est la nature die&retry des boss qui demandent d’apprendre leurs différents coups et déplacements par cœur sans quoi aucune chance de progresser dans le combat et de les battre. Et j’ai trouvé bizarre que le boss final soit le même que le premier. On pourrait se dire que la boucle est bouclée mais j’ai trouvé ça nul car sa façon de procéder est la même.

 

Meilleur jeu de Merkel

God of War 2 (25 heures)

C’est bizarre. J’ai bien conscience d’avoir joué à un excellent jeu et en même temps je ne peux m’empêcher de me faire la réflexion. Est-on forcément moins impressionné par la suite d’un jeu ? Je ne nie pas par exemple qu’Uncharted 2 est un grand jeu mais tous ses codes, je les ai découvert (et apprécié) dans le 1er ! Et c’est un petit peu la même chose que je ressens vis-à-vis de GoW2. Je ne préfère pas spécialement le 1er mais je relativise (peut-être un peu trop) la performance du second. Pourtant, dans les 2 cas, j’ai opté pour le niveau de difficulté supérieur – pensant maîtriser la jouabilité et les règles du titre depuis le 1er épisode. M’enfin, je développerai sans doute ça dans un autre billet. Quoi qu’il en soit, ce GoW2 est très bon, renouvelle bien ses actes, la quête se suit tranquillement, les cut scene en CG claque toujours autant et la difficulté choisie lui octroie d’une durée de vie doublée. Le point dommageable pour moi réside juste dans le fait que je ne suis pas du genre à recommencer mes jeux et qu’il est hors de question de m’engager dans un new game plus pour bénéficier des améliorations dont je n’ai pu jouir faute d’orbes. C’est con. Elle avait l’air sympa cette masse 2 fois plus grande que Kratos.

 

Meilleur jeu dont je ne vois pas le bout

Deus Ex Human Revolution (53 heures)

Je me souviens avoir méchamment badé sur les trailers du titre back in 2011. Du genre à me mater 50 fois le même trailer hypnotique à l’époque. Donc quand l’heure fut venue, ce n’est pas sans émotion que je lançai le graal. Faut savoir que j’ai racheté le jeu – sa version director’ cut – parce que j’ai appris seulement après l’avoir pris que la version originelle ne faisait pas figurer la VO. Quelle arnaque ! Peu importe, j’ai trop aimé les trailers en VO pour me contenter de la VF. Et bien évidemment, j’ai une nouvelle fois eu raison. Le jeu casse la baraque. Le cadre cyberpunk est somptueux, la technique un peu moins. M’enfin, je m’attendais à pire. Même les cinématiques en dessous des standards ne choquent pas plus que ça une fois dedans. Les enjeux de cette époque tourmentée sont captivants. L’intrigue l’est tout autant. Les nombreux protagonistes jouissent d’une psychologie/personnalité très recherchée. Les possibilités conférées à l’augmenté Adam Jensen se révèlent être meilleure qu’une balle de foot. L’IA est d’un très bon niveau dans le niveau de difficulté intermédiaire pour lequel j’ai opté même si jeu vidéo oblige, on peut atteindre le dernier niveau d’alerte – oui, celui où on se fait tirer dessus comme un lapin – et se faire oublier et les types reprennent leur petite ronde comme si j’avais été enlevé de la surface de la terre par les extraterrestres. Et je suis étonné de ne pas l’avoir fini 51 heures après l’avoir commencé. J’avais presque fini par oublier à quel point la variété de chemins (frontal, conduit d’aération) et d’approches (bourrines, persuasion, filou, CQC, piratage) permis par le genre infiltration était si bon. Vite, j’en veux encore !

 

Meilleur Script

Call of Duty Black Ops (9 heures)

Je n'ai pas pu pendant longtemps me procurer les CoD en raison de la politique tarifaire dégueulasse d'Activision qui au vu du succès toujours plus grandissant des CoD depuis le 4 ne se privait pour conserver un prix d'appel exhorbitant même des années après la sortie dudit titre. Profitant de la baisse de popularité croissante de la série, je parvime à me procurer les épisodes que je n'avais pas eu loisir de faire (c'est à dire tous depuis le 4 sauf les 3 Modern Warfare que j'avais pu faire grâce à mon bro) à commencer par ce Opérations Spéciales. Ayant très bonne réputation (à l'échelle de CoD j'entends), c'est sans trop d'appréhension que je me lançais dans la bataille. Et franchement, je l'ai trouvé très bon pour un CoD. Pour une fois, la trame se comprend bien, on altère entre des protagonistes qui sont tous liés les uns aux autres par la trame. On comprend la logique d'enchainement des différentes missions aux 4 coins du globe et la narration est plutôt bien foutue avec ce super soldat Mason intéroggé par on-ne-sait-trop-qui et dont on revit par flashback les dernières épopées l'ayant conduit à sa détention. Alors oui, y a du script neu-neu à tout va, oui le gamedesign est plus ou moins toujours le même avec tous les phases de jeu qu'on attend d'un FPS Hollywoodien mais je ne sais pas, ça marche toujours autant sur moi. Sans doute aussi parce que je me fous direct dans la difficulté la plus retorse pour obtenir l'illusion du challenge. Bref, j'ai pris pas mal de plaisir et voilà qui termine bien l'année 2017 vidéoludiquement pour ma part.

 

Mon petit Bilan "à la Minato"


Au total, 367 heures de jeu, et c'est beaucoup et très bien pour un type comme moi cherchant à combler le retard de jeux affaire. Quand on se dit que chaque année, il sort facilement 15-20 voire 25 jeux auquel on veut vraiment s'adonner, il est rassurant de constater que mon changement de modèle de consommation de jeu vidéo - bien aidé par la fin de mes études et mon entrée de plein pied dans la vie active - paye. Après 8 ans à jouer seulement le Week-End 2 heures par ci, 4 heures par là (je n'ai jamais pu me faire à l'idée de jouer en semaine avec les devoirs, révisions, exercices, ou même tout simplement, pas l'esprit tranquille sauf le WE) de ma première au Lycée jusque l'obtention de mon Bac+5 (mais -12 dans la tête comme vous avez pu le remarquer depuis toutes ces années à faire le gogol XD), je savoure le fait d'arriver à cloisonner le travail et le privée là où j'emmenais toutes mes prises de tête scolaire avec moi à la maison pendant mes études (n'étant pas spécialement un génie intellectuel mais plutôt un bosseur pour combler mon manque de talent inné). Bref, c'est cool de pouvoir jouer tranquille en revenant du taf comme à la bonne époque du primaire/collège voire début lycée. Ca me permet de prendre plus de plaisir au quotidien (conséquence évidente) et par la même occasion de combler le retard monumental accumulé puisque je ne compte pas moins de 60 jeux PS3 et HD collection époque PS2 à faire (c'est énorme !) mais à raison de 20 jeux par an, je devrai pouvoir résorber ce retard qui ne prend même pas en compte la facile 40-aine de jeux PS4, Xbox et WiiU que j'ai accumulé dans le même temps. Bon, je sais que je ne vais pas y arriver d'un coup de baguette magique, mais d'ici 8-10 ans, je devrais en avoir fini avec la PS3 XD. Ah oui, et faudra peut-être que je me mette sérieusement sur ma Vita un jour ... Aidez-moi, pauvres fous !!

 

2014-2017 Un cru pas dégueulasse cette année ! Réservé