Nous y voilà.

J'avais initialement prévu de t'étaler la publication de l'interview de ce patient (dis comme ça, on se croirait à l'Asile d'Arkham - et ce n'est que partiellement faux) sur toute l'année 2018 avant de me raviser. Le patient s'inquiétant manifestement sérieusement pour la santé mentale de Fache, je décida (ou plutôt nous décidames) de réduire le nombre d'articles afin de condenser l'interview sur le mois de fête qu'il doit être : Décembre. Comment finir l'année autrement que par un feu d'artifice, une coupe de champagne et un bon rail de coke ? Vous l'avez compris, impossible. Trois ans donc après la première partie de son spectable avec feu Gandalfleblanc, l'homme-mystère revient pour nous accorder sa dernière grande fantaisie avant de raccrocher la manette. L'occasion de revenir sur son parcours, ses financements politiques occultes ainsi que sa propension à la digression. J'ai pris la liberté de laisser les pavés tels quels car je ne saurais avoir l'outrecuidance de dénaturer la vision primaire de l'auteur. Notez que le sieur nous a fait grâce de l'écriture inclusive. On a échappé au pire murmure Fache au loin. Vous imaginez un tel lyrisme accouplé à la dernière tendance dans les milieux mondains ? Personne n'en serait ressorti vivant. Moi, y compris.

 

 

 TRAME

 

 I                           Cloud                           6/12

 

II                         Squall                        13/12

 

III                        Djidane                     20/12

 

IV                      Tidus                          25/12

  

V                        Vaan                           27/12

 

VI                       Noctis                       31/12

  

 

 

Copyright Zigendfunk & L.G.A.M.C.

 

 

 VI      Error 404 Nomura found dead

 

T'es très branché japanimation et cultur jap, je me trompe ?

Ha mais carrément, merci de l'avoir remarqué. Sur ce site, on me prend pour un gros noob de la japanimation parce que j'ai tendance à snober les productions actuelles (non sans raisons) mais avant d'être gamer, je suis japanimeux dans l'âme. Les jeux vidéo ne sont définitivement pas ma spécialité. L'animation japonaise, oui. Ou du moins, elle le fut, car compte tenu de la tournure qu'elle a prise aujourd'hui, j'ai fini par me désintéresser et ne plus la surveiller que du coin de l'œil.

Ceci étant, pour dire les choses comme elles sont, mon premier fanzine traitait de manga et d'animation japonaise (j'ai également squatté quelques numéros du journal de mon lycée pour y écrire notamment que « le manga, c'est l'avenir de la BD », bien avant le boom des publications en France), et je me suis beaucoup investi dans ce domaine en mon temps. D'ailleurs avec de la chance et pas mal de persévérance, il y a moyen de dégotter quelques dossiers sympas : une critique de mon premier zine dans un vieux Player One (« beaucoup d'humour, mais pas toujours très fin », écrivaient-ils déjà), un courrier coup-de-gueule perso dans Animeland (deux pages entières, quand même) et même des collaborations improbables côté BD. Du lourd. Du collector. D'autant plus que moi-même, je ne suis plus en leur possession du tout (à mon grand regret).

Bon, je radote sans doute, mais comme je suis lent à répondre, j'ai depuis longtemps oublié de quoi nous avons parlé jusqu'ici...

C'est peut-être parce que JE suis un gros noob de la japanimation que j'ai remarqué que t'étais fan de japanimation :D

Tu ne lis donc pas de mangasses violentes et sexuelles avec de gros yeux dessinés exclusivement pour pervertir les esprits des petits enfants blancs ?

Quelle triste jeunesse tu as dû avoir !

Pokémon, l'anime, ça compte ? Mais j'en suis resté à Télétoon et donc ses productions canadiennes. Le Bus Magique, Arsène Lupin, Spiderman, Hihglander, putain, ce que c'était du lourd les dessins animés à cette époque, les années 90, une décennie bénie (oui-oui, lol) des Dieux. J'ai bien essayé de me mettre à Olive et Tom ou d'autres dont j'ai oublié le nom mais mon occidentalisation exacerbée ne s'est pas laissée faire XD

Évidemment que Pokemon, ça compte, surtout si tu as survécu à l'épisode destiné à faire disparaître les trois quarts des épileptiques de la surface de la terre. Non et puis franchement, commencer les animés par un titre des années 80, c'est comme se mettre au jeu vidéo en commençant par Galaga. Ça a son charme, c'est certain, mais ça peut pas mal rebuter aussi. Tape plutôt dans ceux de la première décennie 2000, ça passera beaucoup mieux. Tiens, allez, je choisis pour toi : mets-toi à Cowboy Bebop. C'est Corto Maltese dans l'espace. On en reparlera ensuite.

Quels sont tes 10 produits japonais préférés (culturels ou pas d'ailleurs) ?

Les distributeurs de petites culottes usagées, les chapeaux-caca en plastique, les oreilles de chat, le yen, Ryuzaki57, Book-Off, les vaginettes, les posters lavables, le moe et les cup-noodles.

Question plutôt personnelle, j'aimerais savoir si tu as vraiment interviewé le scénariste de SW7 ou si tu as roulés tout ton mode en réalisant ladite entrevue avec l'une des 1400 qui composent ton lieu de travail (L'imprimerie nationale si j'ai bien compris) ?

Alors effectivement, je le confesse ici (parce qu'il y a prescription) : je n'ai pas interviewé le copieur qui a produit le scénario de Star Wars 7, mais un autre modèle qui le connaît très bien (ils ont longtemps été en maintenance ensemble dans le même hangar, ça crée des liens).

Qu'est-ce que tu penses de ces sitcoms allemandes (puis reprises en France) où des non acteurs jouent des rôles d'acteurs ?

Tu veux parler de Derrick ? C'est mon sitcom préféré, avec la Nounou d'Enfer. Je trouve d'ailleurs que quand on creuse, les deux séries présentent de grosses similitudes.

Nan Derrick on sait que c'est de la balle, je parle plutôt des sitcoms où des non-acteurs jouent (très mal) et commentent même en plan fixe la situation (parce qu'apparemment même le narrateur en voix-off a fui), on ne touche pas encore plus le fond que n'importe quel SJW ou n'importe clampin affublé de la lettre copte lambda sur la Toile ? Tu vois de quoi je parle ?

La caméra zoome sur le visage bouffi du Gamer aux Mains Carrées. Une veine de contrariété se devine au milieu de son front.

- Non, monsieur Neves, je ne vois pas du tout de quoi vous voulez parler. Je vais devoir vous demander de quitter le manoir. Mon mari ne devrait pas tarder à rentrer du travail et s'il venait à nous trouver ensemble, ici, maintenant, alors que tous les serviteurs ont été renvoyés chez eux pour l'après-midi, je crains qu'il ne se fasse de fausses idées et qu'il ne vous cale son fusil de chasse dans l'anus.

C’est décidé. J’ouvre un recueil de citations justifiant à elles seules l’interview.

Et je le fais payer.

Voilàààààà. Tu y eeeeesss.

Laisse le Pouvoir du Côté Square-Enix de la Force couler en toiiiiiii !

Je t'ai déjà parlé de Darth Nomurous ?

T'es déjà allé à Grenoble ?

Et comment. J'y ai fait une partie de mes études, et passé mes premières années de fonctionnaire. Je sais situer les Micromania, les Cash Converters et les boutiques manga. J'y ai rencontré Komy, l'homme au sandwich (en pleine tempête). J'y ai même éconduit mon premier (et seul) réalisateur de cinéma. Que de souvenirs !

Sans conteste l'une des plus belles villes de France avec Béthune, Dunkerque et Berk-Plage.

T'es chtimi ? C'est pas une ville pour les claustrophobes Grenoble, très intimidant cette densification dans une crevasse, j'ai pour ainsi dire détesté cette ville et ce coin. Je me permets comme tu n'y habites plus et que j'imagine que tu n'as pas de famille dans le coin.

Oh oui, t'inquiète, je n'y ai passé que quelques années pour le besoin des études, puis du boulot. C'est un coin super beau l'été, en terrasse. J'y ai même rencontrer Komy en pleine tempête, un souvenir mémorable. En hiver, par contre, ce n'est pas la même limonade, on a l'impression que les montagnes se rapprochent comme un étau (ou le décor précalc' d'un Manic Shooter). Personnellement, j'ai aimé, mais je ne m'y serais pas installé non plus.

Ah donc, c’est Komy le fameux second admirateur d’Oshii …

Pas que je sache, non.

Komy, son grand kiff, c'est Gundam.

Or Oshii, c'est Patlabor.

Et dans Patlabor, les robots ne volent pas.

Ce qui est rédhibitoire, pour les fans de Gundam.

Sinon, faut quoi, 4-5 ans d'étude pour jouir ensuite de 30-32 h de siestes... de durs labeurs dans les bureaux flambants neufs, c'est ça ?

Tout dépend à quel poste tu veux postuler. Au plus bas de l'échelle, on ne demande que le BEPC. C'est comme ça que j'ai pu accéder au merveilleux monde du travail, tu penses. On m'a demandé de calculer des additions à deux chiffres, c'était chaud mais j'ai géré.

Pourquoi personne n'aime les fonctionnaires (et contrairement aux apparences, je n'en fais pas partie) ?

QUOI ? Il y a des gens qui n'aiment pas les fonctionnaires ? Première nouvelle ! Comment ça, je ne suis pas crédible ? Moi qui ai appris à jouer la comédie avec Francis Huster !

Bon, si les gens n'aiment pas les fonctionnaires, c'est à cause d'idées reçues (et mensongères), qui suscitent pas mal de jalousie. Entre la protection du statut, les vacances, les 35 heures, les files d'attentes, les téléphones qui sonnent dans le vide, les mois d'attente pour un vulgaire papier... Il y a de quoi rager en face, ça se comprend. Il suffit déjà d'expliquer aux mauvaises langues que non, on ne cumule pas 35 heures et vacances à gogo, ça les calme déjà un petit peu. A titre personnel, pour bénéficier des trois quarts des vacances scolaires (l'établissement n'accueillant pas d'élèves sur cette période, il ne servirait à rien que je sois présent sur ce temps-là), je me tape des semaines à 41h30 (payées 35, hein, je préfère préciser). Ben franchement, y'a des fois, je préférerais avoir moins de vacances et des journées moins longues, parce que quand au bout de six ou sept semaines, t'es réduit à l'état de limace qui n'a plus la force que de ramper, t'en profite moyen, de tes vacances. Quand, de surcroît, t'as un petit salaire et aucune perspective d'avancement, ça motive moyen. Alors forcément, partant de là y'a des collègues qui ne s'investissent pas beaucoup et qui travaillent "à leur rythme", mais y'en a d'autres qui ont le sens du service public et qui se défoncent. C'est comme partout, on a des tire-au-flanc et des bosseurs, impossible d'y échapper, on n'est pas faits différemment des autres. Alors oui, il y a des avantages à être fonctionnaires, mais il y a aussi des inconvénients. La preuve : https://www.youtube....h?v=n4J7huMyvnY

Aux dernières nouvelles, on n'avait pas encore obtenu le cul de la crémière (et heureusement pour moi sans quoi PYT m'en aurait collé une). Reste que le système administratif manque de souplesse et étire les délais, du fait du nombre d'interlocuteurs à solliciter, cela implique souvent l'intervention de plusieurs instances, ce qui relance la machine à chaque fois, mais on essaie d'aller vers une simplification des services, notamment à travers le tout-numérique, pour contourner le problème. Par ailleurs (et ça aussi il faut le dire), il y a au moins un 5ème des fonctionnaires, je pense, qui ne sont employés qu'à des fins de suivi et de contrôle, parce que sitôt qu'il y a une faille à exploiter dans le système, le français ne fait pas d'état d'âme. Si tout le monde était réglo, nous serions moins nombreux et nous coûterions moins à l'état. Enfin, dernier point d'achoppement : le fait que nous coûtons, mais que nous ne produisons aucune richesse en retour. Nous ne fabriquons pas, nous ne vendons pas. Autant dire qu'au sein d'une société capitaliste comme la nôtre, nous sommes perçus comme des parasites, parce que si tu ne rapportes pas, tu n'es personne. Cependant ça aussi, c'est une idée fausse parce que la société, capitaliste ou non, est une mécanique d'horlogerie, et que pour fonctionner, une mécanique à besoin de rouages qui tournent dans le bon sens et au bon rythme. On a déjà tendance à trouver l'administration française peu efficace (excuse la litote), je ne vois pas comment des suppressions de postes pourraient améliorer quoi que ce soit.  Bien sûr que l'informatisation de nombreuses démarches va rendre certaines fonctions obsolètes, mais elle va nécessiter qu'on en crée d'autres en contrepartie - parce que les données auront toujours besoin d'être traitées à un moment ou à un autre, et parce que l'usager aura toujours besoin d'un interlocuteur humain. Encore que Cleverbot pourrait parfaitement faire l'affaire. Ainsi que je le soulignais, à mon sens, le vrai problème, il vient du système capitaliste qui atteint ses limites, mais il est plus commode d'accuser les fonctionnaires puisqu'au risque de radoter, le système capitaliste, nous en profitons tous chacun à notre niveau.

Pourquoi t’essaies tant de te faire passer pour un type archi sous-diplômé alors que t’es certainement archi surdiplômé ? (c’est bon, tu peux laisser tomber le masque, plus personne le lit à c’t’heure-ci).

Plus personne... à part Fache, qui aura mérité son achievement unlocked. Tu vas me faire le plaisir de lui bidouiller ça sous Photoshop.

Pour te répondre (parce que c'est un peu pour ça que je suis là quand même), je ne crois pas essayer de me faire passer pour quoi que ce soit. Je suis surdiplômé pour le poste que j'occupe, c'est certain, vu que c'est un niveau BEPC et que j'ai Bac +4, mais on ne peut pas dire que ce soit très valorisant non plus - enfin, quoi, il faut bien manger, ma brave dame (j'ai les bouches de tout Square Enix à nourrir).  On en revient à ce que je disais sur l'élitisme. Oui, comparé à un gars qui a le BEPC, je suis surdiplômé. Mais d'une, ça ne veut pas dire que je suis plus compétent que lui (tout dépend des domaines). De deux, un Bac +4, ce n'est pas sensationnel non plus, il n'y a pas de quoi fanfaronner. Ça me donne le droit de discuter littérature avec le petit doigt en l'air, mais comme je n'aime pas ça, ben... ça fait juste de la paperasse dans mes tiroirs.

Sur le plan culturel, par ailleurs, j'ai d'énormes lacunes : de la fac, j'ai conservé les outils intellectuels. Les connaissances, elles, sont parties aux Maldives pour une durée indéterminée... Du coup, forcément, je ne sais plus situer les Maldives, ce qui veut dire que je n'ai aucune chance de pouvoir les récupérer un jour.

T’es rentré dans la fonction pour fuir en partie le modèle capitaliste ?

Je suis rentré dans la fonction comme dans maintes conquêtes en boîte de nuit : parce qu'il n'y avait qu'elle qui voulait de moi (que c'est élégant). D'un certain point de vue, oui, c'était une façon de fuir un modèle sociétal qui n'est pas adapté à mon autisme : une planque pour pouvoir y construire ma bulle, m'y réfugier et tenir le monde réel à distance, histoire de pouvoir écrire à côté (sauf qu'hélas, ça ne fonctionne pas comme je l'espérais). L’"ambition", la "richesse", la "réussite", autant de notions abstraites qui ne signifient rien, à mes yeux. Partant de là, même si j'ai (je pense) les capacités, je n'ai pas l'envie. Or comment tu veux "réussir", sans l'envie de te goberger aux œufs de poisson ?

Donc, qu’est-ce que tu proposes comme système ?

A quoi ça servirait que je développe ? Les élections sont passées et je n'ai même pas eu les 500 signatures pour lancer ma campagne "tous en short asymétrique" ("pour une France qui rit comme une conne"). Remarque, je ne crois pas que j'aurais été élu, de toute façon. Juge par toi-même : dans mon système à moi, on plafonne les revenus et les profits, tous les dépassements sont réinvestis, chez nous ou dans les pays du tiers monde. Outre les bienfaits économiques que cela prodiguerait, cela permettrait de mieux répartir les richesses, de faire cesser la course aux bénéfices et de casser les dynamiques de concurrences sauvages. On arrêterait de nous vendre de la merde à moindre coût en hypothéquant sans vergogne sur notre santé, on pourrait engager davantage de personnel, et donc réduire le chômage d'autant. Tu me diras : "oui mais avec un tel système, tous les friqués foutront le camp" et j'en suis bien conscient. Au risque de me re-répéter, c'est d'autant plus dramatique que dans un monde où les ressources sont limitées, et le nombre de postes également, avec une natalité en constante expansion, c'est la seule solution qui pourrait nous sortir de l'impasse. On pourrait croire qu'après plusieurs milliards d'années passées sur terre, l'humanité aurait mûri, qu'elle ne verrait plus l'intérêt de payer des sacs à main trois mille balles alors qu'à cent kilomètres de là, avec cet argent, une famille pourrait vivre pendant dix ans. Mais non, tu penses. On est resté des sales mômes, ceux qui tirent des couettes et qui jouent avec le caca. Stephen Hawking ne nous donne plus que cent ans maximum, et je suis assez d'accord avec son estimation. Sauf que tout le monde s'en fout, vu qu'"après chacun, le déluge". Tant pis pour nos enfants, ou les enfants de nos enfants. Eux risquent de salement faire la gueule mais qu'importe, du moment que Jean-Guy il peut collectionner les Porsches. 

Tu prends plus de plaisir à jouer à :

A/ jouer à un jeu

B/ casser un jeu

C/ casser le milieu (presse, éditeur, forumeur)

D/ souffler les réponses à ta marionnette : l'intrépide Blacklaboule et donc éviter de revêtir le costume de criminel

Sans hésiter, la réponse A. Casser pour casser, ça ne m'intéresse pas. J'ai déjà du mal à trouver le temps de jouer, alors... Bon, s'il y a matière à déconner, je ne suis pas le dernier, c'est sûr, mais c'est toujours avec beaucoup de tendresse et de bienveillance. Il faut vraiment que l’œuvre soit une insulte à la vie elle-même ™ pour que je me fâche pour de vrai sur la toile et que je lui taille un vrai short asymétrique. Quant à Blacklaboule, hélas, je n'ai pas dû l'utiliser plus de deux ou trois fois, faute de temps, donc il n'aura pas rempli sa fonction d'homme de paille... ça m'aurait bien servi, pourtant, parfois. :D  Le Comte Zaroff s'est montré plus diligent, en la matière, même s'il s'est fait à peine moins rare. J'ai eu l'opportunité de le sortir de son carton pour les besoins du dossier Final Fantasy XV et je l'ai retrouvé avec plaisir. Je ne suis pas sûr que ça ait été réciproque, par contre. Cet homme est un croisement entre Grumpy Cat et les raptors du premier Jurassic Park.

Le compte Zaroff ? Connais pas. Tu m’expliques ?

C'est un de mes alter-ego, encore, sur une idée de mon poto Snake. Un salaud de première, tout droit sorti d'un vieux film en noir et blanc dans lequel il est question de chasse à l'homme. Spécialisé dans les billets polémiques, il a notamment coécrit la partie sur le sexisme de mon dossier Final Fantasy XV (sans surprise, celle qui a eu le plus de vues - naïvement, j'espère que ce n'est pas que pour le trash-talking, mais j'en doute malgré tout).

T'as pécho dernièrement ?

A fond ! Des brochets, des mérous, et même le seigneur du lac Vesp... ha mince, tu parlais de pécho, pas de pêcher... comprends-moi, je suis encore à fond dans Final Fantasy XV (ça commence à se voir, le placement de produit, ou pas du tout).

Bon et puis si tu peux lire ma réponse, c'est que j'ai pu la taper, et donc que PYT ne m'a pas pété les phalanges, et donc que la réponse est non. CQFD.

Même par l’intermédiaire d’un avatar, t’as pas le droit de pécho ?

Tu veux dire, envoyer Aang demander le numéro de la nana à ma place ? Nope, je peux pas. Sinon PYT risque de demander à Aang son numéro, et je ne saurais pas rivaliser (à part sur le plan capillaire).

Avez-vous les mêmes goûts vidéoludiques PYT et toi ? 
A-t-elle du goût déjà ?

Déjà, il faut savoir que PYT ne joue pas aux jeux vidéo. PYT joue à Zelda. Zelda. Zelda. Zelda. Uniquement Zelda. Bon, et Hyrule Warriors aussi, mais c'est parce qu'il y a

Hou vache, il y a donc une limite de caractères dans les mp, et je viens de la faire péter ! Un bien bel exploit digne de moi !

On l’a refait. Avez-vous les mêmes goûts vidéoludiques PYT et toi ? 
A-t-elle du goût déjà ?

Déjà, il faut savoir que PYT ne joue pas aux jeux vidéo. PYT joue à Zelda. Zelda. Zelda. Zelda. Uniquement Zelda. Bon, et Hyrule Warriors aussi, mais c'est parce qu'il y a Zelda dedans. Elle les tourne, les retourne, les reretourne, cherche tous les quart de cœur, tue tous les poulets pour les vendre à KFC, boucle toutes les quêtes optionnelles. Elle fait de la course en wagonnets. Elle sert d'entremetteuse entre deux Yétis chauds-bouillants. Et aux dernières nouvelles, elle passait pas mal de temps dans les temples de l'eau.

Bon, et puis elle avait beaucoup accroché à Professeur Layton, aussi.

Et elle aime bien prendre Green Arrow à Injustice, ou Saki à Tatsunoko versus Capcom, pour se mettre dans un coin et canarder l’adversaire de tirs à distance (pour le plus grand plaisir de l'adversaire en question).

Du coup, on peut dire que nos goûts se recoupent parfois, mais qu'elle est loin d'apprécier tout ce qui me fait tripper. Dès que ça a l'air un peu prétentieux, un peu pompeux, un peu philosophique, elle me tire la langue et elle repart chasser le rubis sauvage. Elle a également horreur des survival éponymes (parce que ça fait peur), et méprise cordialement les Final Fantasy (même si j'ai presque réussi à lui faire finir le IV sur DS), parce que c'est au tour par tour.

Quant à répondre à la question "a-t-elle du goût ?", dans la mesure où elle est en couple avec moi, la réponse ne peut être que "non". Catégoriquement "non". Je ne sais même pas comment tu as pu en douter ! ^^

PS : j'ai l'impression que c'est plus long à relancer qu'à répondre. C'est moi où ?

M'en parle pas, j'ai l'impression d'être dans un épisode d'Ulysse 31 ! ;) Avec cette musique en fond sonore : https://www.youtube....h?v=WQaknWwIunc

(T'as vu comme je m'applique à donner une dimension multimédia à cette interview, un peu ? On sent le professionnel...)

Bon, et si tu ne connais pas Ulysse 31, considère que cette interview s'achève ici ! :lol: (je suis dur en affaire, je sais). ;)

On va enfin pouvoir passer à la seconde partie de l’interview ou t’as décidé de monopoliser le temps de parole ?

Gasp.

La.

Seconde.

Partie.

De.

L'interview.

O____________O

Hashtag part-en-courant. ^^

Je croyais qu'on était déjà arrivé aux parties 6 ou 7, moi. re- ^^

Tu veux parler de quoi désormais ?

Reste-t-il des sujets que nous n'ayons pas abordés, seulement ? ! ^^

Le hic, c'est que cette interview s'est tellement étalée dans le temps (mea culpa) que je ne sais plus du tout ce que je t'ai déjà répondu ou pas. A ce compte, on risque de sacrément tourner en rond.  Par contre, si tu veux, tu peux faire de l'album pour monsieur mon frangin, parce qu'il est excellent. Encore faut-il ne pas avoir des goûts trop conventionnels en matière d'anticonformisme, évidemment.

https://cyclopeespio...y-night-epitaph

Ca se sent que je suis en chien pour continuer l’itw ? On va ptet s’arrêter là tout compte fait XD

Les yeux de Fache s'illuminent tout à coup.

Son pouls s'accélère.

Dans ses prunelles, on lit comme un mélange d'espoir, de crainte et de gratitude anticipée.

Non mais je crois qu'on a quand même bien fait le tour, non ? 

PS : je vais finir par commencer la publication de l’interview avant qu’elle ne soit finie, ça sera plus simple.

Je ne sais pas si le mot "simple" peut vraiment être associé à cette interview, d'une manière ou d'une autre. ^^ En une seule session, tu sais combien de pages Word ? 14 ! Et on en est à combien ? 4 ? 5 ? On va bientôt pouvoir sortir le bouquin chez Pix'n Love ! :D

Toujours plus loin, toujours plus vite, jusqu'au bout de l'extrême limite (air connu) (des vieux). ;)

(Je relance l'interview)

Tu es un grand malade mais dans ce contexte, sans doute que c'est un compliment.

(je pensais en avoir fini avec toi mais heureusement, ça n'était qu'un léger passage à vide)

Tu as trouvé la réserve de "vitamines" de Suda51 ?

Les vitamines toutes blanches à inhaler...

(voici donc mes 15 dernières questions)

Comme le chantait si bien Mylène Farmer : "paroles, paroles, paroooooles !" (ce qui, du reste, était un bon moyen mnémotechnique pour ne pas les oublier, les paroles. GG).

Pourquoi Snake ne poste plus ?

A cause de l'augmentation du prix des frais de port. Il ne s'y retrouvait plus, financièrement parlant. Maintenant, il envoie des pigeons, c'est plus économique. Hé ouais, les gens ! Leçon de vie, les gens !

Plus sérieusement, ça me gêne de répondre à sa place (ne l'as-tu donc point interviouvé ?), on pourrait se rendre compte que c'est un de mes nombreux multi et je préférerai éviter. Aussi vais-je faire au plus synthétique (insérer ici des rires préenregistré) : des idées et des envies d'écriture, il en a encore (plein !), on échange pas mal là-dessus, mais quand il voit ce qu'est devenue la communauté, c'est plus fort que lui, la démotivation prend le dessus façon Soulcalibur (façon Vithia à Soulcalibur, en l'occurrence) (et là, tu vas me demander, qui est Vithia et je te réponds donc par anticipation : la version masculine cis-genre carniste de Kayane). Démotivation que je peux comprendre, d'ailleurs. J'essaie de le pousser égoïstement à passer outre, juste pour le plaisir d'avoir un nouvel article de lui à me mettre sous la dent (après, si vous pouvez en bénéficier, tant mieux), mais même quand je lui fais mes yeux de chat potté, rien n'y fait : au lieu d'accéder à ma requête, il me poursuit avec du répulsif félin pour me botter les fesses (oui, il n'aime pas les chats).  Quand on s'investit autant dans la rédaction d'un post, qu'il soit sérieux ou humoristique, on aime bénéficier d'un retour sur investissement - si symbolique soit-il - ou entraîner quelques interactions.

Quelle est la nature de la relation particulière que tu entretiens avec lui ?

Je pourrais te répondre, bien sûr, mais le CSA serait obligé d'intervenir et ton article finirait en crypté, comme sur Canal + les premier lundi du mois (ça se fait encore, ça ?).

Même si je traîne encore un peu mes guêtres par-là, ma période Gameblog est derrière moi. J'en garde d'excellents souvenirs, c'est certain, et même un début de notoriété avortée (c'est une expérience) - un peu de rancune également, mais sur une si longue période de fréquentation, c'était inévitable -, mais au-delà, surtout, je ressors de cette web-expérience avec une poignée d'amis "vrais" (comprendre : dépassant le seul cadre du vidéoludique), qu'on essaie de réunir régulièrement en dépit de l'éloignement : Chocolat, Karas, Locutus, Snake, Vithia, qui sont vraiment devenus des "bros" en puissance. Ce qui implique qu'ils arrivent à me supporter H24 plusieurs jours d'affilée (l’équivalent IRL d'une partie d'Horreur à Arkham). D'ailleurs puisqu'on en parle (subtile transition), note que lorsqu'on se retrouve tous ensemble, il est rare qu'on lance des jeux vidéo, ou même qu'on en parle, c'est le paradoxe du gamer qui fait déjà ça le reste du temps : on randonne, on joue aux jeux de société, on mate des films et on refait le monde.

Bon, à cette liste d'happy few s'ajoutent tous ceux avec qui je n'ai pas pu nouer des liens aussi étroits, mais que je considère comme des potes authentiques : tous ceux que je ne vois pas assez à mon goût, tous ceux que je n'ai vu qu'une fois et que j'aimerais revoir, tous ceux que j'aimerais rencontrer et qui peuplent mon Facebook, tout ceux qui ont "disparu" de la circulation et qui me manquent comme des petites chagasses (excuse, je suis sur la saison 5 d'Hero Corp en ce moment)... les nommer tous serait courir le risque d'en oublier tant il y en a, mais j'ose espérer qu'ils sauront tous identifier à quelle catégorie ils appartiennent et l'importance qu'ils ont pour moi. Il paraît qu'on peut mesurer la valeur d'un homme à l'aune de celle de ses amis. Si c'est vrai, je peux affronter Freezer en dernière transformation avec les deux bras dans le dos.

Quelle circonscription as-tu choisi pour les législatives sous la bannière du parti présidentiel ?

Tu rigoles mais quand j'ai appris que c'était ouvert à tout le monde, j'ai voulu postuler. Je ne crois pas en la politique, qui est pour moi une religion à part entière (je l'ai déjà écrit, ça, non ?) : oyez oyez, biduletruc va descendre du ciel des sondages et régler tous vos problèmes d'un coup de décret magique ! Accueillez-le dans votre cœur !

Alors certes, je n'ai pas cette foi, mais j'ai des convictions (pesantes). Je me suis donc connecté sur le site dédié et là, paf, d'emblée, on m'a dit qu'il fallait préalablement que je prenne ma carte au parti. Du coup, j'ai renoncé. Déjà que quand il faut donner mon adresse mail pour m'inscrire à un tirage au sort histoire de gagner un Occulus Rift, j'éteins l'écran direct, je n'allais pas brader mes fesses dans l'espoir de pouvoir faire le pantin dans un amphithéâtre (j'ai suffisamment donné pendant mes études)...

Dommage. La France devra se passer de moi. J'aurais pu la sauver, et terminer Kingdom Hearts III dans la foulée, pour une sortie cette année. A quoi ça tient, quand même...

Alors comme ça on connaît Moundir ? Ta culture ne connaît aucune frontière, raconte-nous !

Évidemment, que je le connais. Je ne peux pas aimer Fabrice Luchini d'un côté, et ignorer l'existence de Moundir de l'autre. Moundir, c'est un peu le Fabrice Luchini de l'analphabétisme, non ? Le Jean Claude Van Damme du Paléolithique. Un subtil croisement entre Frank Ribéry et Colargol...

Certaines de mes sources les plus fiables me confirment qu'elles t'ont aperçu à la Rotonde le soir de ta célébration de la fin de FFXV, tu confirmes ?

Absolument. Côté cuisine, c'était succulent, même si ça ne valait pas un bon Whooper. Par contre, côté ambiance, c'était la louze totale : y'avait un excité, là, une sorte de Cefka croisé avec Rufus Shinra (sans le charisme), qui n'arrêtait pas de gueuler à sa table à chaque fois qu'un plat lui était servi, c'était insupportable. « PARCE QU'EST C'EST NOTRE ESCALOPE !!! » « PARCE QUE C'EST NOTRE RAB' DE FRITES !!! » « PARCE QUE C'EST NOTRE CARAFE D'EAU PLATE !!!! ». Grand moment de gêne quand il a pris les autres clients à partie en ces termes : « ce que je veux, c'est que vous, partout, vous alliez payer ma note ». Le monde est fou, moi je te le dis.

Pourquoi personne n'a fait le test du test de Final Fantasy XV ?

Parce que les tests des tests, c'est copyright Snake_in_a_Box, qu'il les réussit comme personne et que Snake n'écrit plus. Du coup personne ne les réussit comme lui non plus. Il a été tenté, bien sûr, sur le moment, mais l'impulsion n'a pas abouti. Et je ne suis pas assez stylistiquement discipliné pour prendre la relève. Mon humour à moi n'est pas assez fin. Au bout de quatre lignes, je basculerais déjà dans la grosse gaudriole qui tâche et j'assassinerais Nomura dès mon deuxième paragraphe...

Terrorisme, à qui le tour ? (en fait, si j'avais des talents sur Paint, j'en aurais donc fait un post de blog tendance humour noir charbon)

Tu essaies de me pousser à la faute, vil gredin, je le sais bien ! Je vois la carotte au bout de la ficelle !

Belle tentative, mais vaine, hélas !

La prochaine fois, accroche plutôt un ourson guimauve...

Au risque d'anéantir ton univers mental, comme tout le monde, j'ai mes limites, y compris en matière d'humour. Des limites choisies plutôt que subies, d'ailleurs, mais que je m'efforce de ne pas franchir. L'humour noir en fait partie. Peut-être qu'on peut rire de tout, en établissant une distinction entre l'humour et la réalité à laquelle il renvoie, mais c'est une distinction que je me refuse à faire quand la réalité est aussi dramatique. Là encore, question de principe. D'ailleurs, ce sont souvent ceux qui se permettent les montages les plus trashs qui chialent le plus fort quand il leur arrive une bricole ou quand quelque chose « les offense sur le net » - les mêmes qui lancent des pétitions débiles pour faire annuler les résultats de telle épreuve de leur BAC « parce que c'était trop dur ».

Comme tu l'as compris, je suis quelqu'un que l'humanité désespère, et dont le désespoir, en mûrissant, tourne à la colère. Plutôt que de vivre cette colère pleinement, snob et élitiste comme je suis, je préfère l'intellectualiser et la transformer en « humour », autant que faire se peut. Mais en réalité, je n'ai pas envie de rire, loin s'en faut. Quand j'écris un brûlot sur le sexisme dans Final Fantasy XV (par exemple), je ne m'amuse pas, je n'y prends pas de plaisir. Quand on me prend à parti parce que j'ai osé me moquer d'un personnage imaginaire, j'ai envie de chialer. Ce que je suis forcé d'écrire me navre au plus haut point, et ainsi en va-t-il de même quand je clashe sur un forum. C'est ma façon à moi de me contenir pour ne pas écrire un légitime « allez tous vous faire mettre » et ne pas claquer la porte sur les doigts de pied de l'interlocuteur. La « politesse du désespoir », comme on dit.

Par conséquent, quand les sujets sont trop graves, je n'arrive plus à trouver la force d'en rire, la colère prend le dessus. C'est le cas ici, même si je comprends ton ressenti (la lassitude, le désespoir, encore...) et ta manière de l'exprimer. Je partage le premier, je pense, mais je n'ai assez de force morale pour pouvoir te suivre dans ce registre-là.

J'ai découvert récemment que PYT était aussi l’acronyme d'une chanson de Jackson, c'est pour ça que ... ?

Qu'on donne à cet homme un morceau d'Ukraine !

Félicitations, tu es l'un des rares internautes à avoir élucidé seul le mystère de son pseudonyme.

La plupart des internautes pensent encore que c'est une référence dyslexique à Kid Icarus. Moi y compris.

D'ailleurs on devrait prononcer Piwailleti. Paie ton pseudo en mousse !

(ha ha ha ha haaaaaïïïïïeuuuuuh!).

Nan mais tu fais vraiment relire chaque question/réponse de l'interview à PYT !!?? Du coup, elle bosse pour l'Inquisition ou la Stasi ?

Tu rigoles (bis, bis repetita) ? Si elle lit l'interview jusqu'au bout, déjà (ou plutôt : si elle lit ma première réponse jusqu'au bout, déjà...), ça tiendra du miracle avec vue sur la mer. Elle m'a déjà "en live" sur le paletot, c'est pas pour me supporter en plus à l'écrit. La plupart de mes posts, elle les a liké « par principe », mais elle ne les a pas lus ! ^^

Une chance pour moi, d'ailleurs, vu le contenu de mes réponses ici. En aurait-elle eu connaissance qu'elle se serait facepalmée tant et plus. Enfin, quand j'écris "se serait facepalmée"... c'est une façon de parler. Ses facepalms, elle me les mets directement dans la tronche, elle dit que ce n'est que justice et que je suis plus mignon quand j'ai les joues qui saignent.

(promis, après, j'ai plus de question)

Appelle les secours, alors. Il faut que quelqu'un aille réhydrater ce pauvre Fachewachewa !

Je re-roll une dernière fois (sinon, ce serait pas marrant - et puis les promesses n'engagent que ...).

Parce queeee c'est toooon projeeeeet !

(Pardon, je ne m'en lasse pas).

J'aimerais savoir ce que le Compte Zaroff a à dire de cette interview. J'aimerais aussi avoir en vrac le sentiment de Luchini, de Tidus et pourquoi pas de Blacklaboule (s'ils sont disponibles).

Si possible, bien entendu :D

Bon, t'as de la chance, j'ai passé deux ou trois coups de fil, explosé mon forfait, contracté dix ans de dettes chez mon opérateur, mais j'ai réussi à recueillir leurs impressions à chaud. Je te les retranscris telles quelles pour être sûr de ne pas dénaturer leurs propos.

"T'as pas peur que ce soit un peu trop long sur un site entièrement peuplé d'analphabètes et de crétins congénitaux ? Va falloir charger à mort sur les photos de boobies si tu veux avoir une chance que les mecs scrollent jusqu'au bout. Pas sûr que ça les intéresse vraiment de vous regarder vous astiquer le manche sur quarante pages".

(Comte Zaroff).

"Ce qu'il y a, et c'est très important, note que c'est toujours très important quand on commence par "ce qu'il y a", sans quoi on pourrait s'épargner la redondance, c'est qu'à trop s'étaler, c'est un peu comme la tapenade sur une tartine, tu vois : tu peux en coller des deux côtés comme ça, si elle tombe, ce sera sur la tranche, mais après, quand tu veux croquer dedans, tu t'en mets plein les doigts surtout que la tapenade, bon, là, on est entre nous et je ne veux fâcher personne mais est-ce qu'il y a vraiment des gens qui aiment ça, en vrai ? Et là, le parallèle avec Huysmans s'impose : "la vie est une tartine de merde dont on croque un bout tous les jours". Alors tu vas me dire, "c'est un peu caricatural", un peu trop Nietzchéen (en caricaturant bien sûr mais qui sommes-nous, si ce n'est des caricatures de nous-mêmes ?), on pourrait ergoter longtemps mais tout est dit, et bien dit. Tartine de merde. C'est joli, c'est chantant. Pas très appétissant, d'accord, mais par chance, "il est de ces nourritures célestes qui ne se consomment qu'avec l'esprit", pour citer... ha, c'était qui, déjà ? Mais aidez-moi, bon sang ! Bon. Et sinon, c'était quoi, la question, déjà ?"

(Luchini)

"HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA

(je coupe un peu, il y en a 10 heures).

(Tidus - mais était-il nécessaire de le préciser, seulement ?)

"Les mécaniques de cette interview sont complètement à côté de la plaque. On voudrait nous faire croire que les deux intervenants sont restés enfermés ensemble dans une même pièce pendant un an et demi, sans manger ni boire ni avoir envie de s'étrangler ? Mais de qui se moque-t-on ?".

(Blacklaboule, d'humeur plutôt conciliante).

Enfin et parce que je finis toujours par ces questions-là :

Y a t'il une question que je ne t'ai pas posée et à laquelle tu brûles de répondre ?

Avoue que tu serais déçu si j'arrivais à respecter le cadre et si je m'en tenais à une seule, pas vrai ?

Bon, ça en fait déjà une, à laquelle j'ajouterai deux autres - beaucoup moins existentielles, par chance :

- Quel est le jeu que tu attends le plus, moi-même ?

Sans hésiter,  The Lost Child, le J-RPG de Takeyasu Sawaki, qui se déroulera dans l'univers d'El Shaddai (un de mes trois grands regrets de gamer, avec Silent Hill Downpour et Persona Battle Arena - n'ayant, pour rappel, jamais eu le matos pour m'y frotter).

Bon, et puis Aegis Rim, aussi, parce tu serais déçu si j'étais arrivé à respecter le cadre et à n'en citer qu'un (tu connais la chanson). Mais comme on n'a pas eu d'infos à son sujet depuis un bail, je ne pars pas optimiste...

Ha et puis le prochain Guilty Gear, aussi, parce que j'ai hâte de connaître la suite de l'intrigue.

Et puis le Ys qui va sortir incessamment sous peu sur PS4...

Bon et puis à compter d'aujourd'hui, le nouveau Dissidia. Obligé. Marre de devoir me contenter de Kingdom Hearts pour pouvoir botter le cul de l'autre surfeur peroxydé.

- Est-ce que tu aimes les films avec des gladiateurs ?

Eh bien curieusement, non. Ça manque de vaisseaux spatiaux et/ou de Balrog. Et ça, à mes yeux, c'est rédhibitoire. J'aime pas les drames sociaux, même s'ils se déroulent torse-poil.

Mais tout compte fait, qui es-tu vraiment LeGamerAuxMainsD'Argent ?

Comme chacun d'entre nous ici (mais pas que...), je pense : un personnage de fiction qui tente de se persuader qu'il est réel, en persuadant les autres de son existence. La routine sur le net, en somme. Mais en infiniment plus charismatique, ça va de soi (insérer ici un gif d'Horatio Kane).

Mais en effet, je tiens beaucoup d'Edward, c'est bien vu de ta part. Un de mes films préférés, au passage.

fin de la dernière sous-partie de la première partie.

(à la semaine prochaine)

2014-2017 Time Neves, c'est dans la boite Réservé.