Après avoir digéré les trops nombreuses images de la première partie, voici l'heure de s'attaquer au Chiffre. Et ça tombe bien dans la mesure où j'aime le Poker depuis peu. Comme quoi les vertues éducatives d'un Red Dead Redemption - qui m'a appris les vices et les coups de pute nécessaires à l'appréhension du jeu de carte - ne sont plus à démontrer. Le PS+, érigé en réponse au hack du PSN en Avril 1911 et qui jouissait le joueur sur sa monture PS3 de gros jeux bien baveux. Oui mais, justement, ces gros jeux étaient pour beaucoup d'entre eux rentabilisés depuis un petit moment. Plus facile de venir piocher dans un catalogue riche de 4 années de production. Information à avoir en tête au moment de découvrir les chiffres du PS+ PS4 qui comme un symbole semble entamer 4 années après sa promulgation sur le poste de jeu n°4 un virage vers le AAA blockbuster avec les arrivées récentes d'inFamous Second Son et de Metal Gear Solid V : The Phantom Pain.

 


 Oscar Lemer n'a qu'à bien se tenir.

 

Bon, comme tout le monde a pu s'en apercevoir depuis belle lurette, le PS+ PS4 offre surtout et par porte-container entier des jeux indépendants ou au format indépendant pour ceux qui souhaitent encore et toujours pinailler sur les notions de jeu de garage vs jeu kickstarté vs jeu financé par un grand éditeur qu'a autant de sous que Picsou. J'ai jugé qu'il fallait dissocier les AA des AAA en raison du budget disons plus modeste du premier en regard du second. Ainsi les 4 AA sont pour moi : Outlast, ZombiU, Tropico 5 et Lords of the Fallen. Pour moi, la notion de AAA se reflète sur le budget, le marketing, la publicité, la notorité acquise, etc. On constate que les AAA sont sous représentés tant ceux-ci n'ont pas vraiment intérêt à vampiriser les ventes potentielles de titre à l'investissement généralement faramineux. Un AAA qui se vend sur la longueur, même à 15-20€ neuf , c'est aussi un studio qui continue sa route sevré d'un succès d'estime et d'un (fragile) équilibre financier. Rentabilité à défaut de profitabilité. Je les cite, tant qu'à faire : NBA 2K16 (paru 9 mois après sa sortie), Injustice God Among Us, Saint's Row 4, Just Cause 3, Resident Evil Remaster (vintage mais AAA quand même) et LifeIsStrange que je concidère comme tel. Alors que je classe les TellTale dans la case indé. Allez me comprendre !

J'ai pris le métascore, j'aurais pu prendre le Gamesranking. Peu importe tant ils sont proches. Pour éteindre tout de suite les polémiques sur l'algorithme qu'il y aurait et qui influerait grandement sur la moyenne réelle de chaque jeu si on prenait vraiment toutes les rédactions en compte (sans oublier les Youtubers parce que ce sont des gens tellement importants, n'est ce pas Fache ?) ; veuillez noter que je me suis déjà amusé à faire moi-même la moyenne d'un jeu en ne me fiant donc pas à son métascore et je suis arrivé à 3 poils de cul près après la virgule à la même note. Bien entendu, de temps à autre, on voit que la note de Gameblog par exemple est prise en compte sur tel jeu alors que pas sur un autre jeu alors qu'ils l'ont aussi testé. Mystère. Mais revenons à nos moutons. Hardware Rivals, Pumped BMX et Drawn to Death de David Jaffe (Fog of War) culminent tous 3 à 56/100 tandis que Journey de Jenova Témoinde raffle la palme d'or avec 92/100. La moyenne ne parait pas dégueulasse au final avec un écart-type (la moyenne des écarts par rapport à la moyenne) de 8. En gros, la moyenne basse des jeux fournis est à 67 quand la moyenne haute est à 83.

Ce que j'appelle le déphasage, c'est le nombre en jours entre la date de sortie du jeu sur la plateforme concernée - la PS4 - et sa mise à disposition dans le programme PS+. On constate donc qu'il faut en principe attendre 300 jours/10 mois pour voir un jeu être disponible sur le PS+. 24 jeux sont sorti directement sur le PS+ (ex : Rocket League, Don't Starve, Furi, Spelunky, Contrast ...) quand 8 s'y sont affichés le lendemain à l'instar de Binding of Isaac Rebirth. Du côté des AAA, Tearaway Unfolded de Media Molecule n'a mis que 28 jours pour afficher sa frimousse sur le service en ligne tandis qu'inFamous Second Son aura mis près de 3 ans et demi. En moyenne, un AAA ne montre son vrai visage sur le PS+ qu'au bout de 600 jours soit 1 an et 8 mois. Chez les indés, les jeux s'étant les plus fait attendre sont Child of Light et Supermotherload, à respectivement 3 ans et 5 mois et 3 ans et 9 mois.

Même si Sony est un éditeur prolifique et majeur de l'industrie, il ne peut compter sur son seul catalogue pour fournir son service. Les tiers représentent naturellement la majeur partie du catalogue même si finalement 1/6ème de celui-ci est à mettre à l'actif de Sony Interactive Entertainement avec, allez citons les tous (et dans l'ordre qui plus est !) : Resogun, Dead Nation, PixelJunkShooter Ultimate (excellent Shmup bien pépère dans son rythme et avec une OST planante - et je dis ça je n'ai fait que la démo !), Doki-doki Universe, Sportsfriends, Escape Plan, InFamous First Light, Counterspy, The Unfinished Swan, Hohokum, Driveclub, Entwined, Flower, Sound Shapes, Helldivers, PixelJunk NomNom Galaxy, Journey, LittleBigPlanet3, Tearaway Unfolded, Drawn to Death, Alienation, Qui est-tu ? (Playlink), Until Dawn, inFamous Second Son. 20 indés et 4 AAA. Ce serait trop long de citer tous les jeux tiers marquants quel que soit l'envergure. Sachez juste que sur les 117 jeux tiers, 102 sont des jeux indés ou au format indé.

C'est bien, tu le télécharges ton jeu mais t'y joue avec qui. Avec tes bits et ton couteau ? 63% des jeux fournis sont des titres uniquement jouables en solo. Suivent ceux permettant aussi à vos proches de jouer avec vous ; à 17%. Vient ensuite les jeux permettant de jouer aussi contre d'autres manchots de la manette ; à 7%. 6% d'entre eux peuvent se jouer indisctement en soliste, avec ou contre la terre entière. Enfin, des cas plus spécifiques débarquent aussi régulièrement sur le PS+ comme les titres uniquement multi compétitif à l'instar de Drawn to Death. Ou encore Disc Jam qui se restreint au multi compétitif ou coopératif. Enfin impossible de refermer ce chapitre sans évoquer le cas du seul jeu doté d'un multi transgressif, j'ai nommé Journey.

Le graphe que vous attendiez tous. Avec les 8 précédents. Très difficile parfois de savoir quel est le genre de jeu d'un jeu mais bon, on finit tant bien que mal par retrouver ces petits. Clairement, les jeux avec un pan de plateforme truste le hit parade du PS+. Viennent les Shoot Them Up, décidemment bien en forme sur la scène indépendante. A ma grande surprise, l'infiltration se taille une part non négligeable de l'exposition télévisuelle, égalisant dans le money time face à son ennemi de toujours : l'action. Très peu de RPG de ce côté-ci de la mer morte tout compte fait. Un seul film intéractif et il n'est pas de Cage. Un jeu de soupe. Un seul TPS, un seul Beat'em All, plus de Point&Clic que de jeu de baston et vous comprendrez pourquoi la France ne va pas si mal.

Ca, c'est pour devancer la requête qu'est en train de m'écrire Fachewachewa par mp. Je le connais comme si je l'avais fait.

Ce programme vous a été présenté par Le Chiffre.

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