Lorsqu'on me mit DieFall Fantasy XIII (me demandez pas pourquoi je l'appelle comme ça, c'est comme ça - c'est d'ailleurs rare que je donne des petits noms à mes jeux donc profitez au lieu de faire les gros yeux 0_o) entre les mains, je ne savais pas que je m'apprêtais à mettre le doigt dans l'engrenage propre à Square Enix. Il faut dire qu'il s'agissait là de mon premier jeu de la compagnie. Mon premier J-RPG ainsi que mon premier RPG pour ne pas faire coup double mais bien coup triple. Alors oui, je connaissais le pedigree du jeu sur les internets avant de me lancer m'enfin quand même ... Je ne m'attendais pas à ça.


Car oui, contre toute attente, j'ai aimé le jeu (et il bénificie depuis lors que je l'eu finit d'un totem à son effegie en plein dans le salon). Et oui, comme annoncé, je quitte donc ma petite vie bien tranquille, bien rangée, pour aller développer non pas du RPG du côté de Tokyo (ce serait bien trop prétentieux) mais développer du système de combat badass du côté de Tokyo (ce qui est presque aussi prétentieux mais l'est moins, vous en conviendrez). Autel sur lequel je me suis goinfré pendant les quelques 70 heures que m'aura coutée l'aventure. Parce que non, je n'ai pas aimé ta direction artistique DieFall Fantasy XIII, non je n'ai pas aimé ton chara design, non je n'ai pas aimé tes couloirs (j'ai pas osé écrire level design, je sais que je suis très porté sur les insultes mais y a des limites - même pour moi), non je n'ai pas aimé ton mono-gameplay, non je n'ai pas aimé ton histoire et non, je n'ai pas aimé non plus tes piafs jaunes qui ne savent pas voler (je sais, je suis vache).

 

Mais putain, ce que j'aime ton système de combat. Et je me demande si on a fait/vu mieux tout type de jeu confondu. J'ose le demander. J'ose profaner devant vous des milliers de jeux passés (et à venir). Et pourtant, j'ai vomi au début (c'est du figuratif, j'ai pas dégueulé sur ma DualShock3 - enfin, pas cette fois-là) quand j'ai compris qu'on ne contrôlait pas les déplacements des personnages en temps réel. Obscénité, infâmité, perlimpimpim ! Puis après de nombreuses heures à faire le réticent, j'ai compris. Au fur et à mesure des possibilités conférés par l'arbre de compétence, on commence à faire des trucs de plus en plus intéressants et le système dévoile peu à peu son réel potentiel.

 

Et à la fin (les 10-15 dernières heures), on fait des trucs de fou, on est comme scotché à la manette. Les doigts s'agittent dans tous les sens sans qu'on sache vraiment pourquoi ni comment. Absorbé, notre cerveau calcule plus vite qu'un ensemble de PC de l'ESA permettant le décollage puis le déplacement d'une fusée. On fait des trucs qu'on annule au bout de 3 secondes pour en faire d'autres. On enchaine 4 ordres différents en 10 secondes. On fait marche arrière pour mieux profiter de la moindre fenêtre de tir. On se fait marcher dessus (souvent) mais on recommence (parfois). On exploite la moindre faille et on tente des trucs de fifou qui comble de l'arnaque marche ! On se prend pour Dieu l'espace de quelques (centaines de) milliers de combats. Et on en a même pas marre de voir les mêmes tronches d'ennemis trop souvent. Alors même si je soupçonne Square d'avoir livré le jeu à tous ces millions de pauvres gens avec une fiche couche de GHB recouvrant le Blu-Ray/DVD, je pense quand même que le travail effectué sur le système de combat est magique. Oui, oui, on s'écarte là des compétences naturelles, celles conférés aux moldus pour entrer de plein pied dans la case surnaturelle.

 

Et rien qu'en ce sens, DieFall Fantasy XIII est un grand jeu. En ce qui concerne Final Fantasy XIII, je vous laisse seuls juge. Puisque je n'y ai pas joué. Vous pouvez disposer.

 

2014-2017 Time Neves, A moi les Tales of ! Réservé.