Bon, eh bien, je vais plutôt devoir me prendre une Xbox ONE S qu'une SCORPIO !

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Sommaire

J'ai souvent cherché des raisons de passer du côté Obscur de la Force. Les plus téméraires me rappelleront qu'il fut un temps, je profitais de la Xbox du voisin pour m'enfiler pêle-mêle des parties multi offline de feu Halo : Combat Evolved et qu'il m'est arrivé 2 ou 3 fois de saigner à blanc la campagne co-op du dit jeu mais ... ça ne compte pas. C'est pas comme si c'était moi qui possédais la console. Je veux dire, oui, j'y ai joué à Halo 2, oui, je me rappelle de pas mal de stages dont le fameux New Monbasa mais est-ce réellement une raison pour me qualifier, moi, Neves Junior de traitre ? Allons, je les ai les PS One, PS2, PSP et PS3 et jusqu'à preuve du contraire, je les ai toutes payées de ma poche. Allez pendre quelqu'un d'autre. Nan mais oh. Donc, oui, moi, absolument pas féru de FPS - encore moins de Halo dont la DA power-rangeriesque m'a toujours rebutée au plus au point - qu'est ce qu'on ferait pas pour entretenir ses relations sociales ... ? Enfin bref, j'ai quand même pris un plaisir non dissimulé sur ces 2 jeux et si je vous en parle parce que ce sont les 2 seules véritables exclusivités Microsoft (en dehors des excellents Age of Empires) auxquelles je me suis confronté en bientôt 20 ans de trépas de joueur. Autant dire que le catalogue traditionnel de la marque me passe bien au dessus de la tête ... Et pourtant, je m'apprête à vous compter mon retournement intégral de veste, celui qui me mènera à reposer les mains sur un pad Xbox ... Rien que ça.

mise à jour suite à l'E3 2016, y a du changement au niveau des 3 derniers chapitres : "le concept", "jeux 2015-2017" & "vers l'infini et l'au-delà", les nouveaux paragraphes sont en gris.

I La ONE, ce que j'en pense

II Les jeux, ce que je veux

III Le line-up, ce que j'attends

IV Quand est ce que je la prendrais

Xbox ONE

Le prix (console, jeux)

Prix psycho'

Ceux qui ont eu l'occasion de lire mon billet sur la Vita en Février 2014 le savent : le prix d'acceptance psychologique d'une console portable se situe autour des 250€ pour moi et 400€ en ce qui concerne les consoles de salon. C'est très personnel, ça dépend des ressources de chacun bien entendu, mais c'est mon sentiment. Au-dessus de ce palier, un freinage automatique se met en place et m'empêche de considérer l'acquisition du dit bien en question. Dans ce cadre-là, la Xbox ONE du lancement ne m'intéressait guère - déjà pour des éléments extérieurs : politique, design, performance des fonctionnalités, jeux exclusifs - mais le prix venait donner le coup de grâce, flinguant toute velléité d'intérêt. Kinect inclus ou pas d'ailleurs.

Ajustement dynamique

Puis Microsoft a mangé sévère le contrecoup d'une communication désastreuse entamé au Printemps de cette même année. S'en est suivi un ajustement drastique du business en alignant le prix de la console sur celui de sa concurrente et en allant même un peu plus loin en s'affichant en dessous de celle-ci. La Xbox ONE sans un truc que je ne veux pas (Kinect, ouf, on me laisse le choix) pour 50€ de moins que la PS4 ? Ah, là, on va pouvoir discuter ... La dernière-née de Microsoft est donc rapidement passé d'inabordable à plus qu'abordable et je n'en reviens toujours pas. Comment peut-on en à peine quelque mois à ce point court-circuiter avec autant de flexibilité les tarifs mis en place originellement ? Nintendo l'a fait avec sa 3DS (pas Sony avec sa Vita d'ailleurs) mais à croire que Kinect coutait effectivement une blinde ... Ou alors, la standardisation de composants issu du monde du PC ainsi qu'un modèle grandement basé sur le Online et le toujours plus de service (payant) permet ce genre de retournement de situation plus facilement qu'avant.

Bundle

D'autant plus que l'agressivité de l'un comme de l'autre mais surtout celle de Microsoft sur le séculaire terrain des bundles - qu'ils embarquent des jeux maisons ou des jeux tiers - me laissent pantois. Alors, vous allez me dire que la plupart des bundles les plus alléchant ne bénéficient que de stocks très limités et ne tiennent de toute façon que sur une infime période (6 jours par exemple) et sont très localisés (à un pays voire une enseigne en particulier) mais tout de même ! Par exemple, le bundle de Décembre 2014 permettant d'acquérir une ONE sans Kinect mais avec une manette (fallait-il le préciser ?) entouré de 6 jeux (!!) avec Blague Frag, Bugnity, MassMurdererSimulatorV, PapierCraft et L'instant du Tueur. Mais même sans ça. Quand la PS4 affichait ses bundles à diffusion de masse à 440 € comprenant un seul jeu, l’ONE se parait d'une offre envers le même public avec un jeu de plus pour un prix plancher de 400 zlotys. Difficile de nier que depuis que je vois ça, je porte un autre regard sur les quelques jeux qui me titillent un tant soit peu ...

Politique tarifaire Gen précédente

Rappelez-vous la génération précédente. Le passage à la HD nous a contraint (on ne va pas faire comme si ça nous branchait pas mais ça restait un investissement important) à non plus seulement acheter une console mais aussi à adapter le tube cathodique ancestral qui jouxtait jusque-là votre cheminée (pour ceux qui en ont). Eh oui, 2005 les cocos ! Donc, déjà, entre facile 800 et 1000€ pour une TV même pas si plate que ça dont vous renierez les dimensions aujourd'hui d'un revers de main, et en plus, une console du turfu pas vraiment complaisante avec votre compte en banque. Que ce soit la PS3 à 600€ ou la 360 à 500€, les débuts furent désarçonnant pour le joueur comme les constructeurs. Inutile de préciser que ces derniers ont compris (plus ou moins rapidement) la nécessité de viser un prix d'appel "acceptable" pour les early adopters et que les leçons du passé ont été dans l'ensemble bien tirées. Une Xbox à 350€ moins d'un an après sa commercialisation ... Qui dit mieux j'ai envie de dire ^^.

Moi

En fait, le prix de la ONE n'est absolument plus un obstacle depuis bien longtemps. C'est le prix des jeux qui m'embêtent. Outre le fait que ma PS3 n'en est qu'à sa moitié de vie, elle qui tourne pourtant depuis Aout 2008 (SIC), j'ai du mal à me voir franchir le pas quand le prix minimum d'un jeu que je veux plafonne à 35€. Radin ? Pas malin ? Justement. Je n'ai jamais été un acheteur Day-ONE. Ou plutôt si. J'ai toujours acquis (ou fait acquérir plutôt) mes jeux de foot en Automne, annualité oblige + obsolescence de l'itération précédente retournée dans tous les sens aussi ^^. Et 60-70 balles (je sais, je ne suis pas malin, je n’aurais pas dû prendre Fifa 09 chez Micromania mais bon, j'étais moins regardant sur une différence de 10 balles à l'époque) pour tous mes jeux, je me suis bien vite rendu compte que ça n'était pas possible. Pas quand ma ludothèque PS3 comportera 90-100 jeux. Et dans la mesure où je tiens à conserver mes jeux pour la postérité (le on-sait-jamais, j'aurai peut-être envie de les refaire un jour et puis vous, vous les revendez vos BD ? Non ? Alors ...) et de plus je suis contre l'occasion ... Ça revient cher.

Politique tarifaire des jeux

Déjà pour quelqu'un d'actif mais alors quand en plus, t'es encore en étude ... Donc, oui, ça fait belle lurette que je n'ai aucun intérêt à acheter un jeu plus de 20€ pour qu'il rejoigne de toute façon la longue liste d'attente de jeux que j'ai encore à faire. Faut dire, je me presse. Au rythme où je vais, ma PS3 tourne encore en 2020 ... Pour en revenir à nos moutons, le problème de cette GEN à mes yeux, au bout de 2 ans, ce sont les tarifs des jeux du launch qui ne descendent toujours pas au niveau auxquels je les attends. Cependant, dans ce marasme, là, où je trouve, a toujours fait bonne figure Microsoft, c'est que le géant de l'Informatique a toujours prôné une politique tarifaire sympathique (par rapport à Nintendo qui ne baisse jamais ses prix en dessous de 35€ sauf en gamme Select 10 ans trop tard), encore plus cool que celle de Sony qui traine un peu des pieds. Forza5 est à 25€, Dead Rising 3 à 30, Halo TMCC pareil. On n’est pas encore aux 20 € fatidique mais à en croire la dynamique, la ONE pourrait arriver la première au sein de la Neves House. STU-PEUR °_°.

Le concept

Snap gaming

Je ne vais volontairement revenir sur ce que la console aurait pu être ou dû être mais me contenter de revenir sur l'héritage de sa vision première, sur ce qui reste et dont jouit le joueur Xbox aujourd'hui. Et j'aimerais en premier lieu m'attacher à la fonctionnalité intriguante du snap-machin-truc. Au départ, au vu de l'orientation de la promotion de l'outil par Microsoft himself, j'étais dubitatif. Qui arrive à regarder un match de foot ou une série, ou une émission tout en essayant de rester concentré et éventuellement prendre du plaisir sur un jeu. C'est comme faire un gaming live JVC ou parler de politique tout en jouant à CoD ou Fifa, l'une des deux activités est bâclée ! Puis, je me suis rappelé des boss de FFXIII. Je sais, la transition est un peu abrupte. Mais laissez moi m'expliquer.

Boss advisor

Pas seulement FFXIII mais aussi potentiellement pas mal d'autres jeux comme les Souls ou les jeux où je perd doucement mais sereinement patience. Internet ! Pouvoir accéder au navig' web et les soluces - pour finir un boss un peu retord contre lequel on bloque avec immense frustration depuis une demie heure - me parait être une très bonne idée, tant devoir arrêter le jeu pour lancer le net sur la console ou devoir allumer le PC et sortir de mon confort juste pour une difficulté mal calibrée (ou une énigme trop bien pensée pour moi) me les brise sévère. Du coup, je ne pensais pas être concerné mais je le suis. Et plus que je ne le pensais. Un bon point.

Kinect

Comment dire, Kinect. J'ai toujours été un farouche détracteur de la première version dans laquelle je n'ai vu qu'une esbroufe de Jeuvidéo et en laquelle je n'ai jamais perçu les "innombrables possibilités infinies faisant entrer le motion gaming dans une nouvelle ère du turfu tu peux pas comprendre". Mesurons mes propos voulez-vous. En ce qui concerne les jeux émergents, tels les Just Dance, Kineck Sport, Kinectimals, KinectAdventures, bref', les jeux pour les enfants (sans péjorativité quelconque), c'est comme la Wiimote, ou le PSMove, ça fait le job parce que l'interactivité demandée au joueur n'est pas la même et se suffit à la gestuelle. Cependant quand il est question de retranscrire nos bonnes vieilles sensations manettes en main sur les jeux traditionnels, là, y a plus personne.

Kinect (suite)

La Wiimote, on ne va pas faire l'offense de mentionner tous les jeux phares jouissant de sa jouabilité et des sensations qu'elle procure. Le PSMove n'est pas allé si loin, n'étant pas le contrôleur principal, on notera notamment quelques friandises comme Sorcery ou LBP2, voire Killzone3 (apparemment, c'est très efficace). Mais quid de Kinect ? Fable The Journey, à la limite, la meilleure interprétation si tant est qu'on situe le rail shooter dans le berceau des expériences vidéoludiques comparables aux autres jeux traditionnels où l'on contrôle un peu plus les faits et gestes de notre personnage. Bref, Kinect et moi, on est fâché. A mes yeux, une interactivité entre l'homme et la machine sans palpation, sans toucher, sans inertie, sans retour, ça ne vaut rien.

Kinect (suite de la suite)

Et je n'ai même pas besoin d'essayer le composant pour le comprendre. Je peux très bien donner des coups dans le vent sans caméra qui me fixe pour m'en rendre compte. Donc Kinect 2.0 qui est juste plus précis, renvoit une image haute définition, vous voyez ce que j'en pense. Et ce n'est pas le catalogue démentiel de jeux traditionnels l'utilisant de plein pied qui contrecarrera ce sentiment. J'ai cru en l'un des rares jeux "gamer" Full Kinect présenté en 2011 à l'époque. Il est sorti depuis. Il s'appelle Ryse : Son of Rome et il est Kinect-free ... Le constat est sans appel, tu te fous de Just Dance et tutti quanti, tu te fous de pouvoir tourner la tête dans Forza5 (et choper une lombalgie des yeux), pourquoi mettre 100€ dans Kinect ? La RV ? On ne sait même pas si Occulus nécessitera une caméra ...

Illumiroom

Reste Hololens. Le salut de la caméra un peu envahissante de Microsoft pourait passer par le nouveau gimick de la division Chimpanzé de l'Espace de la firme de Redmond. Autant Illumiroom m'a pru être la meilleure appelation d'une techonologie en devenir, tant il faut être un illuminé pour croire que ça marchera ... Sérieux, agrandir la surface de ta télévision parce qu'elle est trop petite. Jouer sur un écran + une surface projetée, pourquoi s'infliger ça ?? Autant Hololens, même s'il ne m'intéresse encore concrètement me semble être une bien meilleure idée. La présentation de Minecraft Hololens Version à l'E3 dernier m'a fait son petit effet et le délire pourrait franchement bien s'accomoder avec les jeux de stratégies qui pourraient vraiment s'installer sur le marché des consoles de salon. Ca me fait sinon un peu penser aux lunettes ARI pour ceux qui ont joué à Heavy Rain. On pourrait presque réaliser un jeu d'énigme avec la pièce où l'on joue qui change constamment de décors et nous transporte (mais bon, on touche limite à la RV plus qu'à la Ra là ...). Enfin, bref, je n'enterre pas encore totalement Kinect. Je ne rebouche pas encore complètement le trou. Je le laisse encore profiter de quelques souffles avant soit de le finir à coup de pelles, soit de le déterrer moi même et de lui donner sa chance. Peut-être pour la version 3.0 ?

Xbox Play Anywhere

La transition largement entrevue depuis Windows 10 et l'arrivée mirifiquement anticipée de Direct X12 sur Xbox ONE a reçu un formidable coup d'accélérateur lors de cet E3 2016. Bien évidemment, cette matérialisation se dessinait déjà depuis quelques temps notamment avec le flou autour d'une éventuelle version PC de Quantum Break qui finira par sortir le même jour que la version Xbox ONE. Ori&TheBlindForest comme GearsofWar Ultimate Edition précédant le titre des finlandais. Mais finalement, même Dead Rising 3 et Ryse : Son of Rome ont débarqué sur PC quelques mois après leur sortie exclusive sur PC. Simplement, les bribes entre-aperçues sur Windows 10 et sa tuile "Xbox" et non "jeu vidéo" ainsi que l'arrivée d'une version free to play de la licence réservée à la console du géant de l'informatique : Forza 6 A-Spec. Autant dire que le programme Xbox Play Anywhere annoncé par le maitre de cérémonie Phil Spencer n'était plus une surprise au moment de son annonce mais une confirmation, une formalisation. La Xbox ONE accusant un retard conséquent sur sa devancière - la PS4 - , la rentabilisation des licences se devant d'être assurée, voilà la solution trouvée.

Ainsi grâce à la machine de guerre STEAM, les studios de la firme de Redmond peuvent espérer entrevoir un avenir radieux - ou en tout cas différent de celui de feu Lionhead - en assurant des ventes au pire correctes leur permettant d'embrayer sur le projet suivant. Ah, on me dit que les jeux ne seront disponibles que sur la plateforme Games for Windows !? Ah bah, c'est raté alors. On attendra l'annonce de l'arrivée des titres sur le marketplace de Gabe à l'E3 2017. Allez patience, encore 1 an d'attente. Moi dans tout ça !? Euh, je ne joue pas sur PC. Par contre, si ça peut éviter des fermetures à la Lionhead tant mieux. Même si cela fait indéniablement un certain manque à gagner pour Microsoft puisque pas d'achat de la console et pas d'achat de compte Gold Xbox Live. Ce à quoi on me répondra avec promptitude que les mecs sont passés gratuitement de Seven à Ten. Bref.

Give me your D-Pad !

Dernier point sur le concept, le changement majeur pour ma part. M'adapter à la manette. Ou me réadapter plutôt. Vous le savez, j'ai étrenné mes 10 petits doigts sur la manette de la première Xbox, dont les boutons sont inversés et contre nature. Ce n'est pas tant sur l'ergonomie que j'aimerais revenir, la réputation de la première manette de Micro' étant à juste titre exécrable mais dans la mesure où ils se sont bien (quoi que partiellement : D-Pad, compartiment des piles notamment) rattrappé avec le pad de la 360, l'ergonomie n'est plus tant une source d'emmerdes pour ma part. Non, c'est l'intervertion entre le stick gauche et le D-Pad qui m'a toujours problème. Il faut dire, je n'ai quasi exclusivement joué qu'avec des Dualshocks aussi, ça doit peser ...

Orbital DualShock Trooper

Cependant en dehors de ces considérations pirrouette-istique, le pad Xbox ONE semble être un joli bijou. Tant en terme de design que de choix de matière, de compacité comme de prise en main. Les concepteurs ne se sont pas loupés et ils y ont même mis la petite touche qui va bien avec l'incorporation de gachettes vibrantes ! Apparemment vraiment concluantes notamment sur Forza MotorSport. Non vraiment, ce pad donne envie d'être pris en main, ça fait bizarre de dire ça, surtout pour un convaincu de la prise en main des Dualshocks mais il me tarde de m'y frotter ! Puis bon, l'asymétrie des sticks qui reste pour moi contre-nature étant donné que nous, les humains de Terre, avons les mains somme toute symétriques mais bon ... soit. Ca ne reste qu'une question d'habitude après tout. Je devrais passer le cap sans trop d'encombres.

Le style de jeu

Défoulement/Plaisir immédiat

Le truc fondamentalement, c'est que les jeux Xbox ne me correspondent pas. Pour diverses raisons, mais généralement 2 se distinguent distinctement. Le gamedesign et l'univers. Explications. Le gamedesign tout d'abord. Pour moi, les jeux Xbox et PlayStation - qu'on essait de rapprocher par tous les moyens en raison du public adulescent visé et de la plastique très mature/réaliste/sanguinolante/la guerre c'est pas beau, appelez ça comme vous voudrez - ne partagent absolument pas à la même sémantique. J'en veux pour preuve le line-up de lancement de la ONE : Ryse Son of Rome, Dead Rising 3, TitanFall, Sunset Overdrive, et bientôt Crackdown. Vous ne voyez pas le lient. En dehors du cas spécial de TitanFall, tous sont des jeux de tuerie de masse où le principe est d'enchainer des quantités disproportionnés d'ennemis au moyen d'arsenal toujours plus grandiloquents. Rassurez vous, ce n'est pas un reproche. Il y a un public pour ce type d'offre. Seulement je n'en fais pas partie.

Certains ne seront pas convaincus par cette thèse (factuelle) comme quoi l'orientation des jeux prônée par Microsoft est radicalement différente de celle sous l'égide de Sony (et c'est d'ailleurs tant mieux !), à eux, je leur répond inFamous. Puis God of War. inFamous est l'exemple typique du jeu qui aurait pu être un bac sable de mass-muredering et qui pourtant en est à mille lieux ! Pourtant les différents protagonistes principaux du jeu jouissent et bénéficient graduellement d'une puissance de feu à en faire palir la Corée du Nord, pourtant, rare sont les joutes à plus de 5-6 très localisés à l'écran. L'accent n'est pas tant mis sur la profusion d'attaque pour raser un quartier entier de ses habitants mais sur l'utilisation habile de pouvoir face à différents types d'ennemis parfois bien sournois.

God of War quant à lui, c'est le jeu où sans y avoir joué et connaissant le caractère de Kratos, on se dit qu'il rentre dans le moule du jeu défouloir bête et méchant parce que tu comprends, le bonhomme, il est enervé ... eh bien non, même pas. Les attaques et pouvoirs sont à utiliser avec justesse et parcimonie, là encore face des ennemis assez peu en nombre à l'écran (contrairement à d'autres type de BTA comme One Piece ou Samurai Warriors par exemple). On est bien loin des kill en folie jubilatoire d'un Sunset Overdrive pour ne citer que lui. Pour moi, c'est évident. Le propos, le but et le gamedesign n'entretient rien de commun entre ces 2 sociétés. Loin de moi l'idée de résumer un catalogue d'exclusivités à 5 de ses jeux, mais il s'agit là déjà d'une première piste explicant mon relatif désintérêt pour une partie du catalogue de Microsoft qui ne compte bien évidemment pas seulement ce type de jeux.

Mise en avant

J'ai toujours remarqué que les Gears, Halo mettaient bien plus l'accent sur le plaisir de jeu immédiat, le défoulement (pour le coup parcimonieux en ce qui les concerne) plutôt que sur la narration/l'histoire. Non pas que cette partie là soit de moins bonne qualité d'ailleurs mais Gears est bien plus reconnu pour son gameplay de TPS brutal et burné que pour sa pourtant prépondérante histoire. Idem pour Halo, à un degré plus élevé puisqu'avant que 343 Industries ne reprennent le flambeau, la partie gameplay était bien en avance sur la qualité de la narration de la série. Tout le contraire d'Uncharted pour ne citer que lui qui soigne et met en avant en priorité ses qualités de rollercoaster hollywoodien au rythme bien ficelé plutôt que son gameplay. Un choix très orienté narration que l'on retrouve sur l'ensemble du catalogue Playstècheun d'ailleurs. Là, non plus, ça ne signifie pas que le gameplay est au fraise mais on retrouve deux approches de mise en avant de leurs productions sensiblement différentes et très révélatrices.

(Anne)Solo vs Multi

Le live est payant sur Xbox. Il l'est aussi aujourd'hui sur Play'. Mais ceci explique en partie (développer un nouveau marché, permettre aux joueurs de pouvoir jouer entre eux alors qu'ils sont séparés de plusieurs dizaines de pays) la promulgation de l'expérience multi au coeur de l'offre Xbox. Quand Sony sort un TheOrder1886 dénué de co-op et de multi en ligne, Microsoft balance un Halo blindé de mode compétitifs et co-opératifs. Alors, c'est vrai, pas mal de productions Sony sont multi' mais on le voit bien, la préoccupation principale reste de fournir une campagne qui match les high-quality-standard plutôt que d'absolument fournir une dimension plurielle à l'oeuvre. Bien qu'ayant joué à nombres de jeu multi' surtout à l'ère PS2 et PSOne, je reste un soliste convaincu. En ce sens, je suis sensible au discours focus sur la campagne quitte à sacrifier le multi de la part de Sony. Ce qui ne m'empêche de vouloir retourner Quantum Break ceci-dit.

Univers, DA

Dernier point qui me rebute au niveau des jeux, ce sont les univers dépeint. Que ce soit Gears ou Halo, je n'y trouve malheureusement pas mon compte. J'ai toujours trouvé Halo d'ultra mauvais gout avec ses intérieurs répétitifs à base de plaque grise honteusement ignoble sur tous les murs et tous les sols. Des extérieurs qui s'en tiraient à peine mieux. Bien sûr, je ne parle que d'Halo et Halo2. Maintenant, j'imagine que je suis l'exception vu le succès de la licence. Gears, c'est plutôt le ton, la palette de couleur. Gears, j'ai toujours trouvé ça, soit trop marron, soit trop gris. Mention spéciale aussi aux héros bodybuildés à en faire recracher un chat (?). Et sans transition sur l'univers, les Locustes, l'uchronie, ça n'a jamais su capté une once de curiosité en ce qui me concerne. Tout comme la mythologie faussement complexe de Halo qui me fait penser au "scénar" compliqué d'un truc simple de FFXIII.

Sérieux, toute cette histoire de Foreunners, Prométhéens, Parasite, y a les gentils qu'on créé des trucs qui les dépassent et qui se retournent contre eux. Je connais rien de Mass Effect mais ça me donne déjà plus envie. Maintenant, ça ne reste que mes gouts et mon sentiment sur les 2 licences phares de la boîte X. Kaméo, Fable, Banjo, PGR, Forza, Alan Wake, des univers pas foncièrement inintéressants mais pas ma came pour diverses raisons que sont les plateformers cartoons Sony me correspondant bien plus depuis la PSOne, GT et enfin la jouabilité pour le rejeton du studio finlandais Remedy. Ca souligne d'ailleurs aussi le fait qu'en matière de liences majeures et péreinne voire marquante, Microsoft ne s'est pas trop foulé pour créer sur la précédente GEN, se reposant un peu trop sur ses suites (en tout cas au niveau des AAA).

Les tiers

Rise of the Tomb Raider est une vaste blague. Tout comme Street Fighter V. Je croyais que les deals entre constructeurs et éditeurs s'arrêtaient à la grande supercherie des bundles exclusifs et contenus exclusifs (temporaires en plus ...) sans intérêts pour le joueur. Le vrai. Celui qui attendra la GOTY pour moitié moins de prunes débarquant juste 6 mois après. Léger troll. On a besoin de vous les Earl(y-Adopt). Nan, pour redevenir sérieux, ce qui me chagrine dans ces deals, c'est tout cet argent qui aurait pu être utiliser autrement. Le deal entre Square Enixe et Microsoft, on ne sait pas (encore) à combien il est valorisé. On espère pour Microsoft que cela fera vendre des consoles. On espère pour Square que le parc de Xbox ONE permettra un premier amortissement des investissements et que la future sortie du titre sur PS4 un an plus tard permettra de rentrer dans les clous au moyen de la version GOTY facturée 40€ pièce (s'ils sont pas cons parce que vu la concurence qu'ils vont (encore) se taper au Fall 2016 ...). Cependant, qu'y gagne t'on, nous joueurs ?

Ne chercher pas de réponse miracle. Nous n'y gagnons rien. On y perd même. On y perd parce que l'argent foutu là d'dans par Micro (ou Sony, c'est pareil avec Street V) ne sera pas investi ailleurs dans une production ambitieuse qui ne demande qu'à être toujours plus soutenu (je ne sais pas, un meilleur moteur physique, technique, plus de contenu puisque plus de ressources et/ou de temps alloué au projet, bref, l'argent, le nerf de la guerre - à juste titre) ou alors dans un projet neuf, un AAA ambitieux (moi qui rêve secrètement toutes les nuits d'une suite à TheGetaway ou plus globalement d'un GTA-like à Londres peu importe qui le fait - je serais près à acheter la console juste pour ce type de jeu si mes rêves venaient à se matérialiser en dur, en palpable, en jouable.) ou en ouvrant des studios pour créer toujours plus. Bref, laissons les tiers faire leur jeu. Aucun jeu tiers ne devrait être exclusif à une machine pour des raisons de deal financier. Quand je pense que Black Tusk Studio (maintenant, The Coalition) était sur du neuf avant de bifurquer sur Gears 4 après le rachat de la propriété auprès d'Epic Games ...

Les nouvelles IP

L'exclusivité de Rise of the Tomb Raider a été défendu par Spencer pour des raisons d'offres vacantes dans le catalogue de la ONE ... Eh bien, j'aurais préféré voir Microsoft développer leur propre jeu basé sur l'aventure plutôt que de mettre des sous pour retarder la parution d'un jeu chez la concurrence. La seule logique que je vois serait que l'aura d'un Tomb Raider n'est plus à refaire et que les études montrent que les ventes de console en bénéficieront largement et contrebalanceront dans le temps l'argent filé à Squaresoft (en accélérant la décision de prendre une ONE chez ceux qui l'a voulait déjà surtout parce que de là à rameuter des joueurs qui n'ont pas d'autres envies qu'une exclu temporaire au sein du catalogue ...). C'est d'autant plus dommage que la relative apathie de création de nouveaux univers, nouvelles propositions, nouveaux jeux semble littéralement volé en éclat avec la ONE, là où la 360 est entré dans un cycle de Gears, Halo, Forza, Fable très tôt la GEN précédente ... Ryse, TitanFall, Sunset Overdrive, Project Spark, Ori&TheBlindForest, Quantum Break, Scalebound, Recore, Sea of Fighters ... Que du NEUF ! Microsoft pose ses couilles sur la table si vous me permettez l'expression et c'est tout ce que je demandais pour considérer la bête. De ce côté là, je n'ai donc rien à dire (d'autant plus que plus d'une nouvelle IP me fait envie) à part, CON-TI-NU-EZ !

La renouveau Spencer

Plus globalement, si la ONE m'inspire désormais globalement confiance (pour l'avenir), c'est parce que la politique, la stratégie de groupe a changé par rapport à avant. Même si la 360 a accueilli Kameo, Viva Pinata, Banjo&Kazooie, PGR, Crackdown, Blue Dragon, Tales of Vesperia, Lost Odyssey, Alan Wake, MotorSport, Gears, Horizon sur la 360 ; nombre d'entre eux ne sont plus de ce monde. Non pas qu'un jeu one-shot ne peut pas avoir accès à la postérité (Journey, SoTC, Ico, Puppeteer) mais force est de constater que la renommée de ces pourtant très bon titres (ceux disparus, je ne parle donc pas de Forza ou Gears) n'égale pour la plupart les 2 exceptions de la liste : Alan Wake et PGR. Peut-être un manque de considération et de connaissance de ma part, je l'avoue. Une question de gout probablement. En effet, les nouvelles IP validées par Spencer pour la ONE m'intrigue bien, BIEN plus que la liste précédente. Un changement de vision qui s'accompagne de jeu la portant : Ori, Recore, Scalebound, des jeux qui semblent moins faire l'apanage du flingue et de la bannière étoilée. Là-encore, je n'attends de Phil Spencer qu'il continue dans cette voie bien embarquée !

Jeux 2013-2015

Forza MotorSport 5

The Exclu du launch. Forza MotorSport 5 m'intéresse intrinsèquement étant nouvellement intéressé par les jeux de simulations. Pour refaire l'histoire, j'ai eu GT2 avec le volant rouge et noir en pack et je me suis essayé du haut de mes 8 ans à dompter une Peugeot 406 ma voiture préférée à l'époque. Cependant, j'ai toujours eu un faible pour les jeux de course arcade, NFS et Burnout en premier lieu (mais pas seulement, un peu de Ridge Racer aussi). Et en 2009, j'ai acheté GT5 Prologue. J'ai du passé 40 heures dessus. Je venais de changer de bord. Moi, Neves, - qui avait laché Burnout suite au désastre du 3 : Takedown et raccroché les crampons concernant mon dernier NFS avant mon retour sur Hot Pursuit : Most Wanted, le vrai - faisais la gringue à Gran Turismo dont mes quelques essais sur le 2 ne m'avait guère enchanté (tourner en rond sur un circuit, what the ... ?). Tout ça pour dire qu'en dépit de son contenu (surtout les circuits, 250 véhicules, c'est très bien) un brin tronqué à cause des deadlines du lancement de la console, Forza MotorSport, j'ai bien envie de découvrir vu ce qu'on dit de la série. J'en parlerai un peu plus en profondeur lors du tour du 6. Ce teasing ...

Dead Rising 3

Je pense que vous l'avez deviner, Dead Rising 3 ne m'intéresse pas vraiment. Juste une histoire de gout. Pourtant, j'ai déjà joué à certains jeux de tuerie de masses mais disons que je ne baigne pas dans cette culture là. C'est pas faute d'avoir maté quelques vidéos, on voit bien les possibilités de craft d'armes aussi loufoques que destructrices mais le trip zombie, quand c'est pas sérieux (TWD, TLOU), ça ne m'atteind pas. Tant pis pour moi. Tant mieux pour vous.

Ryse : Son of Rome

Ryse : Son of Rome, c'est un petit peu le jeu où je me dis : "dommage, c'est Crytek qui l'a fait". Je ne doute pas que la claque technique de Rome soit là mais c'est surtout ce qu'ils en ont fait de Rome qui m'inquiète. Quelle intéraction avec le jeu ? A priori du BTA. Ou plutôt 4 boutons et un enterrement. C'est d'autant plus dommage puisqu'il y avait matière à faire autre chose qu'une claque graphique. Apparemment, le titre est ultra répétitif mais je me laisserais bien tenté à prix réduit par une plongée dans les tréfons de la grandeur de Rome, la ville éternelle. Pas comme le studio responsable de ce gâchis.

Sunset Boulevard

Sunrise Underdrive, c'est sans doute le défouloir qui me fait réfléchir. Autant massacrer du zombie léthargique et un peu méga trop collant, ça me passe au-dessus, autant l'écosystème fomenté par Insomniac Games me titille la papille. C'est très coloré, très à contre courant de ce qu'on a l'habitude de voir en matière de production grand publique. Ca se parre du ton léger et décalé de circonstance. Les mouvements du perso' sont fluides et incitent au combo, la ville a l'air bien conçu pour les enchainer, le Tottenham à propos et les ennemis comme le background complètement décalé. Sunset Overdrive, c'est presque dommage que ce ne soit qu'un défouloir mais son univers pourrait potentiellement me faire oublier l'espèce à laquelle il appartient. A considérer.

TitanFall

TitanFall, ça va être rapide, c'est un jeu full-multi. Donc, ça ne peut pas m'intéresser. Quitte à jouer à un FPS en multi en 2015, autant jouer au meilleur d'entre eux, à XIII. Ca se passe sur PS2 et ça vaut bien 2 ou 3 L4D et 4 ou 5 GoldenEye. Rassemblés.

Forza Horizon 2

Forza Horizon 2 m'intéresse sans trop m'intéresser mais je pense qu'en acquérant la console, il sera mien. Je ne suis pas trop pour les jeux de course arcade en monde ouvert. Je trouve que le concept de rouler pour aller déclencher un évènement épuise la jauge d'envie de jouer jusqu'à diluer l'intérêt des courses tellement on a déjà bien roulé pour la déclencher(pour rien, sans réel but). Ce phénomène a eu raison de moi sur Burnout Paradise. On verra ce que ça donnera sur Forza Horizon 2 et j'appréhende un peu. Je suis bien plus favorable à l'hybridation d'un NFS Hot Pursuit qui finalement dispose d'une carte avec épreuve à sélectionner et mode free roam à côté dans ce même monde ouvert. Je préfère ce cloisement qui évite aux frustrés de la route comme moi de se taper les voyages à la con entre 2 courses. Voilà, c'est dit. En dehors de ça, la Toscane, la Côte d'Azur, les papillons, le ciel bleu un 21 Janvier, je prends. La jouabilité élastique aussi je prends.

Halo : The MasterChief Collection

Halo The MasterChiefCollection est paradoxalement le premier qui me fait envie sur Xbox ONE. Moi, absolument pas fan, ni même sensible à la franchise. Alors pourquoi moi, pourquoi lui, pourquoi maintenant ? Si il y a quelque chose que j'aime bien chez Microsoft dans le traitement des anciens, ce sont les remake de ses illustres. J'avais déjà bien apprécié la démarche de passer un coup de bistouri à Halo Combat Evolved pour les 10 ans, des fois qu'il me prenne la folie envie d'acquérir un jeu que j'ai déjà sur PC ! Mais, la même démarche sur Halo 2 m'a convaincu. Sachant que le 4 n'a pas besoin de lifting et que le 3 bénéficie du combo ultime pour les true core gamers qui se respectent un tant soit peu à travers leur glace : le 1080p/60fps. Je me prends donc à vouloir bon gré mal gré reparcourir le 1 qui est quand même pas mal en tant que jeu à jouer (les ennemis, les armes, les stages, la musique, moins convaincu par la DA, l'univers). Puis, en sachant que Halo5 : Guardians m'a hypé (eh oui) avec son teaser ensablé en 2013, 4 jeux retraités pour le prix d'un, ça ne se refuse pas !

Ori and the blind forest

Le mirifique Ori et la fôret aveugle fut comme pour beaucoup l'un de mes coups de coeur de la monture 2014 de l'E3 de Microsoft. Beau, enchanteur à en tomber par terre, envoutant par sa musique, touchant par son thème, impossible de rester de marbre devant tant de maestria. Quand en plus, le gameplay est confirmé comme aussi bon que challengesque par les tests lors de sa sortie, la question ne se discute même pas. Microsoft a eu le nez fin en faisant confiance à Moon Studio, j'attendrais certainement la définitive édition. Un must-have pour moi.

Gears of War Ultimate Edition

Gears of War est le corrolaire de Halo. Insensible à l'univers. Pire insensible à la brutalité et au dynamisme tapageur de la série, je la regardais jusqu'à alors d'un regard dédaigneux. Puis bon, grosse exclu quand même. J'avais joué à Gears 2 je crois quelques minutes sur le multi local, ça confirmait ce que je pensais, Gears, c'est marron. Mais c'est aussi sacrément efficace. Des armes dévastratrices, des mouvements de caméra il faut bien le dire révolutionnaires dans le jeu vidéo. Du coup, avec le Gears4 approchant, cette ultimate edition à l'instar de la HTMCC m'inspire l'envie de plonger une bonne fois pour toute dans la série, à mes vils risques et périls. Puis bon, Mad World quoi ...

Forza MotorSport 6

Ah tiens déjà. Forza MotorSport 6, la version GOTY de Forza MotorSport 5, troll de mauvais gout, je l'admets. Donc Forza MotorSport, la licence dont on en dit tellement du bien que ça en deviendrait suspect. Joueur PlayStation, j'ai plutôt la fibre GT. Je pense aussi que balancer un jeu de course aussi ambitieux tous les 2 ans cache quelque chose. Sauf que le résultat est là, sans être parfait, Forza fait avancer le genre de la simulation au point de s'érriger en précurseur de sa catégorie. Je n'ai jamais blairé les couleurs criardes jeuvidéo de la série comparé au réalisme bienvenu de son concurrent, cependant l'austérité de la licence de Polyphony Digital est, il est vrai, en contradiction avec ce que j'attends d'un jeu de course de simulation. 450 voitures modélisés, peu de doublons, pas de modèles désuets, des sons convaincants, autant j'adore le carcatère "bible de l'automobile" de Gran Turismo, autant sans avoir encore insérer le 5 dans la console, je sens que ça ne va pas se passer sans encombre. Mais j'ai surtout hâte de les comparer puisque GT jouit tout de même d'atouts que Forza n'a pas, comme le cycle jour-nuit, la météo dynamique, certaines catégories comme le rallye et le kart ou encore son contenu (vaut-il mieux ne pas avoir le véhicule ou avoir au pire une version importée des précédents ?). Reste à savoir pour moi s'il est utile d'à la fois prendre le 5 et le 6 (voire ensuite le 7 et le 8), ou me contenter du plus abouti ne serait pas meilleure affaire.

Halo 5 : Guardians

Je ne fais partie de ceux qui fustige la part non négligeable du budget d'un jeu alloué au marketing. Pour la simple et bonne raison qu'un mauvais produit, il faut pouvoir le vendre. Et à l'occasion, un bon aussi. Il faut savoir donner envie d'acquérir un produit dans ce monde capitaliste qui n'en manque pas. En ce sens, la campagne marketing est plus que le jeu en lui-même le facteur décisif dans l'intégration d'Halo5 à ma liste d'envie. Halo5, ça reste du Halo et à priori, je n'aime pas ça. Mais ça, c'était avant. Avant ce teasing de fou sur le sort réservé au MasterChief traqué comme une bête par le Spartan Jameson Locke. Le prédateur, la proie, jouer les 2, ça me parle tout ça ! Un Masterchief déboussolé, paria, renégad, la cible de ce nouvel opus, bon dieu que ça me parle ! C'est ça qu'est fort, outre le travail de Direction Artistique (qui semble tellement plus inspiré que ce que j'ai pu voir précédemment par feu Bungie), c'est cet accent mis sur la technique, la fameuse immersion dans un univers crédible. Maintenant, j'ai envie d'y jouer, de parcourir les niveaux. Alors, si en plus, on me sert sur un plateau un scénario épicé qui bouleverse l'échiquier jusque là en place. Que demander de plus ?

Rise of the Tomb Raider

Rise of the Tomb Raider n'est pas vraiment une exclu et dans la mesure où j'aurais la PS4 (la question ne se pose même pas), je prendrais ce dernier sur la PS4. Mais ça reste une exclusivité d'une année de poids. Je n'ai pas encore joué au reboot mais il me fait diablement envie, étant friand de la recette Uncharted. Les seuls éléments que je regrette pour les aventures 2015 de Lara sont l'aspect "survie" qui n'a de survie que le nom et idem pour l'infiltration à la Rambo. Pour le reste, je suis client.

Line-up 2015-2017

Gears 4

Gears 4. Nullement impressioné par son court passage en fin d'E3 2015. Mais, c'est Gears. Et j'ai désormais envie de me coltiner cette série. J'ai du mal à croire que je serais rebuté au point de m'arrêter au premier mais en même temps qui vivra verra. De toute façon, prendre une Xbox ONE sans prendre Gears ... C'est un concept. Je viens de revoir la présentation de gameplay à l'E3 et bon, mis à part que en pleine nuit noire, on ne voit rien, c'est très efficace ces combats de boss (c'est d'ailleurs ce que Gears a que Uncharted n'a pas mais bon, c'est une question d'univers aussi). Ensuite, j'aime bien les TPS et puis, les effets météorologiques font bien leur petit effet. Un jeu qui s'insère insidieusement mais tranquillement dans la besace.

Crackdown 3

Crackdown 3 rejoint la liste des jeux pétaradants dont je ne suis pas le plus fervent fan. Je vais éviter de vous saouler en me répétant une énième fois, Crackdown, ce n'est pas fait pour moi donc il n'y a strictement aucune chance que je prenne le jeu.

Quantum Break

La chimère Quantum Break. Remedy est pour moi depuis la bombe Max Payne - et j'imagine pour vous aussi - un studio respectable. Estimable même. La réputation de Max Lake n'est plus à compter et seule l'évocation du studio suffit à précipter des millions de regard sur ce qu'ils font. Dont les miens. Je n'ai pas joué à Alan Wake. Et la cause principale est Remedy. Pourtant à une huitaine d'euro sur PC, ce n'est pas l'occasion qui me manque. Seulement, Alan Wake a beau jouir d'une écriture fine, de références culturelles certaines, ou encore d'un background qui m'intéresse, cela ne suffit pas à ce que l'envie d'y jouer se presse à mes portes. Oui même moi, j'en reviens pas, d'habitude très sensible au cadre de jeu qui impacte directement mon désir d'arpenter les niveaux d'un jeu, là, ça fait pshit. En cause ? 2 choses. Le délire des meubles possédés, un meuble est plus effrayant monté chez IKEA que dans le jeu. Et ensuite, la répétitivité invraisemblable du gameplay. Un peu comme Ryse, la même boucle qui se répète jusqu'aux crédits de fin de jeu.

Pour parler un peu de Quantum Break, déjà, l'exploration d'un nouvel univers, de nouveaux personnages, d'une nouvelle thématique (l'espace continum-temps, ça fait toujours classe de l'écrire comme ça), est à saluer. Ensuite, puisqu'on ne peut pas y échapper (et contrairement à Alan Wake qui a accusé le cout d'un développement chaotiquement longuet), le jeu laisse sans voix techniquement, dans ses effets de ralentissement du temps et puis tout simplement sa DA enivrante. J'aime bien le casting aussi, le nouveau avec un acteur connu apparemment (que je ne connais pas donc) qui sied mieux au niveau de l'âge (la trentaine) que le précédent à mes yeux. Enfin le pitch (parce que c'est bon - merde qu'est ce qu'elle est nulle celle-là ...) instigue forcément cette fameuse envie d'en savoir plus que doit accompagner tout bon scénar. Enfin, le concept entremêlant jeu et série, j'attends de voir ça. Je déteste le mélange des genres (on l'a vu avec Need For Speed), soit on fait tout en image de synthèse et on joue, soit on fait tout en image de synthèse et on regarde un pixar. Sinon, on matte une série. Mais alterner les 2 au sein d'une même session ... comment dire ...

NON.

Scalebound

"La HYPE m'a hyper". C'est ce qu'on aurait pu lire en lettre de sang sur le mur de ma ... si ... en fait non. Même si en effet, la propention à la Secte Platinum Games - à m'émouvoir sur une phase de Gameplay pourtant absolument dégueulasse montrée au dernier E3 - me surprendra toujours. Vous connaissez le topo, c'est Platinium donc c'est génial. Pour en revenir à moi, c'est plus le reveal de 2014 qui m'a clairement enjoué, ce qu'on a vu dernièrement me renvoyait à mon idée que les jap' sont à la rue. Ce qui n'est pas vrai. On ne peut pas laisser dire ça, je ne peux pas me laisser dire ça. Finalement, ce que je retiens, et c'est une première, c'est peut-être aussi dû à ce conformisme soudain de la part du studio, c'est bien la première fois que l'univers dépeint par l'une des prod' de PG ne me rebute pas. Faut dire techniquement, ils devraient bénéficier des botes secrètes de Microsoft qui fait pour le coup office de Business Angel. Scalebound, je coche. Même si rassurez moi au plus vite sur le rendu visuel et le dynamisme des affrontements, HEIN.

Recore

La bonne surprise du dernier E3. Très intriguant et dans la veine ce qui me parle, les jeux concepts et mystérieux. concept car Comcept (le studio). Et concept aussi puisque tout le coeur de Recore semble ce jouer sur cette fameuse boule bleue, le "core" qui anime le robot qui l'a porte et qui subsiste à son élimination. En quelque sorte une âme qui peut voguer de companion en compagnion pour la taciturne héroïne de ce tout nouveau jeu : Joule. Un monde de désolation où la Terre a été vidée de ses ressources comme de ses habitants et où subsistent quelques survivants en chair et 2 factions de robotisés. L'une souhaitant mettre fin une bonne fois pour toute au souffle restant de l'humanité et l'autre n'espérant pas leur extermination.

Fable Legends

Next. Je n'ai pas vraiment envie de jeter l'eau du bain avec le bébé (serait-ce l'inverse ? Morbide.) mais put*** qu'ont-ils fait à Fable ? C'est quoi ce F2P qui peine à sortir en plus depuis le temps qu'on en parle. J'ai peu d'espoir pour la licence et me désole du massacre en préparation. Rendez nous Molyneux.

Sea of Fighters

Sea of Fighters, c'est la nouvelle prod' des troublions de Rare. Pas totalement fan de la DA, pas franchement rebuté, Sea of Fighters me laisse pour l'instant de marbre au vu du peu d'éléments qui ont filtrés à son sujet. Ca semble mal embarqué puisque l'affichage de noms très "gamertag" au dessus des têtes des fibustiers semblent tout droit indiquer un jeu multi, donc un jeu à éviter. En ce qui me concerne bien entendu. Rare ne (me) vend plus du rêve, c'est un fait. Je souhaite bien évidemment être contre-dit par la prochaine communication du studio à l'égard de son nouveau projet. RIP RAP RARE.

Dead Rising 4

Je vais la faire courte. Dead Rising, ce n'est pas du tout ma came et autant, le retour de Franck West (je fais genre je sais de qui on parle) m'enjoue comme c'est pas permit dans une version élargie du mall du premier (y paraitrait même qu'on pourrait en sortir °_°) et à 4 en coop en plus mais bon, je ne suis définitivement pas de la mouvance déconne, défoulement de masse même s'il faut bien reconnaitre qu'un sentiment d'accomplissement doit bien se tapir derrière ces centaines de zombies découpés, écartelés, écrabouillés.

State of Decay

Par contre, Etat de Décadence, je prends. Le premier m'avait intrigué lors de sa sortie au même moment qu'un petit jeu sur PS3, un certain TheLastofUs. M'avait intrigué parce que le jeu phare de Sony anticipé depuis 1 an et demi se voyait partagé la vedette avec un autre titre embarquant des infectés, un titre émanent du camp d'en face. Un titre XBLA certes, un titre moche certes mais un concept pas piqué des cannetons, comme on dit. Un petit monde ouvert avec son monde persistant, ce besoin de trouver de quoi se protéger, soi et ses compagnons, bref, un titre qui avait su se faire un nom sans réellement jouir d'un marketing même latent. Alors, oui, en plus de la version Xbox ONE parut 1 an après la release de l'originel et en guise de portage, State of Decay 2 me fait d'oeil. Et même si le très prometteur Days Gone - qui s'est montré plus avancé puisque sous forme d'une séquence de gameplay - lui a volé la vedette lors de l'E3 2016, j'attends d'en voir plus après cette cinématique dévoilée qui ne dévoilait justement pas grand-chose. Tout juste suis-je refroidis par les screenshots ayant fuité puisque même si le jeu monte en gamme techniquement, on ne sent pas vraiment de moteur de jeu solide derrière. Mais qu'importe pourvu qu'il gomme les errances du premier et soit un tant soit peu plus facile à regarder. A suivre.

Forza Horizon 3

J'aurais pu vous faire un copier/coller du paragraphe sur Forza Horizon 2 mais les plus attentifs d'entre vous l'aurait remarqué. Parce que oui, sinon, je l'aurais fait.

Vers l'infini et l'au-delà !

Visual Dynamics

Eh bien, ça fait tout de même 13 jeux que je veux tant bien que mal et cela ne représente qu'une visibilité du catalogue sur les 3 premières années, j'espère que Micro' va continué comme ça pendant un bout de temps. Ils ont compris que l'audace de produire du neuf en sus des suites améliore la réputation de créateurs/concepteurs de la firme et permet d'attirer de nouveaux joueurs comme moi qui n'aurais JAMAIS franchis le pas avec la précédente politique de création. Je remarque aussi que Microsoft continue de parier sur des jeux "Brain-off-mode-activated" (qui je le répète font la diversité du jeu vidéo même si je n'aime pas) tout en proposant de nouvelles expériences profondes, sérieuses et plutôt poétiques qu'on a plutôt l'habitude de voir du côté Clair de la Force. J'en veux pour preuve Project Spark, Ori&TheBlindForest, Recore, tout ça, ça me parle et ça manquait. Pour moi, c'est le pan "vision d'auteur" qui s'élève chez Microsoft et ça fait du bien. Difficile de les caricaturer au moyen du panpanvroomvrommboumboum tant la page semble tournée.

Project Scorpio

On parle de 6 terraflops les enfants. Ca n'est pas rien. Mais je m'en branle. Sans maîtrise, la puissance n'est rien. Le PC nous le démontre tous les jours avec des jeux Batman pas optimisés. Outre ce petit tacle assassin absolument pas règlementaire, je me dois de signifier que l'offre d'une console plus puissante (à la limite du changement de génération dans la génération) ne m'intéresse pas. Même si la Xbox ONE toussote encore un peu avec des combos définition/fluidité un tantinet mis à l'amende, je ne suis pas certain du bienfondé de l'entremise des développeurs. Les jeux seront réellement plus agréables à jouer tant pour le plaisir que le confort des yeux ? Et quand bien même. Cela vaut-il de les claquer les 500 boules ? Parce que bon, la Scorpio, ça m'étonnerait qu'elle s'affiche à moins de ce tarif-là une fois de sortie fin 2017. Non, à la limite, je comprends la démarche quand on en vient aux casques de réalité virtuelle mais dans la mesure où c'est le flou total du côté Xbox sur le terrain de la VR comme de la AR (quid de Hololens !?), je ne sais même pas si ils ont pensé dans leur plan. Ce concourt de bits ne m'embrase donc aucunement.

Xbox ONE S

Par contre, si on parle de la One S, là on se comprend. Déjà, il faut savoir que je n'ai jamais pu blairer le blanc. Mes consoles, je les veux dans la couleur d'origine, mais là, ce blanc massif surplombé par un liseré soclé noir, j'adore ! Même si certains me rappelleront qu'on se fout du design d'une console puisque celle-ci se retrouve enfermé dans le meuble supportant la télévision, j'ai toujours accordé une part non négligeable à la beauté d'un objet et ça reste un élément de décoration comme un Rembrandt peut l'être donc non, c'est très important pour moi. Et ça tombe bien, puisque la console a fait une cure de minceur ! Rien à voir. C'est dingue la différence de standing quand le machin est moins massif et que le profil est un tout petit peu plus étudié. On se demande comment la ONE originel a pu voir son design de parallélépipède être validé tellement elle était grosse et moche. Calme toi, je ne parle pas de ta sœur. Et pour boucler la boucle - et même si ce qui importe c'est ce qu'on voit à l'écran et non sous l'écran - susciter l'envie d'acquérir un objet par le design reste un élément incontournable à mon sens. Vous croyez que la PS4 s'est vendue pour quoi ?

Donc ok, la console est plus désirable et rien que ça, ça me donne vraiment le boost qui me manquait pour désirer ardemment l'obtention de l'artéfact. Mais la ONE S, c'est surtout la 4K ! Bon ok, je n'ai pas de téléviseur 4K, je viens d'en changer pour un 1K donc à priori, je ne suis pas concerné mais. Mais, je me tâte de participer au prochain Noël de Gameblog et sommer mon parrain de me faire livrer une TV 4K donc sait-on jamais ! Ensuite le HDR, je ne connaissais pas et je ne sais pas sous quelle condition on peut en jouir, toutes les TVs sont-elles capable d'en bénéficier ? (je dois avoir un cathodique qui traine dans le grenier) Maintenant, la perspective de jouir d'images toujours plus belles et bullshités ne peut me rendre qu'hagard. Mais la meilleure nouvelle de cette S, outre son design enfin à la hauteur de l'évènement (ce n'est jamais que la première fois qu'un Neves conçoit le concept d'une Xbox à la maison), c'est son prix et la taille de son disque dur. 400 boules pour 2To. Autant dire 350 dans 6 mois pour 2To. Sachant que la taille des jeux fait de plus en plus flipper, je ne cache pas qu'attendre une augmentation de la capacité standard de stockage faisait instamment parti de mes plans. Me voilà entendu. Même si quand je vois une Xbox ONE seule 500Go vendue 240€ sur le site leader dont on taira le nom mais qui correspond à un peuple d'Amazonie, ça laisse songeur. Après tout, je ne lance plus 12 jeux en même temps comme à la grande époque, alors le DD ...

Concernant le turfu de la Xbox ONE, je ne vous cache pas que le design parallélépipédique de la console ne lui confère aucun charme. Ok, on achète pas une console pour la mettre en vitrine mais quand même, un peu de sex-appeal que diable ... J'aimerais donc qu'une version slim sorte et revoie complètement la copie esthétique de l'appareil. Voilà ce que je disais avant l'E3 2016 ! Ensuite, bien évidemment, avec les jeux à installer entièrement pour pouvoir jouir de celui-ci, je n'en attendais pas moins qu'une version 1To, ça me semble être le minimum au vu de la taille immense que prennent la plupart des jeux (50Go). Voilà encore ce que je disais avant l'E3 2016 ! D'autant que je suis du genre à jouer à une 10-12 aines de jeu en parallèle essentiellement parce que je me lasse d'un genre de jeux au bout d'un certain nombre d'heures à ne jouer qu'à lui et que j'eprouve le besoin de changer d'air afin de varier les plaisirs (plateforme, FPS, je vous fait pas la totale, vous avez compris). Enfin, à l'avenir, j'aimerais voir toujours plus de nouveautés de la part de Microsoft qui commence bien cette génération à ce niveau. Bon là, je n'ai pas été entendu puisque la nouveauté de l'E3 2016, c'était 3 suites de licences existantes. Je pense que la Xbox ONE est dans la situation de la PS3 lors de la précédente GEN, pour appater le chaland, elle ne devra pas tellement compter sur un prix inférieur ou même sur une différenciation techonologie venue du turfu (Hololens, Kinect 3.0) mais sur le développement d'un catalogue d'exclusivité solide et divers (touchant tous les public) à même de faire le boulot qu'abat un de ces rabateur pour ces put**** de Nightclub sur Picadilly Circus. Hope you enjoyed. Sioux.

2014-2015, Time Neves, Xbox ONE Reserved.