Déjà, j'aimerais un peu plus d'enthousiasme pour ce qui est selon mes estimations, une World Première mondiale en exclusivité sur mon blog. La tâche s'annonce difficile tant la légende de Snakeinthebox est surfaite. N'est plus à faire pardon. Voguant à travers les ciels, s'élevant à travers les flots (merde, je me mets déjà à parler comme lui ...), il ne recule devant rien, et surtout pas l'impossible, pour nous assainer (selon la flemme du moment) plus ou moins régulièrement ses sensationnelles trouvailles étayées par un sens de la prose jamais vu, mittonées au soin d'un souci du fond mais sans la forme qu'il mériterait, décuplées par un talent inné pour la dérision, l'inventivité et la "profondeur du délire". La Weed à côté, c'est effectivement Pin'uts. (Ca y est, avec ça, j'ai assez fait la lèche pour légitimer le post, on va vraiment pouvoir commencer l'article).

 

Pause.

 

 

L'introduction est cool.

   Mais j'ai autre chose à dire, parce que je n'avais pas fini la mienne. Ce n'est pas le 1er test de test que j'ai lu. Naturellement. J'avais eu l'occasion de tomber sur celui de MGS V : Ground Zeroes. L'intention est louable. Le délire + la loufoquerie de tester un testeur (plus qu'un test, on a compris la ficelle derrière, je crois) est comme souvent avec Snake, bien pensé. Pour éviter tout malentendu, j'aime ce que propose TheOrder1886 et je conchie sévèrement ceux qui sont injustes dans leur critique quelque soit le jeu considéré. Sauf quand c'est marrant. Ca tombe bien, c'est généralement le cas à la lecture des productions de Snake. Genre une fois sur deux. Haaaaaan. (Bad?)Joke. J'admire son travail. 'fin, je le respecte, il va prendre la grosse tête sinon. 'fin, elle va devenir plus grosse qu'elle n'est déjà ^^. J'aime ce type. De jeux qui prennent ce parti pri osé, de fleurter avec le cinéma, avec les séries, avec la littérature. Osé puisque ce sont ces jeux qui participent indirectement à la montée de l'extrémisme au sein de notre médium préféré. D'ailleurs le prochain à se faire incendier sera Until Dawn cet été. Puis Quantum Break. En 2018. Si tout va bien. Enfin, ne voyez en aucun cas, une tentative ici de défendre l'un ou l'autre des protagonistes mais ça fait un petit moment que j'avais eu cette idée, un peu comme il existe des compagnies d'assurance assurant les compagnies d'assurance qui assurent les compagnies d'assuran... j'arrête. Et non, je ne voue aucun culte à Julien Chièze. Même si, je partage toutes ces idées. Enfin, je sais que Liehd crèvait d'envie de tester son pote mais le pacte de non aggression tacite qui lie les 2 ne lui permet pas de faire ce qu'il veut. A découvert. Donc je copie/colle ce qu'il m'a envoyé par pigeon voyageur. C'est dire s'il est suspicieux. Et crédule à la fois.

 

Engage.

 

 

   La première partie décrit les évènements. Avec le souci du détails, allant même jusqu'à "accuser" JC d'avoir finement et roublardisement préparé le terrain, en amont. Permettant un largage précis du test sur les lignes ennemis au moyen de ces balises lumineuses visibles en pleine nuit noire. La démarche se veut cohérente, elle mentionne même l'objet final de JC, à savoir, susciter un débat passionné (dans le sens trollesque du terme) dans les dédales forumesque du site. Au très précisément 123ème mot du paragraphe en question, le contentieux personnel que Snakeinthebox entretient avec JulienC se ravive tel un baril de pétrole saoudien déversé sur une flam... (merde, déjà faite celle là). Arrêtez de compter un à un les mots, je suis pas assez fou pour n'avoir que ça à foutre un Vendredi soir, à 19h qui plus est. Le bougre nous rappelle ensuite ses racines toulousaines, ou toulonaises (j'ai pas bien suivi, et puis le rudby et moi ...), bref, sudiste. Pas la meilleure de ses inspirations, ni la plus fine des mises en abyme (j'ai tout d'abord cru au ballon con) mais on s'en contentera, disons qu'on ne peut pas être au TOP tous le temps. En tout cas, ça permet de meubler pendant 3-4 lignes, la technique est connue, reconnue et ne fait que répéter ce qui a été écrit 2 lignes plus tôt. Mais apporte de la consistance (dans le sens nombre de caractères hein) à un paragraphe qui n'en aurait pas manqué sans. La suite sur le Gora...

 

Touch.

 

 

   La seconde partie de la même partie (impress écran oblige) "Le taser pour éxciter la bête ... [...]." voit un Snakeinthebox reprendre du poil de la bête. Très justement, il remarque que Julien à remarqué que les joueurs ont remarqué qu'on les prend un peu pour des cons à les ranger dans des cases. Sur ce point, c'est donc malin d'éviter de tomber dans le piège diamètre 5 mètre signalé par 12 panneaux lumineux. Et là, où il est perspicace le Monty, c'est qu'éviter la catégorisation clichée pour en retrouver une autre : joueur qui a pas le temps vs joueur qui a le temps (et l'envie surtout), c'est pas super malin. Il y a autant de joueurs différents que de gens différents aurait été une approche plus en adéquation avec la réalité et à la prise d'une position au dessus de la mêlée et non faire un maul juste après avoir éviter de rentrer dans le jeu de cette mélée adverse justement. Oui, j'ai du regarder 2-3 (aller 25-30) minutes de matchs de rugby à la grande époque du Stade Français. Et alors ? La transition avec la critique de la partie "technique" du jeu n'est pas super fluide, en témoigne le petit saut de ligne de rigueur. Il semblerait que l'on ne puisse pas comparer la performance d'un maitre étalon de la PS4 à ses comparses sortant sur PC - et représentant généralement le summum de la performance graphique du moment - sans donner dans l'intention de monter les uns contre les autres. Un point que je ne partage évidemment pas. Ce qui est légitime est passé pour une tentative d'augmentation de clic via la caste PCiste frustrée du site. Le plus beau jeu sur console oui, mais que vaut-il intrinsèquement et donc rapporté à la crème de la crème, ce que les PC à 2 millions de dollars peuvent afficher. Est-ce que ce pourquoi tant ont dépensé 400€ arrive enfin ? Une claque graphico-technico-artistique (le gameplay, c'est surfait). On fait changer de TV pour avoir plus grand, plus fin, plus riche en couleur, on change de console un peu pour les mêmes raisons en fait. Lachez moi la grappe avec vos envies de level-design, gameplay, IA, ces paramètres ne dépendent pas/plus de la puissance de la console depuis quoi ? La génération 32 bits ? La fin de la partie arrive et il faut effectivement concéder que oui, JC anticipe les critiques que génèreront ces prises de position tranchées, celle d'un type qui n'a rien contre les films interractifs, bien au contraire du testeur de testeur. La fin de la fin de la partie se finit en eau de boudin avec du remplissage caricatural d'un personnage caricaturot. Le serpent (glacial, comme le dit dans son test Jules César) en veut à sa victime et fait un peu trop paraître son acharnement. En même temps, c'est le fond de commerce de la rubrique donc peut-on vraiment lui en vouloir ?

 

3,08 gr / litre de sang.

 

 

 

   Les temps sont durs, la crise est passé par là, notre Snake national n'en oublie pas de nourrir sa famille de vues et de rappeler qu'un précédent avait eu lieu, la fameuse démo du prologue du, le prologue de la fameuse démo du ... Bref. Classique, faudrait d'ailleurs que je m'y mette, quelques 80 clics de plus, ça ne mange pas de pain et ça ne fait de mal à personne. Le second paragraphe se contente promptement de décrire comment JC transforme le débat sur la durée de vie en questionnement sur la qualité d'un jeu, du jeu. Cependant, tel un Cobra face à sa belette préférée, il ne manque pas de mentionner les tares que concèdent Julien au jeu mais aussi de pointer du doigt son besoin perpétuel d'anticipation des critiques vis à vis de sa prise de position sur la durée de vie, ayant fini le jeu en 7-8 heures selon ses dires. La conclusion de cette partie reflète bien la partie du test de JC consacré au gameplay où l'allegresse naturelle du rédacteur en chef du site laisse place à une pointe de déception quant à la structure balisée du jeu et le faible nombre de types d'ennemis rencontrés. Une 2ème partie de test du test rondement mené, une action d'école pour un sans faute à l'arrivée.

 

Les ruby de la Castafiore.

 

 

   La première phrase fait mouche. On arrive inéluctablement au moment du test où le jeu laisse sa place au média et surtout à l'une de ses formes un peu chahutée ces derniers temps, le film interactif ou plutôt la place de la cinématographie dans le jeu vidéo. Le titre de la rubrique le rappelle, la diversité est une force, il s'agit donc de rendre son honneur à ce jeu et le genre auquel il fait allégance et inviter les joueurs réfractaires (c'est ici que je diverge légèrement avec le testeur de testeur) à réfléchir aux envolés lyriques en mode "je suis le gros dur à cuir de la cour de récré, regardez !" des intolérants de notre medium. JC ne fait pas le procès du public mais replace le prisme là où il devrait être. Un jeu aux mécaniques profondes et compliquées (genre Bayonetta) sera à éviter pour tout le monde et vénérer par certains, il en va de même pour les titres au gameplay classique et à la plastique léchée. En fait, il ne fait qu'enfoncer des portes qui devraient être ouvertes mais qui sont fermées, baricadées derrière des tonnes de pianos et autres assemblages de bouts de bois par la frange va t'en guerre du jeu vidéo qui juge le jeu non pas pour ce qu'il est mais pour ce qu'il doit être. Intention louable, c'est légèrement ce qui fait du tord au jeu depuis des semaines. Ce n'est pas le premier et malheureusement, ce ne sera pas le dernier.

 

Rouge comme le sang, cher comme le cent.

 

 

 

    Conclure, maintenant. Très compliqué, très difficile. Pourquoi ? Parce que Julien Chièze mouille le maillot, campe sur ses crampons, ne craint pas les cuillères et autres frictions auriculaires. Il conçoit le test à la fois comme la revue d'un jeu de part ses constituants, ses points forts et ses faiblesses. Mais c'est aussi et surtout pour lui l'occasion de faire passer un message, sa vision du jeu vidéo, celle d'un jeu vidéo ouvert, celle d'une communauté moins déchirée, plus tolérante, plus openminded. En un mot, moins débile tendance irrécupérable quoi. Message subliminal inside. Est-ce un mal ? Oui et non. Oui, parce que certains sont en droit d'exiger le test du jeu et non le test de la catégorie qui va avec. On peut penser que ce genre de considération n'a pas lieu d'être au sein du test d'un jeu mais plutôt dans un podcast ou une chronique. Retrouver le test du type de jeu, le test du parti pri et non plus seulement du résultat de celui-ci a potentiellement plus légitimement sa place lors de ces évènements là. MAIS, en même temps, qu'est ce qui passionne le débat et enflamme les forums, et c'est bien le cas pour The Order, c'est la position prise par les développeurs pour leur jeu vis à vis du média. Trop filmique, trop passif, trop classique, trop metcequetuveuxfaistoiplaisir-ique en fait. Donc, dans un sens, (vouloir) élever le débat représente ce qu'une partie de la communauté des lecteurs actifs dans les forums comme léthargiques, attendent. Et le faire directement sur le test du jeu pyromane n'est pas dénué de sens. Au temps attaquer le foyer à sa source. En ce sens, on peut difficilement prêter à JulienC les intentions peu recommandables de mettre à feu et à sang le forum réactionnel dédié au test de The Order 1886. En d'autres termes et pour conclure sur la conclusion du test du test, il ne s'agit pas d'enflamer le débat en prenant une position de tortionnaire sanguinaire obligeant les réfractaires du cinématographique basique à considérer The Order mais bien, à tout simplement, les rendre moins cons.

 

Bunga, bunga.

 

 

   Clairement, la partie la plus intéressante à lire avec comme de coutume un compte rendu net, clair et précis du risque à jongler avec des batons de nytroglycérine. Trollesque jusqu'au bout, l'auteur livre son verdict sans même avoir tester le jeu, et ce, en déclarant ne vouloir faire de test comme il le mentionne dès son intro. Cela dit, c'est le prix à payer pour rester dans le ton Snakeintheboxien. La synthèse du j'aime/j'aime pas sans doute. Sorento fait son apparition au niveau du second point évalué, l'unité srnt à d'ailleurs été adopté par le Système International pas plus tard qu'hier, le Prix Nobel d'Orthographicature est d'ailleurs décerné à Sorento à l'occasion de cette homologation. Quant au troisième jugement de paix, il détourne totalement le propos du test de JC qui lui part du postulat qu'un test de jeu peut aussi être une reflexion sur le médium dans son ensemble et le comportement qu'il génère. Snake en fait bien évidemment une diatribe à l'encontre de sa victime préférée.

Les 3 dernières lignes sont écrites en français.

 

FT Score.

 

Snake in the box   8456   -   -3   Julien Chièze

 

Victoire à la régulière (par plaquage Cathédrale donc) de Snake in the box.

 

20013-2015 Time Neves, Alltrack reserved.