Cet article est également disponible sur mon blog perso: "You don't want to sell me deathsticks!"

En ces temps de mondialisation il est bien difficile de trouver une partie du globe qui n'ait pas été abreuvée par la culture américaine, que ce soit de ses saines valeurs de liberté, de dépassement de soi et de compétition, ou même de ses dérives impérialistes et idiocratiques. En gros, comme pour à peu près tout en ce monde, il s'agit de faire la part des choses et tâcher de séparer le bon grain de l'ivraie pour ne pas sombrer dans la facilité avec des phrases telles que: "Ils sont cons ces ricains!" ou encore "Quels bourrins ces amerloques!", mais bon, ce post n'a pas pour but de constituer une analyse sociologique donc venons en aux faits: La semaine dernière, sans m'en rendre compte, j'ai quasiment consommé 100% américain au niveau de mes loisirs.

Tout a commencé avec la mise à jour du Playstation Store du 24/08/11 qui nous proposait deux démos bien chargées en testostérone: Back Breaker Vengeance et Warhammer 40000 Space Marine. D'habitude niveau jeux-vidéos je privilégie la dimension artistique, l'originalité et la narration et donc des OVNIS auxquels personne ne joue (même si j'ai aussi quelques perles de consommation de masse dans ma collection), et pourtant j'ai pris mon pied sur les versions d'essai de ces deux jeux!

Touch douwn!!!

Pour ce qui est de Back breaker Vengeance, version dématérialisée et orienté mini-jeux de Back Breaker, l'outsider punchy des jeux de football américain, je dois dire que c'est la sensation de "mettre des vents" à l'adversaire en traversant le terrain qui m'a grisé. Une sorte d'Eyeshield 21 version macho mucho en somme où il nous est donné par de brusques changements de direction, de sauts ou de glissades, de causer des tours de reins aux défenseurs ou tout bonnement de crucifier leur honneur sur la place publique. Il n'en fallait pas plus pour rendre mon petit côté taquin accro à cette démo et de partager ce plaisir régressif mais jouissif autour de moi!

 

Orks must die!

Le cas de Warhammer 40000 Space marine est lui, lié à mon admiration pour l'univers futuriste de Games workshop, bien que n'ayant jamais joué au jeu de plateau ni peints de figurines. En effet, les deux loisirs pré-cités sont quelques peu incompatibles avec ma conception de l'amusement (et aussi de la patience^^), je me suis donc contenté des années durant de baver sur les illustrations deKarl Kopinski et Alex Boyd ou encore d'Adrian smith, n'ayant pas un PC assez puissant pour faire tourner mes Dawn of War (Ce qui est toujours le cas sigh...). Quel ne fût donc pas mon plaisir d'apprendre l'adaptation sur ma petite PS3 de cet univers chaotique et martial sous forme d'un Beat Them All bien nerveux! Je lançai donc la démo avec un brin de fébrilité, et malgré les quelques défauts constatés, le résultat était à la hauteur de mes espérances avec un jeu hautement bourrin retranscrivant assez bien l'univers guerrier crépusculaire de la franchise: nous incarnons l'Ultra marine Titus (quel nom foireux tout de même) accompagné de membres de son chapitre dans un monde en proie à la fureur des Orks. Il s'agira donc de nettoyer la planète de sa pourriture verte à coups de Saint Bolter et de Chain Sword, le tout dans des geysers de sangs et de boyaux! Un délice pour le bourrin sommeillant en chacun d'entre nous!

 

American Idiot

Après cette parenthèse vidéo-ludique, il ne me restait plus qu'à achever ma semaine avec une soirée "All-american" avec mes compagnons de gaudriole, à base de bières, de pizzas bien fat et le visionnage de Captain America au cinéma en vraie fausse 3D!

A la base je ne suis pas fan de Captain America, ce héros provoquant chez moi de très sérieuses crises de cécité/vomissement, mais cette adaptation cinématographique semblait plus lorgner sur l'univers de "Ultimates" initié par le surhomme du scénario déviant, j'ai nommé Mark Millar (Kick-Ass, Wanted, Superior ou plus récemment Nemesis) où les héros sont malmenés et ramenés à une sombre réalité. Je ne vais pas réaliser une critique dithyrambique comme à mon habitude mais plutôt vous énoncer les 3 grands axes du film.

Attention, de légers spoilers sont présents dans ces lignes, mais bon, rien de bien méchant! -Les attributs mammaires de l'actrice Hailey Atwell qui joue Peggy Carter(la grognasse femme forte du film) sont une véritable sucrerie pour les "boobies addicted". J'ai d'ailleurs imaginé un "Behind the scene" du moment où celle-ci se penche à l'arrière d'une voiture placé au dessus du vide.

-Tommy Lee Jones jouant un haut gradé de l'armée américaine bourru et sarcastique qui nous fera grâce de quelques savoureuses piques acides.

-Une séquence guimauve où Steve Rogerset Peggy Carter taillent le bout gras tranquillement en attendant que notre héros se plante héroïquement dans un gros glaçon. Je dois dire que cette scène m'a quelque peu fait saigner les oreilles et pousser un cri de soulagement à la fin de cette torture auditive.

Bon, après cette Yankee-isation, il est temps pour moi de me plonger dans le très nippon "Catherine", le temps de le finir entre mon escapade en Bretagne et ma rentrée universitaire et je vous ponds un article bien épais sur cet OVNI qui m'a fait réaliser encore une fois que "le jeu vidéo, eh ben c'était pas mieux avant!".

P.S:Je précise que tous les dessins illustrant ce post sont de moi donc n'hésitez pas à donner votre avis afin que je puisse m'améliorer.

P.S 2: N'hésitez pas à aller faire un tour sur mon blog et à donner votre avis/tweeter/aimer (ou pas d'ailleurs).See ya Soon bubz!