Dans les années 90, comme beaucoup des garçons de mon âge,
j'étais un grand fan de Dragon Ball.

J'achetais tout ce que je pouvais aux effigies de mes héros
aux pouvoirs dévastateurs. Magazines dédiés, mangas, cassettes VHS (et oui, à
l'époque...), figurines, Pogs (les fameux),... tout était bon à prendre pour
satisfaire ma soif de goodies de mon manga adoré.

Les magazines me faisaient baver d'envie devant les jeux de
cette licence qui s'accumulaient, et pourtant, aucun ne complétait ma
collection. Trouver un jeu Dragon Ball tournait à l'obsession, j'en rêvais la
nuit !

Imaginez alors ma joie lorsque je découvris par hasard DBZ 3
sur Super Nes dans le vidéo-club du coin qui - Ô surprise - vendait aussi des
jeux vidéos d'occasion ! Impossible de vous dire ce qu'il y avait d'autres
à vendre ce jour là, je n'avais d'yeux que pour l'objet de toutes mes
convoitises. Les 30 francs payés, je suis rentré surexcité afin d'incarner
(enfin) mes héros.

 

Plaisirs de fan

Que de joie de faire s'affronter mes personnages favoris
à travers divers décors ! On pouvait leur faire faire divers combos et
attaques spéciales comme on le faisait avec Street Fighter II, à la différence
qu'on ne se contentait pas de « petits » Hadokens, les Kaméhaméha
étaient bel et bien de la partie !

Le jeu s'arrêtait alors pour montrer le personnage
concentrer son attaque pour ensuite la balancer sur l'adversaire qui pouvait
essayer de la contrer avec une attaque de la même veine. Le duel de Kaméhaméha
se réglait alors à celui qui tapait le plus vite sur les boutons.

Spécialité des jeux Dragon Ball, on pouvait s'envoler pour
poursuivre le combat dans le ciel. Dans le cas où les personnages étaient trop
loin de l'autre, l'écran se partageait alors pour laisser une plus grande
liberté. 10 personnages étaient jouables, plus un caché, déblocable uniquement
en faisant un cheat code. Malheureusement, les 10 personnages n'étaient pas
tous les meilleurs de la série. 


 

Même pour le fan, tout n'est pas rose dans un jeu à licence...

 Le 3e volet de DBZ sur Super Nes
enlevait malheureusement le mode histoire et enlevait donc de l'intérêt au mode
solo.

Le plus gros défaut du jeu était sa lenteur. Nous étions
loin du dynamisme des combats de la série TV.

Si le jeu était sympathique, avouons-le, il était plutôt
réservé aux fans dont je faisais partie.


Quand je vois les Budokai, Burst Limit et Raging Blastaujourd'hui, je me dis que le moi du passé aurait été on ne peut plus heureux
d'avoir ça !

Ne vous y trompez pas, si ma flamme pour Dragon Ball s'est
atténuée, elle ne s'est pas encore éteinte et je continue à acheter la plupart
des jeux de cette licence... jusqu'à l'overdose « Raging Blast 1 »...
Ceci est un autre sujet dont je reviendrai...