A l'occasion des 10 ans de la PS2, je me suis dit que j'allais faire un top 10 des jeux qui m'ont le plus marqué sur cette machine. C'est un top totalement perso, qui n'est donc pas là pour refléter un meilleur objectif de la seconde console de maison (comme disait un pote l'autre jour) de chez Sony. L'exercice ne fût pas facile, la PS2 ayant accueilli beaucoup de grands jeux, même si la liste se rétrécit sévèrement au moment de choisir ces quelques titres véritablement inoubliables. Je posterai un peu plus tard un billet sur les autres titres m'ayant marqué, histoire de n'oublier personne. En attendant, c'est parti pour mon top 10, simplement présenté par ordre alphabétique, les tops étant une chose dont je suis généralement incapable, que ce soit pour les jeux, les films, ou n'importe quoi d'autre.

1. Devil May Cry

Le début d'une grande saga de Capcom, que les suites n'auront à mon sens jamais égalé. Un des héros de jeu vidéo les plus classes de tous les temps, pour un jeu tellement bon qu'il nous en faisait même oublier ce 50 hz en slow-motion.

2. Disgaea

T-RPG CULTE, et série dont je suis devenu un fanboy choppant toutes les versions de tous les épisodes, dont du sous blister et même l'épisode 3 alors que je n'ai pas la console, on ne sait jamais

3. God Hand

Un des jeux cultes du défunt Clover, et un des plus barrés de la PS2 et du jeu vidéo en général. Beat'em all composé d'une grosse louche de Hokuto No Ken, saupoudrée d'humour potache, de situations improbables (le gorille qui prend le bus wub.gif) et d'une difficulté plutôt hardcore. Un grand jeu malheureusement avec un physique de radio, mais c'est aussi ce qui fait son charme.

4. Gran Turismo 3

Ahhh, GT3...j'ai bavé dessus tout l'été de sa sortie chez mon pote, à me regarder le replay de chacune de mes courses (souvent dans ma Subaru). Une fois l'argent de mon premier job d'été en poche, je me suis payé le pack PS2+GT3, le début d'une grande histoire en compagnie de ma PS2 fat, qui marche encore nickel aujourd'hui. Egalement l'époque où Polyphony Digital était encore le roi de la simulation automobile (en même temps à l'époque ils sortaient leur jeu, ça aidait...).

5. Grand Theft Auto III

Il faut d'abord dire que j'ai toujours été fan de cette série, depuis le premier épisode sur PC. J'ai découvert ce troisième volet en allant à la première édition du Micromania Game Show (oulà, c'est vieux) avec mon pote de GT3 lui aussi fan de GTA, et la découverte de ce troisième volet nous aura laissé complètement sur le cul. Sans doute à cause de la faible aura de la série à l'époque, pas grand-monde n'avait vu venir ce titre, qui transforma le jeu vidéo à jamais et consacra Rockstar, désormais développeur incontournable du monde vidéoludique (et offrit à la PS2 son meilleur jeu? Possible). Sorti en plus en France, et uniquement en France, au prix doux de 45€ suite à un choix de la branche locale de l'éditeur. Perso, je m'étais pris la collector, avec son DVD de Pulp Fiction.

6. Madden 2002

Mon second jeu PS2, et la première claque graphique reçue sur ma PS2 à moi. Je n'avais pas vraiment suivi le 2001 sur PS2, j'y jouais sur PS1, et lorsque j'ai lancé le jeu pour la première fois, il m'a fallu un moment pour m'en remettre. Ces graphismes à tomber, ces animations, ces replays de dingue, la première fois que j'ai vraiment cru voir un match à la maison, il y a bientôt 10 ans de ça.

7. Metal Gear Solid 3

Metal Gear Solid, une série dont je ne suis pas spécialement fan, et un MGS 2 sur PS2 que je trouve outrageusement surestimé. Le 2 m'avait plutôt laissé de marbre à l'époque, même visuellement, ma vraie claque visuelle en jeu d'aventure sur PS2 fût Silent Hill 2, qui avait une bien meilleure gueule que MGS 2. Après je me suis jamais trop intéressé à l'aspect graphismes, donc MGS 2 avait peut-être des effets visuels de la mort qui tuent qui m'ont échappé. Mais revenons à MGS 3, tout de même! Mon MGS préféré, une maniabilité dans la version Snake Eater qui est un calvaire, et un plaisir de jeu au long de l'aventure somme toute très moyen, mais deux dernières heures (la poursuite en side-car et la loooongue scène de fin) qui nous font oublier tous ces défauts et propulsent immédiatement le jeu au panthéon vidéoludique. En jaquette, la version ultime, Subsistence.

8. Pro Evolution Soccer 3

J'aurais pû mettre un autre PES ici, le 1, l'original, ou encore le 5, qui avec le 3 reste mon préféré et le premier volet que j'aurai patché pour en tirer toute la quintessence, mais il fallait bien choisir. Je n'avais pas vraiment aimé PES 2, trop rapide à mon goût, et le 3 marqua le début de ma participation à diverses communautés/associations dédiées à PES. C'est aussi sur le 3 que j'ai commencé à jouer avec des joueurs de différents horizons en habitant à l'étranger, comme mon pote de Hong-Kong qui foutait toujours 4 attaquants  Et puis PES 3, c'était Rivaldo FTW .

9. Silent Hill 3

On ne va pas présenter la série Silent Hill, dont ce troisième volet reste mon préféré. Visuellement magnifique, avec une héroine, Heather, si charmante, et des passages inoubliables (et des sabres, oh yeah!). Une majorité proclame généralement le 2 comme étant le meilleur volet, mais j'ai parfois l'impression que cette adulation du second volet est due au fait que beaucoup de monde n'a tout simplement pas joué au 3, qui aura marqué le début de la perte de vitesse de la série dans les charts. Un peu comme pour le débat Goldeneye versus Perfect Dark, pour coller un peu à l'actualité.

10. The Warriors

Jeu Rockstar, tout aussi culte que le film sur lequel il est basé, mais malheureusement trop méconnu. Non seulement d'une fidélité impressionante au film comme avait pû l'être en son temps un Goldeneye, les développeurs de Rockstar Toronto sont allés bien plus loin en créant tout un prologue au film (le film ne représentant qu'un quart, un tiers du jeu), qui là aussi fait honneur au matériau d'origine. Ils ont d'ailleurs pour les doublages de tout le jeu fait appel au cast d'origine du film de 1979. Mais ce qui fait toute la force de ce titre est son mode deux joueurs, juste surpuissant, et qui fait oublier les quelques petits défauts du titre.