C'est un fait, la mode des DLC bat son plein, surtout dans le coeur des
éditeurs il faut bien le dire, au détriment de nos porte-monnaie
terrorisés par l'avalanche de jeux énormes cette année. C'est une
tendance qui, semble-t-il, sera constante dans les mois et les années
qui vont suivre. Toutefois, Rob Dyer, de Sony Computer Entertainment
America, choisit aujourd'hui, dans une interview donné à Gamasutra, d'insister sur un phénomène inverse.

M. Dyer affirme que les
extras prodigués au jeux vidéo à travers les DLC devraient se trouver
d'entrée dans le jeu afin que "cent pour cent des usagers mettent la
main dessus"
. En effet, il insiste sur le fait que seuls 70 pour
cent des usagers acquièrent réellement les contenus additionnels sur
leur jeu, que ce soit parce qu'ils n'ont pas accès à Internet ou qu'ils
n'arrivent pas à se connecter au réseau [Rappelons que la situation
américaine en ce qui concerne Internet est assez différente de la
situation européenne...] Toujours est-il que "Que les développeurs en fassent ou non, ils ne l'utilisent pas." Ainsi justifie-t-il son
propos en argumentant qu'un contenu supplémentaire inclus dans les
disques est un contenu auquel les joueurs joueront.

Pas bête ce
M. Dyer, on se demande bien pourquoi les DLC existent toujours! Blague à part, Dyer ajoute qu'il trouve l'attitude de Microsoft vis-à-vis des
DLC "hystérique" et "agressive" pour peu de chose (c'est
vrai qu'une exclusivité d'un an payée à prix d'or, c'est pas si
intéressant que ça finalement...). Il dénigre enfin la Xbox 360 en
disant que Microsoft a véritablement deux machines : une avec un disque
dur (celle où pourront se loger les DLC) et une autre qui n'en a pas (la Xbox 360 arcade), ce qui empêche les joueurs de télécharger les DLC. "Nous n'avons pas à nous préoccuper de ça" dit-il, à raison, en se
référant au fait que toutes les Playstation 3 sont équipés d'un disque
dur. De plus, "nous avons la capacité de mettre bien plus que 9 Giga
dans un Blu-Ray et en fait je veux faire plus que ça car ça montre
vraiment la différence entre les deux machines."

Après les
belles paroles du début, on retombe sur une problématique bien plus
terre-à-terre de différenciation des deux rivales. Dommage, on
commençait presque à croire que Sony ne sortirait plus de DLC avec tout
ça! Enfin, restons réalistes, du point de vue des développeurs, inclure
les contenus additionnels directement dans une version PS3 de leur jeu
et les enlever pour la version 360 pour ensuite les vendre serait assez
étrange. Et puis, les éditeurs veillent au grain, pas de problème pour
ça...

Mordraen