Limitless affiche

  Imaginez vous en train d'utiliser 100% des capacités de
votre cerveau. Que feriez-vous? Ecrire un roman, boursicoter, apprendre à jouer du piano? Tout est possible, tout est sans limite. C'est un peu le slogan de Limitless, ce film de Neil Burger inspiré du roman d'Alan Glynn, Dark Fields (traduit par Champs de Tenèbres en français). Maintenant, reste à savoir si le potentiel sans limite d'une idée pareille a été utilisé dans le cadre de ce film...

  Eddie Morra est un écrivain dans le creux de la vague, un contrat avec un
éditeur certes, mais pas une seule ligne d'écrite. Jusqu'à ce qu'il rencontre quelqu'un qui lui vante les mérites de
petites pilules transparentes censées pouvoir décupler vos capacités
mentales. Ni une ni deux, le voici qui enchaîne pilule après pilule, tout en alignant les pages de son roman! Ca marche. Mais ce
qu'il n'avait pas prévu c'est les effets collatéraux de cette
auto-médication, que ce soit en terme d'addiction mais aussi en terme de personnes envieuses. Les ennuis ne font que commencer.

  Sur le papier et dans la bande-annonce, il faut avouer que le script a de
la gueule. Une idée pareille ne peut que faire rêver n'importe qui. Du coup, tout le monde peut rapidement s'identifier
au personnage principal qui commence en bon loser pour finir par révéler tout son potentiel. On ne peut pas rêver mieux comme ascension fugace. Le film se construit donc en deux temps,
l'ascension puis les ennuis qui commencent. Si bien que le film se
renouvèle pas mal notamment en révélant les dangers intrinsèques à ces pilules peu banales.

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  Bradley Cooper joue, et à raison, son personnage en véritable cocaïnomane et s'en sort plutôt pas mal. En revanche, c'est Abbie Cornish et Robert de Niro qui, par leur manque de scène, apparaissent clairement en retrait dans Limitless. Dommage, car on connaît clairement leur talent! Il faudra faire avec
malheureusement. A la rigueur, c'est moins gênant que la mise en scène du film. En effet, si les effets de vertige et ces moments où
Cooper est sous emprise sont vraiment réussis (bien qu'à certains
moments, je me serais bien senti de vomir un bon coup) il n'en reste pas moins qu'il est difficile de faire un vrai bon
thriller lorsqu'on est dépourvu de réel danger pour le héros principal.
On se retrouve donc face à un problème scénaristique qui veut, finalement, nous faire croire que le héros est invincible tout en nous montrant que rien ne peut vraiment lui arriver. Problème.

  Au final, Limitless est typiquement le genre de thriller qui se savoure entre amis, sans se
prendre la tête, mais qui ne fera pas non plus les grandes heures de votre
DVDthèque. Le film est loin d'être nul, entendons nous bien, mais il lui manque ce petit plus qui lui aurait valu une meilleure appréciation de ma part.

 

Source vidéo et photos : Allociné

  L'appréciation de la Bobomb :

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  Très honnêtement, j'ai passé un bon moment en regardant Limitless. Toutefois, je ne peux pas m'empêcher de lui reprocher certaines petites choses. Peut-être quelques longueurs de ci de là, une mise en scène parfois
pas super convaincante. J'en retire, cependant, un moment sympathique de cinéma.

 

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