Hey, hey hey ! ! ! Salut les p'tits loups ! Aujourd'hui, parlons d'un acteur que j'affectionne tout particulièrement. Un grand échalas qui, malgré sa taille, à joué pas mal de rôles de gentils doux et pas brutes pour deux sous. Voici l'excellent Tim Robbins !

 

Né le 16 octobre 1958 en Californie, Tim Robbins n'est pas qu'un simple acteur. Il est également réalisateur et scénariste.

Il débute dans un film avec sa future compagne (Susan Sarandon), Duo à Trois. Au début des années 90, il obtient son premier grand rôle dans un film fantastique, l'Echelle de Jacob. Il y incarne un postier américain dans les années 70, après une virée mouvementée au Vietnam où les States auraient testé une drogue censée décupler l'aggressivité. Depuis son retour, il est victime de cauchemars et de visions d'horreur, et tombe doucement, mais sûrement dans la folie. Si les codes du genre sont très présents et que le jeu d'acteur est assez banal, on y retrouve des scènes cultes et des ficelles qui seront reprises par la suite dans bon nombre de film d'épouvante (notamment des humanoïdes pris de tremblements violents et saccadés). Un excellent divertissement pour qui aime le cinéma des années 80/90.

Andy Dufresne, un banquier meurtrier dans Les Evadés

Ensuite, on le voit en 1994 dans un film fort et assez dur (surtout la première heure) aux côtés du génialissime Morgan Freeman, dans Les Evadés (Shawshank Redemption). Il est un banquier important qui, par pure jalousie, tue sa femme et son amant dans les années 40. Il sera condamné à 2 peines de prisons à vie. Battu et violé par d'autres prisonniers, mis en esclavage par le directeur, il deviendra très ami avec un vieux noir d'une intelligence propre. Si le film commence tel un film de série B comme on en a vu dans les années 80, le scénario part vite vers le dramatique et se termine par des scènes bien fichues et une des plus belles entourloupes qu'il m'est été donné de voir au cinéma...

En 1998, il joue le rôle d'un méchant machiavélique dans Arlington Road, poussé par le désir de commettre des attentats meurtriers (une vision peut-être...). Face à un Jeff Bridges passant pour un fou furieux, il saura déjouer les pièges de ce dernier, ce qui donnera, enfin, le beau rôle à un méchant...

Il n'y a pas que Jeff Bridges qui se fera berner dans Arlington Road

Un an plus-tard, il apparaît aux côtés de Gary Synise (Forrest Gump, Les Experts Manhattan) dans Mission To Mars, un film de science-fiction assez décrié par les fans du genre. D'ailleurs, son personnage semble être le principal, mais meurt assez rapidement dans un geste héroïque mais absolument banalisé par la mise en scène (et la musique).

2003, le voici avec le grand Sean Penn et et le non moins excellent Kevin Bacon dans Mystic River. En 1975, ils sont trois adolescents, amis comme les doigts de la main, à faire les quatre-cents coups. Mais un jour, l'un d'eux (Tim Robbins, justement) se voit enlevé par deux hommes se présentants comme du FBI. Quelques jours plus-tard, il parvient à s'échapper, mais les viols répétés sur sa personne ont laissés des séquelles psychologiques. 25 ans ont passés, et les trois potes se retrouvent face à un autre drame, le meurtre de la fille de l'un d'eux, une petite frappe mafieuse. Et les soupçons vont vite se porter sur l'ancien kidnappé...

Dans Mystic River, on sentira bien le malaise psychologique de l'ancienne victime

Il fera plusieurs apparition d'hommes importants dans différents films par la suite (Green Lantern, par exemple). Il se sépare de Susan Sarandon en 2009, avec qui il a eu deux enfants. En 2010, il passe dans la musique avec du folk (c'est la grande mode apparemment chez les acteurs).

Il a réalisé trois films : Bob roberts (une satyre de 1992 sur le monde politique), La Dernière Marche en 1995 qui parle de la peine de mort et Broadway 39e Rue en 1999 (grève de 1936 aux States).