J'ai quelque chose de personnel à vous avouer : j'adore la sucette.  C'est Juliet Starling qui m'a appris à apprécier les sucettes. Ces petites gâteries sont comme une explosion de saveurs dans votre bouche et une fois que vous commencez, vous ne pouvez plus vous en passer. Les sucettes de Juliet sont les meilleures : elles ont des pouvoirs revigorants.

Le dernier jeu de Suda 51, Lollipop Chainsaw, est arrivé chez moi hier matin et je peux vous dire que c'est l'éclate totale. Après avoir passé quelques heures sur le jeu, je peux vous faire part de mes toutes premières impressions qui, j'espère, se confirmeront lors du test final.

Samedi 8 Décembre : 9h45

En temps normal, un étudiant comme moi ne se lève jamais à 9h quand il n'y est pas obligé. Mais ce matin quelque chose m'animait en moi : l'impatience. Elle s'est matérialisée dans la nuit par le fait de se coucher tard après avoir tué des salves de démons dans Shadows of the Damned et aussi par le fait de se lever tôt à attendre le facteur.

J'entends une voiture qui s'arrête au pied de l'appartement ainsi que le son de la trappe de la boîte aux lettres. Le voilà qui sort de son enveloppe cartonnée, la jaquette est assez explicite et le plastique est doux au toucher. Lollipop Chainsaw est enfin entre mes mains !

10h00 : Juliet Starling, chasseuse de zombie

Après avoir pris un petit déjeuner étudiant (rien du tout) je me décide à glisser le disque dans la fente de ma Xbox 360. Le disque pénètre sans encombre et je me décide à appuyer sur le bouton pour le lancer : moment d'excitation. A quelle sauce va être ce Suda 51 ?

L'écran titre de Lollipop Chainsaw apparaît, sobre sans détails. Puis vient le menu avec la musique de fond Cherry Bomb. A ce moment précis, j'ai su que j'allais adorer la bande sonore du jeu. Juliet Starling se trouve dans son lit et nous raconte les détails de sa vie de cheerleader, mais je dois bien avouer que j'ai du mal à lire les sous-titres...

La scène d'introduction de Lollipop Chainsaw... et j'ai pas mis les gros plans !

10h10 : Alerte aux zombies sur San Romero

Pour information, je joue au jeu en difficile car en lisant les tests j'ai remarqué que sa durée de vie est son principal défaut. Mais en tant que fan de Suda 51, j'essaie toujours de finir le jeu à 100%, autant vous dire que je ne le bouclerais pas en une après-midi.

Le premier niveau se lance et dès le départ j'ai un faible pour les graphismes. Oui ce n'est pas du tout une claque visuelle, mais l'Unreal Engine est bien exploité et les couleurs flashy collent parfaitement à l'univers de Lollipop Chainsaw. L'humour, qui est rempli de sous-entendus, vous fait esquisser des sourires avec le plus grand plaisir.

Dès les premières minutes de jeu, j'ai senti que j'allais bien m'entendre avec Juliet et son univers complètement barré. Le fun est au rendez-vous et j'espère de tout cœur qu'il va durer.

Juliet répond au doigt et à l'œil et elle prend un malin plaisir à tronçonner les hordes de zombies qui se dressent sur son passage. Si vous étiez un zombie, elle vous chatouillerait votre entrejambe avec les douces lames de sa tronçonneuse avant de remonter tout droit vers votre tête. Mais vous aurez également la chance de voir ce qui se cache sous sa jupette lorsqu'elle fait un saute-mouton par dessus votre tête juste avant de vous tuer.

Le saute-mouton en question, ne regardez pas sous la jupette !

12h00 : Pause sucette

Après deux heures de massacre de zombies édulcoré, une petite pause d'impose (haha !).  Tout d'abord, jouer en difficile donne du challenge et c'est relativement dur (à moins que je ne suis qu'un gros débutant, mais je ne pense pas).

Cependant, la difficulté est bien dosée et il est assez facile de la surmonter en faisant plus attention à ses arrières et en esquivant les attaques des zombies. Lollipop Chainsaw ne trahit pas ses racines japonaises dès le lancement du jeu avec son humour et certains passages drôles : Juliet qui penche son fessier en arrière vers son Sensei pour que ce dernier parle à la tête de Nick, le copain de notre chasseuse de zombies.

Lollipop Chainsaw c'est frais, édulcoré, drôle et fun. On prend plaisir à découper du zombie, à sauver des jeunes dont l'hélicoptère va se crasher quelques mètres plus loin ou encore à utiliser la tête de Nick pour assommer les ennemis avant de faire une belle série de décapitations.

Je retrouve cette sensation agréable qui est propre à chaque jeu de Suda 51 : du nouveau. Le développeur trouve toujours de nouvelles idées dans lesquelles on peut retrouve cette touche de folie. J'avoue cependant que j'ai eu l'impression de contrôler Travis Touchdown à certains moments...

C'est pas tout, mais j'ai une cheerleader en feu qui m'attend...

Nick, le petit copain de Juliet Starling... du moins ce qu'il en reste.