Etant un fan absolu de hockey, c'est très logiquement que j'attends chaque année, au milieu du mois d'Août, la nouvelle version de démonstration du jeu d'Electronics Arts Vancouver, le bien nommé NHL. Déjà sûr de passer au moins deux bonnes centaines d'heures à patiner, tirer, checker, je suis cependant moins certain que je vais prendre autant de plaisir que l'année écoulée...

Avant de partager mes fraîches impressions, je tiens à rappeler, à toi lecteur, un petit état de fait. Si, dans le texte qui suit, tu es étonné par les nouveautés apportées à NHL 11, c'est bien normal. Ne jouissant pas de la popularité et donc de l'exposition que peut avoir le football, tout du moins du côté européen de l'Atlantique, ou de la transposition US pour de ce qui est de l'autre bord, NHL profite des innovations de ces aînés FIFA et MADDEN avec quelques années de retard. A mon grand regret.

Ma première joie fut simple. Entendre ce speech si célèbre : "EA SPOOORTS. It's in the game !". Une réelle joie car la version 2010 s'est vu amputée de ce petit détail qui peut faire la différence tel le bassiste d'un groupe (ce n'est pas le premier qu'on entend/écoute, mais une fois absent, la Terre est dépeuplée.)... Une joie qui fut prolongée par la belle - mais courte - introduction mettant en scène Jonathan Toews (prononcé Jonathan à la française et Thèv'z) et le portier des Anaheim Ducks, Jonas Hiller (Hoooooooooooopp Suiiiiisseeeee)... C'est ainsi donc que vous arrivez au menu. Le cadre graphique de ce denier a été profondement revu, en mieux, avec l'éternelle photographie d'hockeyeurs en fond - avec l'ajout du nom en transparence - nous permettant de croiser ainsi Daniel Alfredsson, Eric Staal ou encore Mike Cammalleri ( Go Habs Go !)...

Mais parlons innovations. Côté gameplay, le jeu est un brin plus lent mais aussi plus fluide, les animations sont d'un léger cran meilleures, mais souffrant toujours d'incongrus bugs de collisions - sans doute justifiés par l'absolue nécessité de ne pas rendre le jeu extrêmement rigide-., mais offrant cette année un rendu saisissant en ce qui concerne les mise en échec. Ces dernières sont plus réalistes, plus percutantes, à date, chacune d'entre elles sont uniques, bien que ce point soit à confirmer avec le temps. Par ailleurs, les crosses se brisent maintenant bel et bien, pouvant générer quelques situations périlleuses... Les face-offs quant à eux ont été revu, offrant maintenant, non sans un certain soulagement, la possibilité de les jouer en fore ou backhand, et si non gagné, de maintenir ou tenter de maintenir en échec le joueur engageant adverse... Un vrai plus. Il est à noter enfin que les arrêts des gardiens ont été affinés, les animations étant plus nombreuses, que les célébrations de but sont désormais possibles - mais moins riche que dans un FIFA -, que le speaker de la patinoire annonce les buts clairement et avec plus d'enthousiasme, pour le moins que vous soyez à la maison et que vous soyez celui qui ait marqué, et enfin, que les commentaires sont toujours les mêmes, à une fourmi près.

 

Pour résumer, la série NHL d'EA Sports poursuit son évolution, lentement, trop lentement pour certains sans doute, mais à la mesure des moyens engagés pour son développement. Quelques nouveautés ajoutent un réel plus au gameplay, tandis que d'autres continuent efficacement à faire leur office. Je retiendrai le bond en avant du moteur graphique, rendant les checks impressionnants de réalisme, le nouveau système de mise au jeu, dynamique et efficace, et enfin, non abordé dans cet article car ayant trop peu de choses à dire, la promesse d'un nouveau mode de gestion et management qui, selon la présentation, s'annonce addictif.

Affaire à suivre...

SinShaark