Jean Dujardin : Ouah, putain, merci... 

Nelson Montfort : Et vous pouvez admirer Jean Dujardin, champion of the world de la récompense pour The Artist  ! Quel Triomphe, What a Triumph, What a wonderbra ! 

  

Lombrik : Tout le monde le sait, The Artist, c'est bien. Même moi, alors que je ne l'ai pas vu !  Par conséquent, je vous parle de l'autre film Jean Dujardin Seal of Quality : Les infidèles. 

Les Infidèles Double Poster

Comme certains le savent, j'ai un léger souci sur le spoil, et là, j'ai trouvé la parade : je vais vous expliquer ce qu'est un film à sketches pour que vous compreniez ce que je pense du film !

Auguste, fan de Brice de Nice :  C'est bon, on sait ce que c'est les films de genre comique !  En prime, ya Michel Hazanavicius aux commandes, qui avait fait les OSS 117, le grand détournement, et aussi The Artist ! 

 

Lombrik : Très juste, Auguste, néanmoins, Les infidèles fait partie des films dits "à sketchs". Si tu regardes bien la liste des réalisateurs, elle est longue : Fred Cavayé, Michel Hazanavicius, Eric Lartigau, Emmanuelle Bercot, Jean Dujardin et Alexandre Courtès. De bons réalisateurs français que certains aiment beaucoup mais qui ne sont pas réputés pour des films d'humour (Fred Cavayé réalise des thrillers, etc...) Le principe du film à sketchs, c'est qu'on appelle chaque réalisateur au téléphone, on lui demande gentiment d'écrire un scénario sur le thème "Les infidèles", avec tout ce que ça lui inspire. Ca peut être drôle, émouvant, chiant, c'est à lui de voir. Chaque réalisateur réalise le scénario avec les acteurs proposés pour le film sans regarder le travail des autres réalisateurs. Ensuite, on obtient  plusieurs courts-métrages, avec les mêmes acteurs, mais différents personnages, différentes histoires, bref différent sketchs pour constituer un film, un film à sketchs, les infidèles. 

 

Ce n'est donc pas un film comique.  Il y a des sketchs très drôles pour lesquels j'ai passé un bon moment et je n'ai rien à redire, mais il y a des sketchs très durs et forts en émotion. Il faut bien imaginer que certains sketchs durent 20 min. L'histoire étant courte, les personnages ne sont pas peints comme on a l'habitude au cinéma, et le drame arrive d'un seul coup. Le personnage qu'on connait à peine est meurtri, l'ambiance est lourde et on a l'impression que c'est gratuit parce qu'on n'arrive pas à s'attacher à se personnage en si peu de temps. En prime, on sort d'un sketch bien drôle avec des allusions bien salaces qui font mourir de rire les adolescents qui sommeillent quelque part en nous, et là, on a le droit à un sketch sur la mort d'un couple. 

Kyan Khojandi : Bref, il est allé voir un film à sketches. 

La Fontaine et Kant : La morale dans tout ça ? 

Lombrik : Réaliser un film avec des sketchs pour émouvoir, c'est prendre le risque de décevoir.

Par contre, on se bidonne pendant les sketchs drôles, et c'est incroyable de voir le panel de personnages des 2 acteurs principaux : Lellouche et Dujardin.

Rocco S. : Pour une fois que t'avais l'occasion de nous mettre une image super sexy, tu n'as pas osé. C*uille M*lle !