Parce qu'il n'y a pas que le riz, les pâtes et les jeux vidéos dans ma vie, avec Bibic... la douce, belle et trop patiente  P.Y.T. (ancienne criminelle marseillaise - et tant pis pour le pléonasme ! - qui a jadis eu le choix entre la prison à vie et partager la mienne - je ne vois que cette explication-là) (et quelque chose me dit qu'elle regrette, entre nous), nous avons convenu (d'un commun accord unilatéral de son côté négocié au couteau de cuisine Ginsu 2000) de nous offrir un petit break romantique, au grand air, loin d'internet en général et de vous tous (ainsi que de votre mauvaise influence) en particulier, histoire d'aller vérifier s'il y a toujours un monde réel à l'extérieur et si oui, pourquoi.

Pendant deux belles journées, main dans la main pour ne pas que je m'échappe, nous avons flâné au bord du lac du Bourget (qui mérite bien son nom, à un "t" près), compté les ferrari et actionné nos membres inférieurs d'avant en arrière, en rythme et de manière asymétrique (marcher, on appelle ça. C'est un peu technique au début mais les vieux réflexes reviennent vite).

Au fil des rencontres, des promenades et des restaurants trois étoiles (à ne pas manquer : le chewing-gum de poisson préparé-congelé-puis dégelé, qui donne à la malbouffe ses lettres de noblesse - sur le menu, du moins), nous avons pu nous reconnecter à notre moi profond (si l'on peut dire) en nous déconnectant de tout le reste, et au-delà : communier avec la nature, décidément plus belle et mieux modélisée en vrai que dans les jeux next gen (y compris au niveau des scolopendres qui courent la nuit sur les murs de la chambre d'hotel).

Raison pour laquelle, sans ambages ni chichi (c'est Goku qui va être content, et comme on le comprend !), je ne peux m'empêcher de partager avec vous (et en images) les temps forts de ce périple presque improvisé.

Chaussez psychologiquement vos bottes de marche, ajustez vos sac à dos mentaux, embarquement immédiat pour le monde du dehors (âmes sensibles s'abstenir, ça fait bizarre quand on n'est pas habitué) !

 

 

 

 Avant le départ : préparer son sac avec soin, en réduisant la charge au maximum

mais sans oublier l'essentiel non plus (trousse de secours, lampe torche, baskets, cartes topographiques, ...).

 

 

 

 Dès l'arrivée : vue panoramique sur le lac du Bourget, à couper le souffle (19 euros)

 

 

 

 

 Les ruines du chateau de Thomas II, malheureusement fermées au public pour cause de premier novembre (15 euros)

 

 

 

 

 L'observatoire aux aigrettes, où les fanboys d'oiseaux migrateurs peuvent venir observer

leurs pokémons ailés favoris dans leur habitat naturel (8 euros)

 

 

 

 

 Promenade au bord du lac : ciel voilé mais pas de pluie. L'Ecosse à une heure de Grenoble, que demander de mieux ? ! (15 euros)

 

 

 

 

Un cygne bien entreprenant qui vient quémander quelques bouts de pain.

Comme un chat, en somme, mais avec des ailes et un cou articulé comme les figurines de Joniwan (10 euros)

 

 

 

 

 Le même cygne, qui chasse un jeune mâle de son territoire en reprenant à son compte la chorégraphie

offensive de Hyoga dans Saint Seiya. Coïncidence ? (10 euros)

 

 

 

 

 Non loin des berges, beaucoup de Foulques, sorte de canard badass capable de plonger sous l'eau

comme Tidus et Wakka, mais avec un pur look à la Sephiroth (10 euros)

 

 

 

 Après manger, il faut éliminer ! Direction Chindrieux pour une petite randonnée de 2 heures 30 ! (5 euros)

 

 

 

 

 On laisse la voiture place de l'Eglise, on enfile les baskets, on se conditionne et on se met en route (20 euros).

 

 

 

 Ha oui. Quand ils disent "150 mètres de dénivelé", sur internet, ils ne plaisantent pas, en fait ! (10 euros)

 

 

 

 

ça monte raide, avec de la terre mouillée, du cailloux et de la feuille morte... un faux pas et c'est la dégringolade.

On voulait de l'aventure, on en a ! (5 euros)

 

 

 

 

 Vue plongeante sur le village.

Ceci dit, tant que ce n'est que la vue, tout va bien... :D  (4 euros)

 

 

 

"Sentier de Rochetaille" : la balade mérite bien son nom,

comme en témoigne cette magnifique saillie rocheuse façon le Seigneur des Anneaux (3 euros).

 

 

 

 

 Arrivés à flan de falaise, on peut souffler, la vue est imprenable ! (15 euros)

 

 

 

 Avec ce soleil crépusculaire avant l'heure et ce chateau dans le lointain, on se croirait à Tintagel. Elle est où, Excalibur ?(15 euros).

 

 

 

Au retour, passage par l'Abbaye de Hautecombe.

Malheureusement, on a raté de peu l'heure de la dernière visite, mais ça ne nous a pas empêché d'en faire le tour.

(20 euros).

 

 

 

 Hotel, sweet hotel, il est temps de se reposer, fourbus mais ravis par cette folle équipée ! (15 euros)

 

Un beau voyage, donc, bien qu'un peu court, dont nous rapportons avec nous des tas de jolis souvenirs, qui valent toutes les geekeries et les jeux vidéo du monde. Le break nous aura fait du bien, le manque ne s'est pas fait sentir et personnellement, j'avoue, je ne me suis jamais senti si léger.

Au niveau du porte-monnaie, en tout cas.

 

Alors si vous aussi, séduits par la magnificence du cadre, vous souhaitez tenter le périple, nous vous conseillons de mettre le cap droit sur Chambéry, de laisser votre voiture sur le parking de la place du manège (pensez à apporter de la monnaie pour le parcmètre !), à côté du carré Curial, puis de poursuivre à pied selon l'initinéraire suivant, riche de panoramas grandioses et de curiosités locales à découvrir sans modération :

 

Dans un premier temps, direction rue Victor Hugo pour découvrir BD Fix, très belle librairie généraliste proposant un peu d'import, un peu d'occasion et beaucoup, beaucoup de beaux livres (à ne pas manquer : l'artbook Gundam premières générations à 34 euros, et une magnifique statuette/diorama Tezuka - Prince Saphir - à moins de 100 euros).

Site du magasin.

 

Ensuite, mettre le cap sur la rue perpendiculaire (Saint François de Salles) pour faire un petit tour par Game Cash, boutique vidéoludique de facture classique, mais qui réserve quelques très bonnes surprises aux amateurs d'import et de retrogaming - avec notamment de la PS One, quelques grands classiques de la Megadrive et beaucoup de jeux Super Famicom en lose (à ne pas manquer : Chrono Trigger version japonaise à 10 euros, Landstalker sur megadrive européenne en boîte pour 35 euros, les sweat shirts Zelda officiels, la figurine de Cloud et sa moto version Advent Children, ...)

Site du magasin.

 

Enfin, redescendre deux rues plus bas jusqu'au faubourg Montmélian, où vous devez absolument vous arrêter pour visiter Osaka, haut lieu geek quasi-Parisien où vous attend à peu près tout ce dont vous pouvez rêver : jeux neufs, occasion (avec notamment de la Famicom, de la Wonderswan, de la Dreamcast, ...), import, beaucoup de figurines, quelques artbooks, DVDs d'animé en VF, soundtracks japonais, mangas en version française (quelques titres en V.O. également), goodies, consoles, ...

(à ne pas manquer - entre beaucoup, beaucoup d'autres ! - :

PS2 jap' : le collector PS2 japonais de Lament of Innocence à 110 euros, celui de Final Fantasy X-X2 Ultimate Box - version noire ? -, celui d'Evangelion (environ 80 euros chacun), Full Metal Alchemist à 30 euros, ...

GBA jap' : Shaman King à 30 euros, ...

DS jap' : Death Note et Lunar Dragon song neufs entre 50 et 60 euros, ...

SFC : Gundam Z Away of the Newtype à 30 euros, Appleseed et Gogo Ackman 3 en lose à 30 euros, ...

PS1 : Highschool Kimengumi The Table Hockey à 10 euros,  Gundam Wing The Battle à 20 euros, Sa.Ga Frontier à 6 euros, Vagrant Story version US à 8 euros (aussi dispo en jap', mais plus cher), ...

CD animé : Gungrave ost 1 & 2 (10 euros pièce), XxxHolic double album (15 euros), Record of Lodoss War : la légende du chevalier héroïque (15 euros), Patlabor WXIII (15 euros), ...

CD jeu vidéo : Star Ocean Ex (15 euros), Final Fantasy Crystal Chronicle, pas mal de CDs de jeux de combat...)

 Site du magasin (à parcourir également). 

(Note : je me suis contenté de citer quelques-uns des trésors qui ne figurent pas sur le site - en cours de construction. Si certains vous intérsessent, il vous est cependant possible de les commander en appelant directement le magasin : ils mettront le ou les titres concernés en ligne et vous pourrez alors le ou les commander "à la régulière").

 

 

Temps de marche total : un quart d'heure.

Difficulté le la randonnée : familiale.

Coût : très très (très !) variable.

Nature de la découverte : non préméditée. Une simple recherche Google "jeux vidéo Chambéry" à minuit la veille du départ, par désoeuvrement, et le sort en était jeté. C'était la Volonté de l'Ile, comme dirait John Locke. 

 

Conséquences directes :

Cette fois, je crois bien que je suis obligé de l'acheter, le Supaboy qui me faisait de l'oeil la veille de notre départ. Parce qu'avec tous ces Tacticals et RPG Super Famicom sur les bras (dont la plupart sont d'ailleurs des portages de jeux Nec, et donc doublement collectors à mes yeux !) pour rejoindre les vénérables Alcahest et Bahamut Lagoon sur mes étagères, il serait criminel que je me contente d'en feuilleter les livrets. 

Par contre, la sagesse me commande d'attendre le mois prochain pour investir.

Ou bien est-ce mon banquier ?

Les écouterais-je ? 

Rien n'est moins sûr.

Les paris sont ouverts.

Ces magasins aussi.

Amis collectionneurs, vous savez donc ce qu'il vous reste à faire.

Et soyez sans crainte : il n'y a que la première centaine d'euros qui coûte (il paraît)...