Hommage à Basic Instinct ?

 

 

C'est une grande première dans l'Histoire (avec un grand H) de la saga Final Fantasy : la nouvelle vient de tomber, Lightning Farron, l'héroïne principale de l'épisode XIII-3, n'y portera pas.... de sous-vêtements !

 

Ni soutien-gorge, ni petites culottes : les amateurs de lingerie fine devront se rhabiller (si l'on peut dire), ou plus probablement se tourner vers des valeurs sûres qui auront fait leurs preuves en la matière.

 

Car si le choix est radical, il n'en a pas moins été pensé en amont par les nombreuses équipes en charge de la direction artistique, et notamment par Toriyama Motomu, chef de projet, à l'origine de cette idée révolutionnaire. Dans cet opus, la séduisante amazone pourra en effet revêtir près d'une centaine de costumes différents, dont certains se caractériseront par des pantalons taille basse (moulants et/ou légèrement transparents), voire par des jupes courtes, très courtes ou arrêtées au niveau de la (ou des) ceinture(s).

 

 

Toriyama reste bien entendu conscient que dans ce contexte, l'absence de petite culotte relève d'un parti pris aussi novateur qu'inattendu, et que ce pari risqué pourrait lui coûter sa place si par malheur le joueur n'était pas sensible à ces arguments. Qu'à cela ne tienne ! L'homme ne sacrifiera pas sa vision au dieu Commerce : cette orientation créative atypique devrait, à son sens, mettre en valeur le travail des concept-designers chargés des tenues et des accessoires (notamment celles de soubrette, d'écolière, d'infirmière, de nonne et de fille-chat), sans pour autant nuire à la cohérence de l'univers dans lequel évoluera le joueur (quoi de plus pratique, en effet, en cas de besoins naturels pressants ?).

 

Un postulat dont l'audace formelle n'aura échappé à personne et qui, c'est certain, fera souffler un vent de fraîcheur sur une licence n'ayant eu de cesse de se renouveler.

 

 

 

Au nombre des innovations qui apporteront leur pierre à l'édifice, le dernier numéro de Famitsu rapporte également les points suivants, dont l'impact sur les mécaniques de jeu n'est pas à négliger :

 

  • Dans l'édition standard, la poitrine de Lightning gagnera un bonnet supplémentaire afin de mieux correspondre à sa (forte) personnalité (de C dans les épisodes XIII et XIII-2 - à l'instar de Cloud dans FF VII -, elle passera à D, pour un retour à sa mesure). Par la suite, des bonnets complémentaires seront disponibles en DLC (tailles E à Z) « dans l'intention de renforcer l'immersion du joueur et de faciliter l'identification au personnage ».

 

  • En DLC toujours (l'une des deux mamelles de Square Enix, avec le merchandising physique), Lightning pourra se voir octroyer des téth'ons, des fh'esses et autres glan-des mamh'maires surnuméraires qui seront placés librement, de part et d'autres du personnage afin de mieux l'équilibrer (ce qui aura une influence réelle dans les phases de combat).

 

  • Il sera possible d'allaiter certains PNJ en échange de précieuses informations, et de déclencher ainsi des cut-scenes inédites (mais payantes).

 

  • Le Luminous Engine a été développé, est-il précisé, dans le but exclusif de garantir à la poitrine de Lightning un balancement réaliste quand elle est équipée d'un petit bouclier. Au total, ce sont plus de deux cent personnes qui auront travaillé pendant près de cinq ans sur ce moteur graphique next gen, sans lequel la sortie du jeu se serait trouvée grandement compromise.

 

  • A tout moment, on pourra agripper une hampe, un pied de réverbère ou même un tronc d'arbre de circonférence moyenne (bouleaux, saules, cyprès) pour exécuter quelques mouvements de pole dance en QTE, lesquels permettront de gagner un peu de Gil et contribueront à mettre en valeur les nombreux (et magnifiques) décors qui jalonneront cette aventure.

 

  • Un premier mini-jeu a été annoncé : le concours de tee-shirt mouillé. On ignore encore sous quelle forme il se présentera mais on sait d'ores et déjà qu'il impliquera le port d'un tee-shirt et l'usage rationné de différents liquides dont la nature n'a pas encore été révélée. Certaines rumeurs laissent supposer qu'il sera également permis de participer aux concours (récurrents) de Miss Camping pour gagner des points de charisme et des armes rares.

 

  • Lightning aura aussi la possibilité de faire l'amour avec la plupart des animaux qui peupleront les plaines, forêts, grottes ou donjons (y compris Mogs et Chocobos), de manière à mettre en valeur la richesse de la faune (voire de la flore) environnante, tout en ayant à cœur de transmettre aux générations futures les idéaux du mouvement hippie. Plusieurs DLC ultérieurs permettront d'étendre, outre Lightning elle-même, cette possibilité aux invocations et à certains monstres. La belle guerrière pourra ainsi acquérir des points d'expérience et des compétences optionnelles qui lui seront fort utiles par la suite. Mais gare aux maladies... et aux coups de pattes inopinés !

 

  • Les commandes seront étudiées de façon à ce que le joueur puisse tenir la manette d'une main, laissant l'autre libre pour explorer un nouveau type de gameplay asymétrique en réalité augmentée (Square Enix vendra d'ailleurs un « augmentateur de réalité » breveté sur son site internet, pour celles et ceux qui souhaiteraient bénéficier de quelques centimètres bonus).

 

  • Le clip du générique de fin de la version internationale mettra en scène Lightning sous son meilleur jour. Les gamers les plus cultivés seront d'ailleurs à la fois étonnés et ravis de réentendre ici un très très grand classique des années 80.

 

 

Des précisions qui, à coup sûr, devraient faire le bonheur des amateurs de mondes imaginaires matures et exigeants. De quoi confirmer objectivement que malgré son grand âge, Final Fantasy est une série qu'on n'a pas fini de prendre au sérieux.

 

 

Pendant ce temps, Sakaguchi Hironobu, le papa de la licence, écarté après le fiasco du film « les Créatures de l'Esprit », surfe à Honolulu.

Et il a bien raison.

 

 

« La poitrine de Lighting ?, a-t-il néanmoins déclaré lors de l'E3 dernier, avec un rictus équivoque. Bof. J'en ai rien à branl... (une pause) OH WAIT ! » (un rire, à faire rougir Tidus, et qui en disait long).

 

Car être père, c'est aussi ça, au fond : accepter de voir son bébé grandir, mûrir, prendre son envol pour vivre sa propre vie, être maître de son destin, traîner en boîte jusqu'à six heures du mat', se bourrer au whisky coca, s'habiller comme une p*te et se prostituer pour payer ses études.

 

Voilà, au passage, une leçon de philosophie que nombre de chefs de famille seraient bien inspirés de méditer.