Ils l'ont dit, dans Inception : y'a rien de plus vicieux qu'une idée. Ça vous prend comme ça, par surprise, ça se cale confortablement dans votre canapé intérieur, ça pose ses pieds boueux sur la table basse du salon et ça commence à taper sauvagement dans les chipsters - quand ça ne drague pas ouvertement votre nana en lui proposant des tours à moto. Et plus vous l'ignorez, l'idée, et plus elle fait des trucs agaçant pour se faire remarquer : elle casse des trucs, elle baisse son froc, elle se cosplaie en Babar Yaoi (non. Vous ne voulez pas savoir), elle chante le Petit Bonhomme en Mousse à l'envers pour invoquer Cthuluh... Si bien que vous finissez par craquer et par lui accorder ce qu'elle désire, à savoir : l'exclusivité.

 

Et c'est comme ça que, sans même trop savoir comment on en est arrivé là (ni pourquoi), on se retrouve avec cent affiches cinéma sur les bras, associées à cent de nos plus belles expressions populaires, de façon à ce que tout ce beau monde se détourne mutuellement de son sens initial ou s'évoque sur un plan, sur deux, sur trois ou sur pas trop. Avec, parfois, des accrocs au principe premier, pour régler quelques comptes ou parce que c'était trop tentant. Le tout, avec le concours complice et inspirant du logiciel Microsoft Paint qui, de toute évidence, n'est même pas capable de gérer correctement les caractères blancs sur fonds de couleur.

 

De la finesse, du lourd, du subtil, du simpliste, du basique, du tordu... plus pour exciter le ciboulot que les zygomatiques : à chacun de creuser les double sens ou d'essayer de deviner, par anticipation, quelle expression correspond à chaque affiche. Ou de bidouiller les siens, pourquoi pas ?

 

N'hésitez pas, le principe est libre de droits, je suis déjà passé à autre chose...

 

 

 

J'avais bien prévenu, que ce serait subtil, des fois.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il faut avoir vu la bande-annonce. Le film, par contre, c'est VRAIMENT pas utile.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voilà. ça, c'est fait.

Oui, celui qui a détesté ce film, c'était moi.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alors pour celle-là, franchement, j'ai pas pu m'en empêcher, mais j'en suis pas fier.