La COMEDIE DU DIVIN WEEK-END, LIVRE 1 :
INFERNO
Alors que LOL a fait son entrée remarquée dans le dictionnaire de la langue française, l'enrichissant avec toute la profondeur symbolique et l'élégance formelle qui caractérise les nouvelles générations (comprendre par là que « ça pète trop sa mère la chauve »), on peut d'ores et déjà l'inscrire sur nos calendriers à l'encre (in)dé(lé)bile : dorénavant, le 23 juin sera sa fête, sa « saint » (Saint LOL, prié pour nou), son jour dédié, reléguant le 1er Avril et la St Patrick à une place d'après-midi Bingo pour grabataires naphtalinés.
Fini, les poissons scotchés dans le dos, et les crises de rires hystériques devant ce qui est resté pendant plus de deux mille ans le trait d'humour le plus inspiré de l'histoire des hommes (avec les croisades et Mai 68, s'entend).
Fini la sophistication des bombes à eau et le raffinement des mousses à raser.
Fini, même, les cacahuètes de bar à l'arrière goût qui pique et les tonneaux d'alcool descendus pour désinfecter.
Tout cela n'était qu'un prélude, un avant-goût.
L'alcool de poisson qui pique, noyé dans le scotch et la mousse (blonde, brune, rousse, à votre convenance), voilà l'avenir de vos fin-juin de dépression.
Car en ce radieux samedi après-midi de 2012, la ville de Lyon a littéralement rugi de plaisir en recevant en son sein frémissant la crème du gotha Gamebloggesque (on me conseille dans mon oreillette de couper court à la métaphore orgasmique si je veux garder les faveurs du jeune public. Et comme j'ai promis quelques bonnes adresses à Chocolat, j'obéis sans tarder...). Pour l'occasion, la cité toute entière s'était mise sur son 31 (en hommage, sans doute, au GPS dudit Chocolat, ainsi qu'à celui de Mikadotwix, qui tournent tous deux sous Shirka 1.5) et avait enfilé ses plus beaux habits de post-it fluos, afin de réserver aux Elus un accueil aux couleurs de leur foi.
Une attention naïve, mais touchante, qui en dit long sur la notoriété mondiale desdits Elus (et sur leurs possibles connexions avec la pègre locale)...
Même les fenêtres du Pôle Emploi étaient de la partie.
"Comment sais-je tout cela ?", t'étonneras-tu, avec la syntaxe expérimentale qui te caractérise (« D'où qu'tu sachions ça, le Glaude ? », dans ton langage à toi).
Eh bien figure-toi qu'en plus de la crème du gotha (qui est aux relations humaines ce que la crème du gatho est à la cuisine. Coïncidence ? Je ne pense pas), le Gamer aux Mains Carrées était dans la place, sur ordre de l'ironie du sort qui l'avait mandaté pour surveiller les agissements de ces individus "trop louches pour ne pas l'être" (selon le principe de Lightyagami qui veut qu'« une personne louche cherchera forcément à paraître innocente, sauf si elle sait qu'on attend d'elle qu'elle paraisse innocente et si elle s'applique, au contraire, à paraître le plus louche possible de manière à brouiller les pistes »). Ceci, suite aux recommandations insistantes de deux agents doubles déjà intégrés (agents que je ne nommerai pas pour ne pas dévoiler leur identité au grand jour. Je m'en voudrais d'avoir le sang de Karas et Krystal Warrior sur la conscience. J'suis comme ça. Un grand sentimental).
Vous vous êtes toujours demandé comment l'Empire avait pu financer deux Etoiles Noires.
Maintenant, vous savez.
Mais trêve de préambules :
On a lu, ça et là, que la communauté Gameblog « déchirait », « dépeçait », « roxxait du poney » ou même « démembrait du bébé phoque avant de stocker les truffes dans le coffre de son Renault Espace ».
Je suis désormais en mesure d'attester que c'est bel et bien le cas... si ce n'est que les expressions sont à prendre au sens littéral, et qu'au-delà des apparences, des embrassades, des cadeaux échangés, tout n'est pas aussi idyllique qu'on veut nous le faire croire.
J'ai vu des choses, mes amis.
Des choses qu'aucun œil humain ne devrait jamais avoir à s'infliger.
Des choses comme on n'en a pas vu depuis au moins... euuuhhh... hier après-midi, dans les statuts pornos qui ont inondé le site d'hébergement de tout ce « beau monde » (coïncidence ? Je ne pense pas non plus).
Des choses qui m'auraient certainement fait perdre la raison si je ne passais pas tous mes étés à la plage de Dunwich à jouer avec mes copains les poulpes géants (imbattables à la Wii, de même qu'au Beach Volley - et plutôt populaires auprès de la gent féminine) (c'est que depuis l'avènement des mangas en france, le hentai a fait énormément de bien à la cause des poulpes en général, il faut dire).
Les premières heures, je l'admets, j'ai été ébloui : ce n'est pas tous les jours qu'on peut approcher des célébrités telles que Captain America, et recueillir ses confidences quant à son début de carrière dans l'industrie du rap (le Stan du clip d'Eminem, c'était lui, juste après décongélation. Que de chemin parcouru depuis !). Ce n'est pas tous les jours non plus qu'on peut apprendre que Marcus, présentateur de Gameone qu'on ne présente plus, n'aime pas le Japan Rpg, mais qu'il est presque arrivé au bout du 1er CD du mythique Final Fantasy VII. On pourrait écouter des heures Karas disserter avec énergie sur les fluctuations d'intensité scénaristique à polarité inversée dans les scripts de la saison 7 de Buffy the Vampire Slayer. Débattre du pourquoi du comment des shorts asymétriques. Ou lâcher au passage, très discrètement, quelques confessions douloureuses (« non mais je ne l'ai pas détesté non plus, Final Fantasy X, hein ». Ho, comme ces mots m'ont brûlé la bouche ! M'amener à dire ça, moi ! Voilà qui donne un aperçu du pouvoir de ces gens et du danger qu'ils représentent pour l'humanité toute entière). Impossible de ne pas être ému, même, par l'émouvante émotion de Zalla, en l'honneur de qui tous s'étaient (soi-disant) réuni.
Seulement je suis au regret de vous le confier, en dépit des risques encourus : ce n'était qu'une façade.
Une mascarade.
Car à l'opposé, quand on creuse un peu, comment ne pas éprouver un profond malaise quand certains secrets sulfureux remontent à la surface ?
Comment, en effet, ne pas tiquer en constatant les affinités électives nocturnes de Chocolat avec certains jeunes mineurs éméchés, dont il prétend maladroitement qu'ils « seraient ses voisins » (est-il nécessaire de rappeler ici que Chandler Bing et Monica Geller aussi « étaient voisins ». AVANT DE FAIRE UN ENFANT !) ?
Comment ne pas avoir un haut-le-cœur en découvrant certains clichés, présentant ce même Chocolat avec son nouveau petit (très petit - car très jeune) ami, en plein "coming-out familial" (peu surprenant, somme toute, considérant certaines données annexes) - voire même au septième ciel et touché par la grâce après une nuit de stupre et de concupiscence ?
C'est vrai qu'il y a un petit air.
Cette lumière... Est-ce donc cela, le Jardin d'Eden ?
(Afin d'éviter le Ban éternel, le blog du Gamer aux Mains Carrées vous fait grâce du poil des gambettes du beau KW).
Comment ne pas se sentir trahi quand quelques heures plutôt, on jurait un amour éternel à celui qui le piétinerait sans vergogne ?
ça semblait si sincère, pourtant.
Allumeuse ! : (
Comment, aussi, ne pas se sentir oppressé quand Sombre Plume vous avoue, avec un regard d'un rouge lumineux (dévoilant par-là même sa nature de cyborg venu d'un futur apocalyptique pour mettre fin à la résistance que représente Gameblog face aux hordes de Jeuxvidéos.com) qu'il a hacké le site à dessein et que ce n'est là que la première étape d'un plan de plus grande envergure, visant à réduire toute l''espèce humaine en esclavage ?
Comment, je vous le demande les yeux dans les yeux, ne pas avoir envie d'appeler Police Secours à chaque sourire méphitique d'un T3tris roux jusqu'au bout des cornes, essayant maintes fois de nous entraîner dans des bagarres de rues sur ordre de son supérieur hiérarchique ?
Que penser de Locutus et ses profanations de PC-pultures ?
Comment réagir en apprenant que les GameurZ, ayant honte d'un des leurs (Ecchi, pour ne pas le nommer), l'ont « malencontreusement oublié » dans la voiture par quarante degré à l'ombre ?
Et comment garder son âme pure et sans tâches, en prenant connaissance de la terrible signification du pseudo de Vithia ?
Mais encore n'était-ce qu'un début, car après 14 heures non-stop de bonne humeur forcée et de franche camaraderie hypocrite, de retour à l'hôtel, les masques de certains sont tombés, comme en témoigne cette édifiante vidéo amateur, appelée à faire le tour du web.
Attention cependant : âme sensibles s'abstenir ! Et juste un conseil pour la forme : MONTE LE SON !
Et blabla mis à part : un IMMENSE merci à CHOCOLAT, KARAS, KRYSTAL WARRIOR (au pied levé - entre autres), LOCUTUS et P.Y.T (<3) d'avoir mis leur fierté entre parenthèses pour se prêter à ces délires nocturnes.
Grâce à vous, j'ai passé TOUTES MES NUITS DEPUIS à insulter Windows Movie Maker.
Je ne vous le pardonnerais JA-MAIS :lol:
Oui, contre toutes attentes, la débilité, c'est beaucoup de travail.
*
Un samedi FULL HD, donc, sans lag, ni aliasing, ni ralentissements d'aucune sorte (et tout en 3D sans lunettes, s'il vous plaît !), où ce n'est pas moins d'une quinzaine de personnages hautement charismatiques qui ont a pu discuter gaming, série Tvs, dessin, Square Enix, choix de carrière, fétichisme, éducation, Fort Boyard (avec épreuves en « sous tables » et énigmes à la clé), suprématie des femmes rousses, interactivité et interactivité avec les femmes rousses.
A tous, un grand merci pour ces supers moments, et un grand bravo.
Ne niez pas : vous êtes géniaux.
Et si vous en voulez plus, au sujet de ce samedi, c'est chez les GameurZ que ça se passe.
Avec un aperçu inédit de ce qui vous y attend :
Un Krystal Warrior inédit : valeur à l'argus, 22 millions d'euros.
*
Et pour celles et ceux qui rêvent de mettre des visages sur quelques pseudos familiers, voici quelques clichés souvenirs de leurs meilleurs profils :
Mikadotwix
Benoitm_us
T3tris
Sachant qu'ils sont encore plus beaux en vrai.
*
Oh, et puisque vous avez été sage et que vous avez TOUT lu (j'en suis sûr), vous avez bien mérité un BONUS SURPRISE, tiens :
*
Teaser final :
Dans le futur épisode 2 de cette saga en trois épisodes (avec concours en bout de course) : coup de projecteur sur le festival BD de Lyon qui aura occupé notre dimanche, à P.Y T. et à moi. Mais avant de pouvoir l'écrire, il va falloir que je dorme POUR DE VRAI.
Je ne raconte pas la galère que ça a été pour écrire ce qui précède avec les yeux qui se ferment tout seul comme des grands (à moins que ça n'ait été un réflexe d'auto-préservation de leur part ?)...
ET NON, CE N'ETAIT PAS LONG !
C'EST LA FAUTE AUX IMAGES !
(d'abord !)