VOYAGE DANS LE TEMPS AVEC JONIMATTSUTWIX

 

 

Nom de Zeus Marty !

 

Je t'écris présentement du futur de ton passé, qui reste le passé de ton présent, mais moins que le passé de ton passé par rapport au futur de ton futur, pour te transmettre un message de la plus haute importance :

 

Ne monte pas sur le Titanic.

Stop.

Je répète : ne monte pas sur le Titanic.

Ou alors emmène un maillot de bain et un appeau à pingouins.

ça pourra servir.

A l'occasion, passe le bonjour à Zig.

 

Voilà. ça, c'est fait. J'espère t'avoir prévenu à temps mais dans le cas contraire, console-toi en te disant que comme ça, au moins, tu auras échappé à la conférence Nintendo sur la WiiU. Et sache qu'à chaque fois que je boirais un Whisky on the Rocks, j'aurais une petite pensée pour toi.

 

De mon côté, rien de nouveau : des indiens furieux à mes trousses et des acrobaties sur le toit de l'hôtel de ville dès que j'ai cinq minutes. La routine.

Si tu as lu mon précédent message, tu sais d'ores et déjà que je suis bloqué dans les années 80 et que j'y suis très bien. On peut voir des bons films au cinéma (ça fait bizarre), la musique n'est pas pire que dans le présent et les New Kid on the Block sont des petits gars bien sympathiques de leur personne. Sans compter que les femmes de ces années-là le sont jusqu'au bout des seins et que du coup, ça le fait bien à la télé chez Colaro. Priceless.

 

Bien sûr, j'ai profité de mon séjour forcé pour faire quelques achats, sans grande valeur ici mais qui, une fois de retour dans le présent de ton présent du passé de mon futur, devrait épater la galerie et me valoir ENFIN la reconnaissance Gameblog que je mérite.

Un post, aujourd'hui. Mais demain, le Home !

Car oui, après avoir rongé mon frein pendant des mois (jusqu'à ce qu'il pète entre mes canines acérées), après avoir supporté l'indifférence polie et fait mine d'apprécier un maigre succès d'estime, j'ai décidé de prendre les choses en mains (carrées) et de livrer, moi aussi, un post anthologique. Pour ce faire, rien de plus simple : il me suffisait de me métamorphoser en JONIMATTSUTWIX, fusion ultime entre trois pontes de la communauté.

Excusez du beaucoup.

Si tu veux tout savoir, l'idée m'est venue quand ma tête a heurté la cuvette des toilettes, et j'ai failli me noyer d'enthousiasme.

Tant pis pour les paradoxes : le convecteur temporel attendra.

 

 

ACTE 1 : Mattsuda

 

 

Samedi, sur un coup de tête (reçu à hauteur du plexus solaire, mais c'est une autre histoire), direction Cash Converter pour y faire le plein de comics, ces bandes dessinées sponsorisées par Mir Tissus Délicats, et dans lesquelles de virils héros se trouvent forcés de laver leurs collants fluos à 40° pour pouvoir combattre le mal dans des conditions décentes. Une seule erreur dans le dosage avec la vizirette et les innocents attendront !

Et comme je ne suis pas un spécialiste, j'ai choisi les titres à l'instinct, selon la méthode éprouvée du "ploum-ploum", et sur la base de critères hautement intellectuels tels que "elle est jolie cette couverture, elle a plein de couleurs".

 

[Concours : Compte le nombre total de couleurs affichées dans cette photo et gagne ton poids en X-Box 360]

 

20 euros les 10.

Résultat : je suis reparti avec une collection à faire rougir de honte tout amateur éclairé qui se respecte, en investissant sans vergogne dans des titres tous plus commerciaux les uns que les autres, tels que les reboots des Cosmocats ou de la Bataille des Planète (DC comics, quand même), sur la base de critères hautement intellectuels tels que "trop classe ! Je regardais ça à la télé quand j'étais gosse".

Là-dessus, j'ai aussi pris un X-Men parce qu'il y avait marqué Joss Whedon dessus et que comme beaucoup de monde depuis Avengers, je me suis découvert "fan de Joss Whedon de la première heure" (sauf que moi, c'est vrai : les saisons 2 et 5 de Buffy, les deux dernières saisons et demi d'Angel ou même DollHouse sont pour moi des modèles du genre. Oh, et je voue un culte impie à Dr Horrible's Sing Along Blog, dont j'ai acheté le comics en import exprès. J'ai même écrit à Vil Cheval pour lui demander à intégrer l'Evil League of Evil : et ben crois-le ou non, Marty, il a accepté d'office si tôt qu'il a vu mon blog).

Histoire de me donner bonne conscience, j'ai aussi pris deux titres DC pour P.Y.T. (car il faut toujours gâter sa petite femme, et ne jamais hésiter à dépenser 4 euros pour elle. Plus, je dis pas, ça commence à faire lourd, mais jusqu'à 4 euros, ça va, ça reste dans le registre de la perte acceptable), deux titres toujours choisis au hasard, dont un parce qu'ils se battaient avec des persos Marvel dedans. La profondeur de mes critères intellectuels ne cesse pas de me sidérer.

Il n'empêche que :

1) La mise en abyme est plutôt sympathique et le propos très réaliste, Marvel et DC étant personnifiés en deux entités cosmiques du même sang, engagées dans une lutte à mort jusqu'à ce qu'elles réalisent l'absurdité de leurs litiges et décident d'avancer main dans la main.

2) Sans égaler le Jonimattsutwix, les fusions des superhéros des deux univers sont assez jubilatoires. Notamment DarkClaw , combinant Batman et Wolverine (c'est sûr que ça aurait été une autre histoire s'il avait fusionné avec Spidey). On peut aussi voir le Caïd racheter le Daily Buggle et Loïs fantasmer sur le costume de Spiderman, pendant que Robin roucoule à Venise avec Jubilee. Bref. Question "n'importe quoi", c'est dans la bonne moyenne du genre. :)

Enfin, je suis reparti avec deux des trois volumes de la saga "Croisade Cosmique", titre vers lequel je porte tous mes espoirs puisqu'(attention, intellectual critère inside) "c'est vieux et c'est plein de super héros que je connais".

Non parce qu'entre temps, j'ai lu les 2 X-Men et ça a beau être stylé côté graphismes, face à cette avalanche ininterrompue de mutants-traitres-gentils-possédés-méchants-clonés-reprogrammés-morts-revivants, mondes parallèles-perpendiculaires-concomittants-superposés-en-kit et extra-intra-supra-gama-terrestres (voire mondes-parallèles-extraterrestres-mutants-quadruple-hit-combo), j'ai un peu eu l'impression de sentir mon cerveau couler par mes oreilles.

Je crois que j'ai vieilli, Marty.

Et que je ne fais pas un Mattsuda très crédible, du coup.

 

Voyons si je me débrouille mieux dans la peau du sieur Joniwan.

 

 

ACTE 2 : Mikadotw... oui, Joniwan, absolument. C'était pour voir si tu suivais.

 

 

Incapable de me satisfaire d'un simple petit "20 euros" de dépenses hebdomadaire, j'ai profité de l'occasion (des occasions, le cas échant) pour investir dans quelques produits estampillés "pur gaming" que, dans ton présent, on qualifierait de rétro mais qui, dans le mien, trônent sur le présentoir des nouveautés high-tech-next-gen-brand-new-pas-cher-juste-80-euros-chez-Micromania-payable-en-soixante-mensualités.

 

 

Alien Trilogy sur PS1 (4,90 €), véritable concentré de poésie et de finesse vidéoludique plein d'amour, d'allégresse et d'intestins qui giclent, et qui m'avait laissé d'excellents souvenirs à l'époque (ne pas avoir à viser les ennemis, en termes de gameplay, ça fait toute la différence !). Bon, c'est sûr, il a vieilli sur le plan technique et il ne fait plus peur (mis à part sur le plan technique, donc), mais il a conservé cette ambiance sombre et hypnotique qui en fait la meilleure adaptation vidéoludique de Mon Petit Poney : Friendship is Magic à ce jour.

Final Fantasy Tactics Advance (9,90 €) en loose, Tactical RPG culte de la Gameboy Advance. J'étais d'autant plus ravi de mettre la main dessus que je n'aurais sans doute jamais le temps d'y jouer, et que j'en prive ainsi un collectionneur disposé à y consacrer des jours entiers. Ne me remercie pas, l'inconnu. C'est ta vie sociale que je viens de sauver. Grâce à moi, tu auras plus de temps pour te faire bizuter à l'école.

Zone of the Enders : The Fist of Mars (9,90 €), avec boîte et notice, mi tactical-RPG, mi-visual novel sur Gameboy Advance, encore (ça valait bien la peine que j'achète une 3DS, tiens) et QU'ON NE TROUVE BIZARREMENT PAS DANS LA VERSION HD. Un vrai scandale. On sent que les auteurs ne sont pas des puristes !

Enfin, Cool Spot (7 €), avec boîte et notice aussi (oui, j'ai oublié de photographier, c'est un acte manqué), histoire de tester la vraie-fausse-Megadrive vendue par Game à 10 euros. Bilan des courses : ça fonctionne. Et c'est bien dommage, finalement, parce que les jeux de l'époque étaient d'une difficulté à s'en bouffer les mains pour écourter le calvaire.

 

Et encore n'était-ce là que le début car pendant ce temps, dans ma boîte aux lettres transdimensionnelle extraterrestre magique sinusoïdale (copyright Marvel inc.), où se téléportent régulièrement des machins bizarres venus d'au-delà de l'océan, une commande attendait sagement de me faire une surprise (vu que j'avais complètement oublié que je l'avais passée, c'est encore meilleur comme cela).

 

Le guide japonais d'Interlude, visual novel sur Dreamcast et PS2, dont l'adaptation en animé m'avait fait une impression suffisament forte pour que j'aie envie d'en découvrir un peu plus (à quelques fautes de goût près, en termes de boobs qui se la jouent Flamby) (avec la languette pour démouler et tout).

Et je ne me suis pas arrêté là.

 

Profitant de la force d'inertie relative à ces dépenses inutiles, après avoir artistiquement sabordé mon oral de concours, j'ai pris le chemin des écoliers pour investir le Monde du Cinéma, petite boutique ciné très sympathique dans le centre-ville de Grenoble.

 

J'y ai trouvé quelques mini-figurines aguicheuses, bien que franchement "gadget" (5 € pièce) :

Un Dante armé d'un bazooka, pour mon côté "je suis un adulte et j'assume" (parce qu'on n'est jamais aussi adulte qu'avec une figurine de semi-démon armé d'un bazooka sur le coin du bueau de son lieu de travail), un porte-clé Corto Maltese pour offrir à un ami (parce qu'à un ami, on peut faire des cadeaux plus chers qu'à une compagne, du moment que c'est un garçon et qu'il appartient au sexe fort), et un perso de Final Fantasy V (je crois ?) auquel je trouve plus de charisme que les Play Arts de Nomura.

J'aurais presque pu m'arrêter là, mais avant de sortir, j'ai eu l'imprudence de lâcher deux mots sybillin à un vendeur au taquet. Deux mots qui sonnaient un peu comme :

"Doctor. Who".

Les conséquences cosmiques n'ont pas tardé à se faire sentir au niveau de mon portefeuille.

"Ne fais pas attention à l'aspect rudimentaire de ces figurines, Marty, elles ne sont pas à l'échelle".

 

Et voilà comment j'ai adopté deux figurines de trente centimètres articulées.

Le très séduisant Capitaine Judoon (35 euros) et le 10ème Doctor (30 euros , descendu à 19 devant mes réticences à repartir avec les deux. Une bonne affaire, a priori).

 

Puis à ma grande surprise, j'ai laissé ma maturité parler et je me suis arrêté là.

Alors ? Verdict ? Fais-je un Joniwan crédible ?

 

Quelle que soit la réponse, le meilleur reste à venir car il est temps pour moi de me transformer en Mikadotwix.

En effet, le lendemain, c'était dimanche. Or qui dit "dimanche" dit "vide-grenier".

Enfin non, pas vraiment, mais d'une certaine manière, si.

 

 

ACTE 3 : Mikadotwix

 

 

AVERTISSEMENT : en raison du caractère polémique de son contenu, la lecture des lignes qui vont suivre est formellement déconseillée aux vieux nostalgiques souffrant d'une santé fragile.

Le présent blog ne saurait être tenu pour responsable des éventuels filets de bave ou de subséquentes implosions oculaires.

 

Allez hop, je t'embarque ! A ton tour de voyager dans le temps, Marty !

Une fois n'est pas coutume, j'ai fais un vide-grenier près de chez-moi, et je dois dire que j'ai été bien inspiré.

M'y rendant sans grande conviction, mon coeur s'est mis à battre à 88 miles à l'heure devant un stand, un seul où j'ai... quasiment tout acheté.

Oui.

Quasiment tout.

Il faut dire que le vendeur s'est montré très commerçant, dans le sens commercialement suicidaire du terme.

Qu'il m'a fait un prix de gros, même si je suis "juste un peu enveloppé".

Que j'avais loué une camionnette au cas où.

Grand bien m'en a pris car si, ici, dans les années 80, toutes ces reliques ne valent pas grand chose, à ton époque, elles deviennent des trésors sans prix. Vois par toi-même (et si tu ne vois pas assez, fais-toi du mal et clique pour agrandir).

 

On commence par des magazines, d'abord, par cartons pleins.

 

Notamment : un nombre incalculables de vieux titres de jeux vidéos datés du début des années 90 (dont, saint Graal parmi tous les Saint Graal : un TILT, sans doute le magazine le plus austère à ce jour avec les Clés de l'Economie), souvent en état déplorable, découpés de partout, mais promettant des heures de lectures malgré tout. Et un Cassus Belli, aussi, en passant. C'est toujours bon à prendre.

 

...à quoi s'ajoutent quelques exemplaires de la presse junior d'antan, avec une dizaine de Picsou Magazine (on est nostalgique ou on ne l'est pas), 3 numéros du Journal des Tortues Ninjas (...), et surtout, surtout, SURTOUT, quelques Pif Gadget collector (sans les gadget, hélas. ça m'a rappelé la fois où mon chat avait mangé mes Artemia Salina, mes fameux "poissons préhistoriques". Avoir traversé les millénaires pour finir dans le ventre d'un Grominet, Epic Fail).

Mais ce n'était que le début.

Car dans le tas, on trouvait aussi des BDs. Et non des moindres.

Inspire un bon coup, Marty.

C'est un conseil d'ami.

 

5 numéros d'Ulysse 31, carrément. Dont "Ulysse rencontre Ulysse" et "Le Royaume d'Hadès", carrément aussi.

D'une belle qualité, on ne peut plus fidèle au matériau d'origine.

Je ne te cache pas que j'ai dû changer de sous-vêtements (comme il est de coutume sur Gameblog dès qu'on est "très content", si j'ai bien tout compris).

 

De retour, j'ai pu récupérer aussi trois "animé-comics" français des Chevaliers du Zodiaque, reprenant (plutôt bien, j'ai été agréablement surpris) les 4 premières maisons du Sanctuaire. Avec en prime une dizaine de Bob et Bobette, BD estampillée "ligne claire" aussi datée que méconnue, dont les pitchs psychédéliques font penser à du Tintin sous acide. Rafraîchissant.

Or il fallait bien ça, car je commençais à avoir la gorge sèche. Et pour cause !

Très sympathique aussi, la version BD du Trou Noir de Walt Disney, film SF (raté, paraît-il) dont le scénario, lui, s'inscrit dans la tradition SF de l'époque : sombre, glauque, sous tension. Une belle curiosité. Venait ensuite le premier numéro du tout premier comics des Cosmocats (ça tombe bien, voir plus haut), desservi par une couverture française immonde, mais rehaussé par une belle qualité graphique à l'intérieur... et même un numéro de Titan, avec les Nouveaux Mutants de la grande époque en couverture. Miam.

J'étais rassasié, et pourtant, ce n'était encore que les crakers de l'apéro.

Gros comme une encyclopédie, l'intégrale des BDs d'Il Etait Une Fois l'Espace, là encore très fidèle au dessin animé d'origine (le seul "Il était une fois" qui m'a plu, parce qu'il "n'essayait pas de m'apprendre des trucs en douce" - dixit le "moi" de l'époque, déjà bien carré dans sa tête). En prime : une très plaisante aventure de Maya l'abeille et un double comics relié, adaptant pour l'un le Retour du Jedi, pour l'autre 2010 Odyssée 2 (car oui, il existe une adaptation ciné, anecodtique mais divertissante pour ceux qui aiment les monolithes noirs et les ordinateurs fous) Hélas, la reliure en a pris un sérieux coup, mais je trouverais bien un moyen de la sauver.

Il le faut.

Au nom des geeks du monde entier.

Deux autres comics pour compléter, tant qu'on y est : un One Shot de Moon Knight (le Batman de Marvel), et la première partie de la mythique saga du Gant de l'Eternité (avec le spoiler d'Avengers en guest star), laquelle tiendra avantageusement compagnie aux deux volumes de Croisade Cosmique mentionnés plus haut.

Enfin, last but not least :

Un album d'images à collectionner Chevaliers du Zodiaque (et ses "magnifiques" artworks" intérieurs made in France, qui réussissent l'exploit d'être plus laids que les dessins de Masami Kurumada himself) presque complet.

Quelques bizarreries inclassables au passage :

Coïncidence ultime, un poster géant de Cool Spot, et deux fiches Visionaries, GI-Joe d'Heroic Fantasy que j'adorais étant enfant, pour leur style et leurs "hologrammes" personnalisés... Dommage qu'il n'y ait pas eu les personnages avec, du coup. : ( (m'enfin, curieusement, je n'ai pas songé à m'en plaindre).

Pour compenser un peu, dans la série "plus c'est laid, plus les petits garçons vont racketter leurs parents pour se les faire offrir" :

Pas d'album des Crados, mais un Boglin de petite taille, une Mad Ball qui a bien vécu (si l'on peut dire) et même un... Dragonaute (petites figurines liées aux éléments, à faire s'affronter selon le principe de pierre-feuille-ciseaux).

 

Bizarreries toujours :

 

Un livre-objet à l'univers paranormalement déjanté, vraiment très bien fichu... et très bien conservé. Les pages "extraterrestres" m'ont rappelé mon enfance sur P3X260. C'était le bon temps, quand on n'avait pas encore de canons ionisants pour capturer les visiteurs...

Dans la même thématique : une cassette-jeu-de-société-magnétique (transdimensionnelle de chez Marvel ?), gadget de facture quasi-incompréhensible mais qui a le mérite d'exister.

 

Et comme, non, ce n'est pas fini, on passe maintenant aux jouets et figurines. Si.

Je sais, Marty, ça commence à faire long... mais tu sais ce qu'on dit "plus c'est long, plus c'est long" (le Dalaï Lama)

Ai-je besoin de légender ?

OK, c'est du plastique industriel, mais l'ensemble est de belle taille.

Deux autres vaisseaux de Star Wars, dont la mythique saucisse volante de l'armada rebelle (plus quelques figurines de la première heure, que je n'ai pas photographié parce que, contrairement aux apparences, je n'ai pas que ça à faire de mes journées non plus. Je ne suis pas Biff Tanen).

Tu auras aussi reconnu une statuette Terror Dog (j'espère, même si je ne saurais dire s'il s'agit du "Maître des Clés", du "Cerbère de la Porte" ou de Lady Gaga) et un jouet Ghostbusters qui, en sont temps, a dû faire des bulles de slime avec le nez, ou quelque chose comme ça.

Quelques maquettes, un neutroniseur pour enfants projetant les spectres d'SOS Fantômes -la série animée, un GI-Joe ésseulé et un Care Bear pour le réconforter (d'une manière qui ne nous regarde pas. Va passer plus de 20 ans dans un grenier, tu verras si tu es toujours aussi pointilleux, question "moeurs").

Quelques Monsters in My Pocket (qui s échangeaient en cour d'école), une belle petite collection de Schtroumpfs en plastique et... un Goldo "après la bataille". Plus de bras, plus d'ailettes, mais l'autolargue fonctionne toujours. Largement suffisant pour faire couler quelques larmichettes sur mes joues.

 

Tout droit sorti de la première série des Mon petit Poney, Cringer le tigre de combat (avec son harnais et son casque), deux Maîtres de l'Univers au design ultra-charismatique-transdimensionnel-que-Nomura-il-pourrait-en-prendre-de-la-graine (suis-je le seul de rêver des mêmes, mais vêtus de shorts asymétriques ?), et quelques Gobots, Transformers et Rocklords (dont je n'ai, à nouveau, pas photographié la totalité. Je tenais à le préciser des fois que tu douterais que j'aie fait une affaire).

Deux figurines Marvel "Guerres Secrètes" (sans leurs boucliers magiques transdimensionnels dans lesquels ont pouvait, avec beaucoup de patience, voir de petites scènes animées), un Spiderman à tordre (le rêve de tout Sam Raimi qui se respecte, si on en croit le deuxième film), un Dino Rider avec son harnais et son pilote, et puis... un Valkyrie de Macross/Robotech. 25 centimètres. Complètement transformable.

Une époque formidable, que je disais dans mon précédent post.

ça va, tu tiens le coup ?

Alors j'enchaîne.

Deux Chevaliers du Zodiaque Vintage : le Scorpion, presque complet ("méfiez-vous, sa queue est mortelle", annonce la boîte. Lol) et un sagittaire en bien piètre état.

Oh, et au passage, de quoi me prendre quelques gadins, tout en gardant la classe (?) :

Ceci est un hoverboard à roulettes.

 

Mais tu serais déçu, Marty, si c'était tout, je le sens bien.

Heureusement, ce n'était pas tout :

 

Le Game & Watch de Donkey Kong 2, le jeu LCD des Schtroumpf et un autre traitant d'invasion extraterrestre (sans doute un souvenir d'une des précédentes visites de ma famille sur ta belle planète bleue).

Un Donkey Kong 2, oui... mais avec sa boîte ! Et avec sa boîte toujours, un Return of the Jedi. Rien que ça.

Et puisqu'on parle de boîte, en voilà une qui déboîte (c'est paradoxal, je sais) :

Une boîte (donc) de glace Super Mario (vide, curieusement), qui fait une très jolie malette en carton renforcé. D'autant plus collector que j'ignorais jusqu'à l'existence de ces glaces, qu'on aurait pu envoyer aux PDGs de Sony et Microsoft histoire qu'ils puissent enfin "bouffer Nintendo".

Deux jeux de société (tendance JDR) ont aussi retenu mon attention :

Le jeu complet de Space Crusade (Hero Quest dans l'espace, ou Starcaft sur plateau, si tu préfères), ainsi que le JDR complet toupareil (à quelques fiches de perso près) d'Empire Galactique. Assez réputé chez les connaisseurs, semble-t-il.

Mais bien sûr, tu t'en doutes, j'ai gardé le meilleur pour la fin.

A nouveau, inspire, c'est essentiel.

 

Oui, c'est une Nec SupergraphX, absolument. <3 En état de marche, tout à fait. <3

Quelques jeux, aussi : Blue Blink et Doraemon sur Nec (deux jeux de plateformes typiquement nippons, adaptés de deux dessins animés cultes, Chrono Trigger, Alcahest et Bahamut Lagoon sur SFC (c'est ballot, je n'ai ni SFC, ni adaptateur, arg), Fray et Wagan Land sur Game Gear (idem, pas de gamegear dans ma collec', snif).

 

Mais aussi Rocketeer sur SFC toujours (un film prenant, qu'on a trop vite oublié), et Ninja Gaiden sur Gamegear.

Et c'est tout.

Je sais, Marty, tu es déçu.

Et moi, donc.

 

Oh et bien sûr, je te vois venir, tu te dis que ce n'est pas possible, tu suspectes le fake, et tu te demandes si je ne suis pas, sur ce coup, plus Kaminos que Mikadotwix. Aussi est-il temps pour moi de te dire combien m'a coûté ce lot à la valeur inestimable :

Après d'âpres négociation (je n'ai malheureusement pas un compte en banque aussi extensible que l'élastique de mon slip Hello Kitty), j'ai pu repartir avec pour la modique somme de...

Tadaaaaam...

Un pronostic, Marty ?

 

La modique somme, donc, de 0 euros, 0 centimes d'euros.

 

Sans que ce soit un fake, tu as bien lu.

Car c'était bel et bien d'un vide grenier, qu'il s'agissait. D'une certaine manière.

 

Il se trouve juste qu'il s'agissait du grenier familial. Et qu'on gagne souvent à fouiller ce genre de choses.

Je ne fais donc pas non plus un bon Mikadotwix. Mais en terme de Locutus, je dois me débrouiller (non ?) !

 

Bon, je dois te l'avouer ici, une partie de ce trésor appartient à mon globe-trotter de musicien de génie mental dépressif de frère. Contacté à ce sujet, en vue d'acquisitions-express à des tarifs honteux, il m'a répondu avec tout le désespoir nihiliste qui le caractérise les jours où il est de bonne humeur : "j'vois pas pourquoi tu veux ces trucs, mais prends ce qui te fait plaisir". Pour donner une idée, le Faucon Millenium, le Donkey Kong 2 et la SupergraphX sont à lui. Entre autres. Je te l'avais dit, non, que les négociations avaient été âpres ?

 

Sur ce, c'est pas tout ça, Marty, mais j'ai rencard avec une super petite poulette bien gironde qui, tu ne vas pas le croire, porte exactement le même prénom que ma future mère. Si ça, ce n'est pas une coïncidence rigolote ! Et en plus, elle sortait avec un loser qui portait le même prénom que mon père, avant que je le roue de coups avec ses propres chaussures.

Oh, et tant que j'y suis, je t'envoie aussi une photo de moi que je trouve marrante, puisqu'on a l'impression que mon bras gauche a commencé à disparaître... et ça, sans retouches Photoshop !

Ah, ces illusions d'optiques, c'est quand même quelque chose...

 

 

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Bonus Inutile du Jour : ce voyage dans le temps ne serait pas complet sans quelques magnifiques fanarts tout ce qu'il y a de plus personnels, retrouvés par la même occasion et réalisés à l'école maternelle, à l'âge de six ans. Ce qui laisse supposer que oui, la télé a une réelle influence sur la psyché des enfants.

 

Goldorak dans (presque) toute sa splendeur.

Le Cyberlab, Kräg, le professeur Simon et Mala (presque) plus vrais que nature.

 

Les véhicules de la Bataille des Planètes (presque) au 1/1ème.

Avec cette hérésie sans nom de 7 Zark 7 pour venir gâcher le tableau

(mais à l'époque, comment aurais-je pu savoir qu'il avait été rajouté dans le dessin animé par les américains ?).

 

Tu vois Mattsu : ça, c'est des gribouillis, des vrais ! ; )

Amateur !

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Et parce qu'un clin d'oeil à Mikadotwix ne serait pas complet sans Une Question Que Tout Le Monde se Pose, en voici une dans le ton :

 

Pourquoi est-ce que Starlion, le jeune monarque des Cosmocats,

ne s'est-il jamais intéressé à la pourtant sculpturale Félibelle ?

 

(point vocabulaire du jour : "sculptural", ça veut dire que c'est une bombasse chaudasse hyper-bangable. Mais bon, c'est du français, une langue de l'ancien temps que seuls queqlues érudits parlent encore aujourd'hui).

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Réponse : parce qu'il préférait Pantéro, en fait.

Si.

 

La preuve :

 

 

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Enfin, hier, c'était la fête des Mères, alors prolongeons un peu avec un expert de la question, qui en a profité pour fêter la St Valentin aussi :

 

 

 

Comme quoi, quelques efforts que je fasse, c'est encore et toujours KrystalWarrior et ses Watdafuck que j'imite le mieux.

 

Comme on dit :

"Chassez le surnaturel, il revient sous forme de projections ectoplasmiques".