...c'est en tout cas la conclusion à laquelle on arrive en constatant avec quelle aisance Francissustérienne j'arrive à me glisser dans la peau d'hommes illustres, sans pour autant avoir à les dépecer en amont (avec mes mains carrées, ça tournerait vite à la boucherie. Pour moi, je veux dire).
Preuves à l'appui.
Rien que pour vos yeux, donc : deux pièces à conviction EXCLUSIVEMENT EXCLUSIVES où, avec une maestria à nulle autre pareille, j'arrive à éviter d'être drôle pour me concentrer tout entier sur ce qu'en jargon de la profession, on appelle l'émotion, la justesse et le mimétisme artistique. Actor's studio, quoi.
Serait-ce donc cela, qu'on appelle le talent ?
Ben si oui, dommage que ça ne fasse pas rire, parce que c'est pas très folichon quand même.
Mais hé. On ne peut pas être bon partout.
(et je précise pour les petits malins et feignasses en tous genres : sans avoir au préalablement pris connaissances des oeuvres originelles, eh ben... c'est encore pire. Forcément).
Un peu de réflexion, d'abord : l'E3, vu par les yeux de Stetsuna, le frère jumeau maléfique du plus populaire de nos webs-chroniqueurs (et s'il vous plaît, avant toutes choses, je vous demanderais d'éviter d'être méchant avec mon nouveau super-copain. Merci) (car oui, désormais, lui et moi, nous sommes culs et chemises - ou pas loin) (même si j'ai beaucoup insisté pour faire la chemise, j'avoue...). Car si cette troisième vidéo come-back du Maître, en plus d'avoir été tournée dans le living-room de Castlevania, fait preuve de plus de maîtrise et dérape moins dans les virages, il était nécessaire de relever quelques perles au passage. Rien de jubilatoire, mais hé ! C'est la faute du matériau d'origine ! A force de vous moquer, vous me l'avez tout abimé, dites-donc !
Après l'effort intellectuel, le réconfort décérébré : les innombrables fans de Nico Geek (Moïse de la cause vidéoludique, qui peut ouvrir la mer en deux d'une seule fausse note) l'attendaient avec impatience, l'illustre NakedVince en tête... la voici, la voilà, la version 2.0. de ce monument de la chanson à texte et du rap engagé. Slammée, plutôt que chantée, en une parfaite et émouvante imitation de notre Grand Corps Malade national (entre grands malades, on se comprend), parce qu'il était hors de question, pour vous comme pour moi, car le flow de Nico, lui, est inimitable - ne serait-ce que parce qu'il ne semble obéïr à aucune notion de rythmique ou de pulse terrestre. En contrepartie, donc, je me suis efforcé de montrer la même générosité au niveau de la rime comme de la gestuelle d'introduction.
Explicit Lyrics