Les animaux, c'est l'avenir de l'homme, oui.

Ou son passé.

Ou son présent, si on lui enlève ses vêtements et qu'on lui propose Scarlett Johansson nue (+ 1 like sur ce post), lascive (+ 2 like sur ce post), offerte (+ 3 like sur ce post. Je le sens bien, je le sens bien, à moi le buzz !), étendue sur un lit de sandwichs jambons-beurre, un décapsuleur de bière géant dans la main droite, un lance-marmelade à visée laser dans la gauche et en guise de décor, une haie de bouteilles jusqu'à l'horizon.

Essuyez-vous la bouche.

Vous bavez un peu, là.

 

Les animaux, alors, sont-ils d'où nous venons ? Où nous allons ? Ce que nous sommes ? Ou les trois à la fois ? (non. Pas « nus », « lascifs » et « offerts », bande de malades).

Après tout, passé, présent et avenir sont sans doute moins un déroulement qu'une simultanéité mise en ordre (théorie qu'on pourrait simplifier en « tout arrive en même temps, mais pas au même moment, et c'est pour ça que Dieu a inventé la DeLoreane »), alors... pourquoi pas ? Ne raconte-t-on pas que le seul être vivant à marcher à quatre pattes le matin, sur deux le midi et sur trois le soir, c'est l'actrice de porno ?

Tout se recoupe, il n'y a pas de hasard.

 

Mais trêve de bavardages, car il paraît qu'on n'est pas là pour faire de la phisolophie (comme dirait l'autre).

Non.

On est là pour parler fourrure.

C'est dire si je vais le rater de peu, le dix mille like combo.

Car dans les lignes qui vont suivre, quand je vous parlerais de trucs « à poils », ce sera au sens propre. Avec des poils sur TOUT le corps, et pas juste là où les japonaises, elles, elles ont de la mosaïque à la place (ne faites pas les innocents. Je sais que vous savez). Un peu comme Demis Roussos, donc, mais en plus bangable quand même (à toutes fins utiles, je rappelle cependant que ce genre de pratiques est puni par la loi. Vous êtes prévenus).

Par conséquent, les seules culottes qui seront mentionnées dans cet article seront des culottes de cheval et les seules images cochonnes que vous y trouverez seront celles d'enclos plein de boue, dans lesquels vingt gros aspirant-saucisses seront en train de se grimper dessus. Avouez qu'en la matière, on a déjà fait plus affriolant (si vous n'êtes pas de cet avis, sans doute est-il temps d'arrêter de jouer à Drakengard).

Et nous n'oublierons pas, bien sûr, toutes celles et ceux qui ont pu su chopper des ailes ou des nageoires en DLC, ou qui se sont multispécialisés à force de se retaper la même partie de Darwin Effect en New Game +.

 

Permettez-moi d'insister, donc : les animaux, c'est notre avenir.

Déjà, parce que si on n'en mange pas, l'avenir, on peut faire une croix dessus. Ou en tout cas, on s'en prépare un bien morose, parce que la salade à tous les repas, c'est un peu comme s'acheter Journey et y jouer en boucle du matin jusqu'au soir jusqu'au matin. Les premiers temps, on s'éclate comme un fou à platiner de la scarole, puis petit à petit, la lassitude aidant, on se prend à rêver qu'elle puisse se métamorphoser en un machin poilu qui coure, qui couine et dans lequel il faut planter des trucs pointus pour pouvoir crier « ACHIEVEMENT UNLOCK ! » (notez que grâce à Monsanto, la salade devrait bientôt être capable de couiner, elle aussi, c'est déjà ça de pris).

Et puis vous-mêmes, que seriez-vous sans votre souris, mmmhhh ?

Sans parler de votre araignée dans le plafond, du tigre dans votre moteur ou de votre string léopard...

 

Oui, rendons-nous à l'évidence : les animaux sont nos compagnons de toujours, ceux qui nous ont suivi (ou poursuivi) dans cette grande et belle aventure que l'on appelle la Vie, tantôt à nos côtés, tantôt à nos trousses, et avec qui on a tant partagé, jadis (un frère, une mère, un bras, que sais-je encore ?).

Ces fières et fougueuses créatures, nous avons appris à les honorer, à les aimer, à les chérir - et les plus sages d'entre nous communient encore avec elles, pour une poignée d'euros, au hasard d'un menu Best Of et entre deux tranches de pain de respect mutuel. L'homme et l'animal : un rapport unique, sacré, qui n'a jamais été aussi réjouissant que depuis l'invention de l'emmental fondu ou de la sauce curry.

 

Qui, mieux que les animaux, peuvent nous faire rire, nous faire pleurer, nous faire rêver, nous faire courir ? Qui, mieux que les animaux, peuvent ronger nos semelles ou nos câbles électriques, faire popo dans nos charentaises, nous réveiller à quatre heures du matin juste pour vérifier si on dort ou manger des terrines de luxes que même nous, on n'oserait pas s'en payer pour notre plaisir perso ? Toujours à tourner dans leur roue, sans fin, pour nous faire réfléchir sur la vacuité de nos existences (et/ou nous pousser au suicide, c'est un plan à long terme). Toujours à casser la graine à minuit passé, dans l'espoir secret de se changer en Gremlins et de pouvoir bouffer tout le monde dans un rayon de deux cent mètres (c'est un plan à moyen terme). Toujours à se la jouer Rémy Gaillard sur Youtube, histoire de se faire plus de « vues » que moi et de me foutre les nerfs (ça, c'est un plan à très court terme). Mais surtout, surtout, toujours en train de sauver des enfants d'un destin peu enviable ou d'essayer de communiquer avec eux avec l'éloquence d'un twit de Morsay.

 

-Waf !

-Comment Rintintin ? Qu'est-ce que tu dis ? ! Si je ne tape pas la suite 4 8 15 16 23 42 toutes les 108 minutes sur ce vieux moniteur, je risque de libérer une énergie électromagnétique d'une intensité sans précédent, qui risquerait d'anéantir le monde ?

-Waf !

-Haaaaa non, t'avais juste faim, en fait. Je me suis gourré dans ma traduc. J'ai cru que tu utilisais le datif, alors que c'était du génitif. Aux temps pour moi.

 

Pour toutes ces raisons, et tant d'autres encore (comme, par exemple, le manque d'inspiration), le lien musical de la semaine sera intégralement dédié aux Willy (pas celui d'Arnold et Willy, hein, entendons-nous bien), aux Lassie, aux Stuart et autres Dominique Strauss Kahn - ainsi que, plus généralement, à tous les chaînons manquants de France et de Navarre... Et ceci, en trois temps, trois mouvements et six thèmes toujours téléchargeables gratuitement et légalement ici.

 

Escale sur terre, d'abord, pour un peu de zumba en compagnie de la famille Kong (qui ont, il faut bien l'admettre, vraiment des têtes de Kong) (Oui ! Je le sens ! Je sens le Pouvoir du Grand Carambar qui monte en moiiiii....), avec un remix du thème principal version « jungle », qui ne peut que vous filer la banane (Gloiiiire auuu Grannnnd Caraaaambaaarrrr !).

En tout cas, un thème qui ne risque pas de vous casser les noix (de coco).

 

Bonus paritaire :

 

 

Détour par les airs ensuite, dans le cockpit du légendaire pilote d'élite Fox Mc Cloud (du clan des Mac Cloud, c'est connu), là où ça renarde sec et où il ne fait pas bon confondre "queue" et "manche" ; avec ces remix sous adrénaline de l'inoubliable thème du premier stage de la saga.

 

 

 

De quoi s'envoyer en l'air encore plus sûrement qu'avec un clip de sa sœur ainée Samantha.

 

(oui, Samantha Mac Cloud, c'est bien, je vois que tu as tout suivi...

et je suis honoré d'avoir un lecteur aussi sagace que toi).

 

Sous les mers, enfin, dans le sillage d'Ecco, le poisson le plus mammifère du monde qui, entre deux parties de marsouin-ball , deux orgies de plancton et deux caméos dans les spin-off de Flipper, repousse des invasions extraterrestres et voyage dans le temps. Excusez du peu.

A nouveau, deux remix complémentaires (tantôt zen, tantôt furieux) d'un thème emblématique de l'épisode 2 :

 

 

 

Ecco, un dauphin complètement West Coast.

(coïncidence ? Je ne pense pas).