Internet, internet, qu'as-tu donc fais de moi ?

Tu as foulé au pied la pureté (théorique) de mon âme (assortie), fais des origamis Gundam avec ma candeur moribonde (mots clés Google Images : "origamis" + "Gundam". Et vous pensiez savoir faire les cocottes en papier ?), désactivé mon filtre parental intérieur, piétiné mon innocence déjà mise à mal, jadis, par le sulfureux Club Dorothée et ses « mangasses ultraviolents créés exprès par les japonais pour faire de nos enfants des pervers psychopathes » (™) (comme si les enfants avaient besoin des japonais pour êtres des pervers psych... des enfants comme les autres, franchement), les boum-boum-mandales de Ken le Survivant, les « mouchoirs brodés » de Ranma œ, ou les « restaurants végétariens » de Nicky Larson (je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans ne peuveeent pas connaître. Et c'est dommage pour eux, ils ont raté un joyeux foutoir de n'importe quoi, en termes de grilles de programmes comme de réactions de l'opinion publique, ha ha !)...

 

Voilà, Internet !

Voilà ce que tu me réduis à faire, en période de manque de motivation (et de temps) !

Des « demotivational posters », comme ils disent ceux qui vénèrent ton stupre et ta vile vilénie ! Tout ça, dans l'espoir de démotiver les autres et de me sentir moins seul.

Quelle honte :

 

"Quand tu regardes le minou, le minou te regarde aussi..."

(Friedrich Nietzsche, scénariste émérite des Xenosaga)

Paris Hilton aime ça

(comme on dit, sur Facebook).

 

Je suis un monstre, je sais.

 

Remarquez, pour une première tentative, ils doivent être réussis, d'une certaine manière, vu qu'en les regardant, je suis totalement démotivé par l'idée d'en faire d'autres un jour.