Haaaa, la Bretagne, terre de contrastes, de légendes et de traditions, où mythes et réalité se courtisent au hasard des cotes déchiquetées, s'ébattent dans les buissons de ronces, s'enlacent entre les rochers plantés ici et là par de facétieux géants qui, désormais, se reposent, rêvant du retour prochain des Sidhes, et encore des Nixes, et encore des Lavandières, et encore des Leprechauns, et encore de l'or enseveli au pied des arc-en-ciels, et encore des gigues enfiévrées dansées par les promeneurs qui ont malencontreusement posé le pied dans un cercle de fées...

Et comment résister à l'envie impérieuse de rêver avec eux les yeux ouverts, de se laisser vagabonder avec les regards, les mots, les rimes le long des falaises taillées au marteau par les divinités du Nord, ou au fil des sentiers emmêlés par les humeurs du vent ?

Comment ne pas chercher à apprivoiser un peu de cette nature sauvage, austère et magnifique au coeur de laquelle il fait bon se perdre pour mieux se retrouver ? 

 Comment rester de marbre face au spectacle grandiose de ces éléments déchaînés, l'écume unie à l'air, le sel uni à l'eau, la nuit en demi-jour, les embruns dans la brume, la bruine, la pluie, l'orage et les éclairs, la pierre, la mer et les nuages ?

 

 Comment ne pas apprécier la chaleureuse simplicité d'une crêperie familiale, quand la tempête bat le carreau et que seul le phare au lointain parvient encore à déchirer les ombres ?

 

 

Comment, même, ne pas apprécier la saine convivialité d'une soirée entre amis, dans le silence et la sérénité, loin d'internet et de ses turpitudes, autour d'un bon verre d'hydromel et d'une partie de...

 

HOLY MOTHER OF GOD !

 

Kerr breur, harzet !

 

WHAT THE HELL IS THIS SHIT ?

 

 

La Bretagne, c'était mieux avant (qu'on y débarque).

Du coup, foutus pour foutus, on n'allait pas s'arrêter en si bon chemin :

 

Appel à témoin : si quelqu'un quelque part sait comment déplacer les Vipers sans pilotes,

ça rendrait service à, de toute évidence, l'internet tout entier...

 

 Appel à témoin : si quelqu'un quelque part  saitcomment fonctionne

l'aptitude spéciale du Guerrier Invocateur, ça éviterait qu'on s'entretue, Snake et moi...

 

D'après vous, on élimine une créature mystique de niveau 1 :

- En faisant 4 et plus sur un jet de dés.

ou

- En faisant 4 et plus sur un jet de dé additionné à la compétence de combat en haut à gauche ?

Répondez... judicieusement.

Snake a fait du karaté.

Le châtelain des lieux, qui nous a logé sous son toit avec une courtoisie n’ayant d’égale que sa gentillesse, avait pris soin de nous préparer psychologiquement en amont : on aurait une vue imprenable mais ni Book-Off, ni Micromania, ni temples du Retrogaming, ni nulle part où faire chauffer la carte bleue.

IL SE TROMPAIT.

Bon, Ok, peut-être pas au sujet de la vue, je suis disposé à le reconnaître.

 

 
Mais au niveau de la carte bleue, il ne faut jamais sous-estimer un acheteur compulsif.

 Et je le prouve :

 

Robot Aile, fleuron de l'industrie sino-bretonne depuis 2011.

4 euros de pur mecha-design quasi-original.

Still better than the Figurine Collector Agnes Oblige.

Tu peux pas test.

Juste avaler les petites parties amovibles (à en croire les mises en garde).
C'est toujours ça de pris.
 

N'étant cependant pas du genre à prendre des risques sur le plan de la dépense inconsidérée, par acquis de conscience, j'avais pris les avertissement de notre hôte au pied de la lettre et profité d'une escale entre deux trains riches en enfants qui pleurent (mes préférés) (d'enfants, hein. Pas de trains. Faut pas déc*nner) et en excellente compagnie (maxi big up à Joniwan, Luciole, P.Y.T., Ryuukusan et Vithia <3),  pour bourrer mon sac de s*loperies estampillées japfag 100% indispensables (c'est pas pour moi, c'est pour un ami. Et encore... pas très proche, hein. Une connaissance, juste. Lointaine. Par alliance. Et encore. Ce jour-là, j’étais bourré), au point de devoir également investir dans une valisette d'appoint 100% indispensable également.
 
Jugez plutôt :
 
 
Quelques mangas en VF un peu confidentiels pour compléter la collection.

 

Gasaraki retrace fidèlement l'intégralité de cette excellente série d'animation, mais souffre d'une narration trop condensée (faire tenir 25 épisodes en 4 volumes, ça peut marcher quand ça joue de la tatanne, pas quand ça cause politique, que ça danse le kabuki et que ça réflexionne).

Castlevania propose une prequel inachevée à l'épisode Curse of Darkness, deuxième opus de l’ère Playstation 2 : plutôt bien troussé mais sans grande prétention. Des vampires, des loups garous, du sang... la routine. Mais au moins, personne n’y brille au soleil (ou alors pas très très longtemps), c’est déjà ça.

 

Dogs volume 0, parce que Shirow Miwa et puis c’est tout.

 

 Shirow Miwa, j'ai dit.

 

Juste pour faire rager le tandem Bigquick-Lord Darcky et pour allumer le barbeuque, l'Ultra Jump de Mai 2014 et son sac Jojo collector (en papier et tout, c'te luxe de folie !), dont vous pouvez admirer l'émouvant double unboxing ici.

 

 

Le jeu de cartes One Piece 100% de chez nous, pour être sûr de bien passer pour un demeuré la prochaine fois que des amis viendront à la maison et demanderont à faire « autre chose que du Time’s Up ». A défaut de Roi des Pirates, je pourrais toujours être couronné Roi des C*ns.
 
 

 

Trois tomes d'une version manga de Final Fantasy XII dont j'ignorais l'existence et qui, si elle n'assure que le minimum syndical de fond comme de forme, a le mérite d'être fidèle au matériau originel (sans parler du bon goût dont ses auteurs ont fait preuve au moment du choix de l’épisode à adapter. Ce serait tombé sur l'épisode X ou l'épisode XIII, j’aurais acheté aussi, mais pour d’autres raisons impliquant l’utilisation d’un baril d’essence).

 

 

 
Quelques artbooks Five Star Stories de très belle taille (et, hélas, de poids conséquent, mon dos s'en souvient pour nous deux) pour compléter une collection aussi hétéroclite que fournie. Parce que je ne le répèterai jamais assez, l’auteur est un génie, et l’½uvre est incontestablement ce que le manga a produit de plus riche et de plus intéressant dans le registre de la science-fiction (à égalité avec l’assertion « Masami Kurumada est un dessinateur talentueux »).
 

Le double soundtrack d'Evangelion 2.22, parce que j’ai attendu pendant des années que Shiro Sagisu laisse tomber les compos anecdotiques pour oser, enfin, laisser éclater son talent au grand jour. Entre réorchestrations audacieuses de thèmes originaux qui manquaient cruellement d’inspiration, et morceaux symphoniques inédits poussant la grandiloquence dans ses derniers retranchements, il livre un double album inégal, mais confinant à l’exceptionnel. Il était temps.

 

 

 
Le double soundtrack d'Evangelion 3.33, qui renoue avec l’excellence de l’opus précédent, tout en évacuant ses relatifs défauts pour proposer deux CDs de plaisir symphonique à l’état pur, sans une fausse note ou une faute de goût.

 

 

 

Le soundtrack d’Eden of the East : retour aux sources pour Kenji Kawai, qui compose ici comme il le faisait avant Ghost in the Shell, avec un synthé, des délais serrés et une inspiration réduite à sa plus simple expression. Adorant la série, je vais m’obliger à croire que l’effet vintage est voulu, et me consoler en écoutant en boucle le générique de début, chanté par… Oasis, de loin la meilleure piste de la B.O (ça donne une idée de sa qualité toute relative :trollface: ). Un générique qui, il faut le savoir parce que c’est rigolo, a été remplacé dans l’édition européenne par une chanson insipide en japonais, tout ça pour une question de droits. Le monde à l’envers.

 

 

 
Le collector de Märchen, septième album de Sound Horizon : cadeau gigalove de Bibiche Bichounette impératrice de mon c½ur,  l’occasion de rappeler à la cantonade que si Revo s’est récemment distingué en signant le soundtrack de Bravely Default et les opening de Shingeki no Kyoujin, ça fait plus de dix ans maintenant qu’il régale les oreilles des connaisseurs éclairés, à commencer par moi (dans tes gencives, le hipster !), avec sa formation (à géométrie variable) Sound Horizon.

 

 

Le DVD confidentiel de l'animé "Tatsunoko versus Capcom" 8 ans avant la sortie du jeu mythique, et sans les personnages de Capcom (ça va, vous suivez ?).

 

 

 

Et…

 

Et c’est tout.

Je partais loin, ce coup-ci.

Il fallait que je voyage léger.

 

RIRES.

 

 

 

*

 

BONUS :