Eh bien... Je ne pensais pas que faire des tops serait difficile à ce point, quand bien même je peux faire ce que je veux avec.

Mais là, ça devrait aller mieux, puisqu'on entre dans les 10 jeux auxquels j'ai préféré jouer en 2013 !

10e --- Fez (PC)

 


Fez par-ci, Fez par-là... "Ce jeu est immense" par-ci, "Phil Fish est un gros trou du cul" par-là... Ca en était presque devenu de la communication "people" à force... Mais ça m'a permis d'être intrigué par Fez au point d'acheter le jeu. Le principe du monde vu en 2D qui est en fait un monde en 3D et qu'on fait pivoter, ça donne faim.

Perdu au départ, dans ce grand univers sans trop de repaires, j'ai vraiment cru que j'allais dans un mur. Mais on s'y retrouve vite, et on est happé par le gameplay, par les énigmes, par l'envie d'en découvrir toujours plus. On débloque une "première fin" et se disant que ça y est, on a fini Fez, que c'était pas si sorcier que ça et que c'est un super jeu.

Sauf que si on creuse un peu plus, on se retrouve face à des énigmes d'une difficulté tellement immonde qu'elle en dégoute. Du coup, on tourne en rond, et on commence à rager contre le jeu et son créateur qui, comme dit plus haut, est un connard de toute façon.

L'univers de Fez est une merveille et le fond du jeu est excellent. Sa présence parmi les tous meilleurs jeux indé n'est pas un hasard, mais il aurait pu être bien plus grand encore si Phil Fish n'avait pas insisté à mettre toute sa démence dans des énigmes que seul lui comprend.

9e --- Beyond Good & Evil (Game Cube)


Je ne vais pas avoir à dire grand chose sur Beyond Good & Evil en fait, jeu que je découvrais pour la première fois le printemps dernier.
Beaucoup trop court à mon sens (fini en une dizaine d'heures), il pose quand même les bases d'un superbe univers qui ne demande qu'à être exploité dans un autre épisode. Complet, passant de l'action-aventure aux phases d'infiltration puis aux courses d'hovercraft, le scénario est pas mal conçu, on s'y retrouve très bien, les rhinocéros Reggae de chez Mammago sont exceptionnels... Vivement la suite, si elle sort un jour !

8e --- Bioshock 2 (Xbox 360)


Pas aussi surprenant que son prédécesseur, ce qui est tout à fait normal, Bioshock 2 arrive quand même à épater son monde. Techniquement splendide, l'univers steampunk est toujours au rendez-vous, les musiques toujours aussi fabuleuses et le scénario, même s'il est beaucoup moins classe que celui du premier, a ses forces, surtout de par le fait qu'on joue un Big Daddy.
Tous les éléments clés de la réussite de Bioshock sont à nouveau présent dans ce deuxième opus renouvelé dans son level design et dans quelques armes sympathiques. Superbe jeu encore une fois.

 

7e --- ZombiU (Wii U)


ZombiU
, c'est l'histoire d'un jeu qui avait tout, et qui est reparti avec presque rien. La raison est simple, c'est sorti sur Wii U donc tout le monde s'en est battu les roustons.

Mais quel dommage !  ZombiU est un excellent jeu de zombies, dont l'histoire est très bien racontée, au gameplay novateur et juste exceptionnel à mon goût (chercher dans son sac pendant que les ennemis attaquent sur l'écran, ça c'est du vrai frisson !), les graphismes ne sont vraiment pas aussi laids que certains le prétendent, le mode multijoueur est carrément fendard (même s'il lasse vite), bref, un vrai fucking bon jeu !

En plus, les voix des zombies ont été faites par plusieurs chanteurs de metal de Montpellier, donc par des amis à moi, d'où fierté locale. Je ne regrette clairement pas mon achat, et c'est pour ce genre de jeux que la Wii U aurait mérité un bien plus large succès.

6e --- Shadow of the Colossus (Playstation 2)

Pendant longtemps, ce jeu m'a fait baver, je le voyais en magasin, je me disais "un jour, il sera mien...". Et autour de Noël 2012, c'est enfin arrivé.
J'ai quand même eu du mal à vraiment rentrer dans ce Shadow of the Colossus. Les grands espaces où il ne se passe rien, ce n'est pas vraiment mon truc (cf. la 12e place de Journey), j'ai trouvé les caméras relou, et puis j'ai joué sur une petite télé en hauteur dans mon appart', ce qui assombrit l'écran, ce qui est d'autant plus relou. Ajoutez à ça que si j'ai adoré les deux premiers colosses, j'ai vraiment galéré ma race sur les suivants, et je me suis demandé si ce jeu était vraiment fait pour moi.
Et puis, enfin, tout s'est débloqué. J'ai compris les manoeuvres, l'intérêt du jeu, sa beauté aussi. Je me suis laissé prendre par la force de ce "rien sur la map" qui m'a amené vers une poésie subtile et belle, même si un peu téléphonée, à mon humble avis.
Et il y a ces musiques de Koh Ohtani, chef d'oeuvre parmi les chefs d'oeuvre.

En fait, Shadow of the Colossus m'a trimballé, en tant que joueur et en tant que spectateur, d'émotion en émotion. C'est fort, c'est très fort.

 

 

A demain pour découvrir mes 5 jeux préférés faits en 2013 !