Nnnnope, pas de post sur la Xbox One. Franchement, y a rien à en dire...

L'article ci-dessous fait partie d'une série de 3 écrits dans le cadre de mes cours. Pour en savoir plus, lisez l'introduction du 1er dans la série.

  1. Le jeu Indie

Ahhh, quitte à parler des méfaits de la dématérialisation, nous pourrions contrebalancer tout ça en nous disant que sans ce phénomène, on n'aurait sans doute jamais eu une résurgence des bons vieux jeux fabriqués en indépendant.

Parce que oui, quelque part, le jeu indépendant ne date pas d'hier. Ou plutôt, disons simplement que dans les années 80-90, la scène avait une forme différente, tout en étant assez similaire à ce qu'on voit aujourd'hui.

Il faut bien avouer que comparer Eric Chahi, génie à qui l'on doit le fabuleux Another World, a quelques points en commun avec Daisuke Amaya, dit Pixel, le créateur de Cave Story.

Les deux ont fait un jeu en étant complètement seul. Et ouais, sans l'aide de personne. La principale différence est que là où Eric avait tout de même besoin d'éditeurs pour faire connaître son jeu, Pixel n'avait qu'à le mettre gratuitement sur internet.

Bien souvent, les indies vendent leur jeux eux-même, en proposant un système PayPal sur leurs sites officiels. Alors bien sûr, il est toujours plus recommandé de débarquer également sur Steam pour être sûr d'être vu. Et vendu, forcément.

Toutefois, malgré ces quelques différences, il faut bien avouer que le tronc commun est là : proposer des expériences, qui, en général sont inexistantes dans les productions AAA. Récemment, s'est ajouté à ceci, le fait de proposer des expériences dites Neo-Retro, qui font le bonheur de plusieurs générations.

Au fur et à mesure que la scène indie s'avançait, de plus en plus de grands noms de la presse spécialisée réalisaient des tests des jeux les plus connus. La réputation de ces jeux, comme quoi ils péteraient plus haut que leur culs, semblent être venue en même temps.

Je pourrais dire que cette réputation est fausse, mais je me contenterais plutôt d'un simple « et alors ? ». Certains jeux proposent des expériences ne ressemblant que de loin au jeu vidéo, parfois s'approchant plus du tableau interactif. Encore une fois, « Et alors » ? Tant qu'au final on s'amuse, où est le problème ? Le public n'a pas l'air de vouloir changer : tantôt il crie à qui veut l'entendre que les jeux récents manquent d'originalité, tantôt il boude tout ce qui s'éloigne des resucées habituelles.

J'ai vu des gens critiquer Fez, le qualifiant de jeu transpirant la prétention. Honnêtement, le jeu m'a plutôt fait l'effet inverse. Aussi ai-je pensé, que peut-être les auteurs de cette critique ciblaient plutôt le créateur, Phil Fish, qui semble prendre un malin plaisir, tel un Mark Zuckerberg en moins riche, passer pour un connard fini. Et si Phil était vraiment un connard ? Là encore je répondrais « Et alors » ? Fez n'est-il pas un jeu sympathique, proposant quelques idées novatrices ? N'est-ce pas là l'essentiel ?

Plus le jeu indépendant prendra de l'ampleur, et plus les gros studios/éditeurs commenceront à se rendre compte qu'il est possible d'allier originalité et public large. En tant qu'amoureux de la scène Indie, je ne peux qu'encourager tout les gamers à se trouver les jeux indies qui leur plaise, et à les acheter immédiatement. Comme ça vous pourrez peut-être arrêter de vous plaindre qu'on en soit déjà au 9éme Call Of Duty (Eh ouais, déjà, putaing...).